HomeA la uneMe BENEWENDE STANISLAS SANKARA, PRESIDENT DE L’UNIR/PS, A PROPOS DU COVID-19

Me BENEWENDE STANISLAS SANKARA, PRESIDENT DE L’UNIR/PS, A PROPOS DU COVID-19


L’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS) a organisé une conférence de presse pour se prononcer sur « la situation nationale caractérisée par l’insécurité persistante, la pandémie de la maladie à coronavirus (Covid-19) et la fronde sociale » qui « sont des obstacles sérieux au développement du Burkina Faso en ce qu’ils ont des répercussions néfastes et directes sur l’économie ». C’était le 27 avril 2020, au siège national du parti de l’œuf à Ouagadougou.

La pandémie de la maladie à coronavirus (Covid-19) s’est invitée à la conférence de presse de l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS). De l’avis de Me Bénéwendé Stanislas Sankara, « la pandémie de la maladie à coronavirus est certes un drame mondial, mais l’UNIR/PS soutient avec force que le Covid-19, au lieu d’être une catastrophe apocalyptique, devrait être une opportunité, voire une aubaine pour enfin permettre aux chefs d’Etat d’amorcer un développement endogène de transformations structurelles basées sur les changements de comportements et de mentalités ». Il poursuit en affirmant que ce changement est possible si le peuple accepte courageusement de rompre avec la gouvernance approximative pour mettre le peuple lui-même au centre des préoccupations et de son histoire. Pour ce qui est de la gestion de la pandémie au Burkina Faso, le président du parti de l’œuf déclare qu’elle a  démontré qu’il y a de grands hommes au Burkina Faso et en Afrique, soucieux du bien-être de leurs peuples. Et il justifie ses propos par le fait que « sans céder à la passion et à la panique, le gouvernement a su contenir la pandémie dans ses proportions les plus inquiétantes avec des mesures certes conjoncturelles, mais nécessaires pour freiner la propagation du virus ». Pour lui, les insuffisances et les lenteurs constatées n’ont pas été un aveu d’impuissance ou d’échec, mais le résultat d’une extrême prudence que recommande la gestion d’un virus qui défie toute l’humanité.  Tout compte fait, l’UNIR/PS interpelle le gouvernement à rester à l’écoute du peuple et surtout à répondre à ses attentes les plus pressantes telles que l’ouverture des marchés et yaars, la reprise des classes, la prise en charge des malades et du personnel soignant sans que cela ne puisse jouer sur la propagation du Covid-19. A entendre le président de l’UNIR/PS, « la vie doit reprendre et l’Etat doit s’assumer pleinement en toute responsabilité ». Le parti salue l’allègement progressif des mesures administratives en cours. D’ailleurs, il félicite le chef de l’Etat « pour son calme et le sang froid avec lesquels il gère un sujet d’une extrême délicatesse ». Du reste, l’UNIR/PS estime que la solidarité suscitée par le Covid-19 ne doit pas « être une simple aumône ou un simple geste de charité ». Selon Me Sankara, « la solidarité dont il s’agit, est celle dépouillée de tout caractère publicitaire pour n’être qu’un outil de partage et de redistribution des richesses pour faire la promotion d’une justice sociale fondée sur l’équité et la réduction des inégalités pour un monde plus juste, où le donateur n’attend pas du donataire un dividende politique ou financier quelconque ».  Par ailleurs, vu le contexte de crise sanitaire, le président de l’UNIR/PS martèle que « le terrorisme demeure une préoccupation permanente et il ne faut pas surtout baisser la garde, car l’affaiblissement de l’Etat et la panique pourraient être un terreau plus que favorable pour les terroristes ». Il fait remarquer également que « la fronde sociale doit plus que jamais être maîtrisée pour consolider l’unité nationale qui passe aussi par la réconciliation nationale ». En tout état de cause, l’UNIR/PS nourrit l’espoir que le Covid-19 sera dans les oubliettes du passé et que le Burkina Faso retrouvera le chemin de la sérénité, la paix, la santé et le bonheur.

Françoise DEMBELE


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