MENACES DE MORT A l’ENCONTRE DE JOURNALISTES SPORTIFS : l’AJSB condamne

Dans une déclaration parvenue à notre rédaction, l’Association des journalistes sportifs du Burkina (AJSB) s’insurge contre les menaces proférées par le directeur sportif de l’AS-BESSEL, Sayouba Zongo, à l’encontre de journalistes sportifs.

 

Au cours de la conférence de presse organisée par la Fédération burkinabè de cyclisme, le mardi 4 juillet au stade du 4-Août, le directeur sportif de l’AS-BESSEL, Sayouba Zongo, a proféré des menaces à l’encontre des journalistes invités pour couvrir l’évènement. Très remonté contre le verdict du Championnat A que la Fédération a donné ce jour, l’ancien coureur cycliste s’en est pris ouvertement aux membres de la commission technique ayant statué sur les éventuelles irrégularités. Les journalistes témoins de la scène en auront aussi pour leur grade. Sayouba Zongo a ouvertement menacé de mort tout journaliste qui viendrait à faire cas de sa crise d’hystérie dans la salle. Quelle mouche a bien pu piquer cet ancien coureur célèbre à s’illustrer de façon si négative? Le journaliste n’est pas celui-là qui a proclamé le résultat final de la course! Les Hommes des médias, non plus, n’ont été à l’origine du quart d’heure de folie de ce Monsieur. Comment a-t-il osé proférer des menaces de mort en public à l’encontre des journalistes massivement mobilisés à l’occasion, dont le seul malheur est d’avoir été témoins des agissements condamnables d’un ancien

champion incapable d’accepter la première loi du sport: savoir perdre ou gagner? Le Directeur sportif de l’AS-BESSEL se trompe d’adversaire, de combat et d’époque. Dans un pays épris de paix, des individus de cet acabit ne devaient pas avoir droit de cité. Cet ancien coureur qui s’est tristement mué en «terminator» de journalistes doit réaliser qu’il n’impressionne que sa propre personne. Rien n’autorise un homme à menacer son contemporain de mort, encore moins un journaliste. L’AJSB, sidérée devant la dérive d’un tel entraîneur (dire qu’il a le rôle d’éduquer les coureurs qu’il encadre), voudrait condamner avec la dernière énergie une si grave sortie de route. L’Association tiendra l’auteur pour responsable de toute situation qui viendra à arriver à un de ses membres ou à tout journaliste dans l’exercice de sa fonction.

L’AJSB se réserve le droit de donner suite à cette affaire et appelle ses membres ainsi que l’ensemble des confrères à rester sereins et à poursuivre leur noble mission. »

Le président de l’AJSB,

Alexis KONKOBO