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MINEFID : Réprimer pour limiter la fraude fiscale


 

Le ministère de l’Economie, des finances et du développement (MINEFID) a organisé, du 20 au 25 août 2018, un atelier national d’élaboration d’une stratégie de synergie d’actions entre l’administration fiscale et les acteurs de la justice en matière de lutte et de répression de la fraude fiscale. La cérémonie d’ouverture dudit atelier a eu lieu à Ramadan Pearl Hôtel à Ouagadougou, sous le parrainage du ministre de l’Economie, des finances et du développement et du co-parrainage du ministre de la Justice.

 

« Définir une stratégie efficace de collaboration entre l’administration fiscale et les acteurs de la justice dans la lutte et la répression des actes de fraude de tout genre en général et la fraude fiscale en particulier, avec en ligne de mire l’accroissement substantiel du niveau de mobilisation des recettes fiscales et la lutte contre le blanchiment des capitaux », c’est l’objectif visé par les organisateurs de l’atelier national d’élaboration d’une stratégie de synergie d’actions entre l’administration fiscale et les acteurs de la justice en matière de lutte et de répression de la fraude fiscale. La cérémonie d’ouverture de l’atelier a eu lieu le 20 août dernier à Ramadan Hôtel en présence du ministre de l’Economie, des finances et du développement, du ministre de la Justice, du contrôleur général d’Etat et de nombreux participants et invités, venus de la sous-région. Il s’agira au cours de cet atelier de faire l’état des lieux de la collaboration entre les acteurs intervenant dans la répression de la fraude et les conséquences qui en découlent ; de définir les stratégies communes de répression de la fraude fiscale, du faux et du blanchiment de capitaux en vue d’optimiser les performances de la Direction générale des impôts (DGI). Cet atelier va regrouper, pendant 6 jours, les agents de l’administration fiscale et douanière, les magistrats  du siège et du parquet intervenant dans la chaîne de la répression des infractions économiques et financières, les officiers de Police judiciaire, les inspecteurs de l’Inspection générale des finances, les membres de l’ASCE-LC et de la brigade anti-fraude de l’or. Pour le ministre de l’Economie, Mme Hadizatou Sory/Coulibaly, « le thème choisi pour le présent atelier entre dans le cadre de notre politique globale de lutte contre la fraude au Burkina Faso. Le gouvernement, à travers, plusieurs ministères et acteurs a bien identifié les diverses pratiques frauduleuses qui minent le développement de notre pays. Ces pratiques portent un préjudice incalculable à nos finances publiques à tout point de vue ; or le financement du PNDES qui doit être assuré à plus de 65% par des ressources domestiques ne peut s’accommoder avec l’existence de diverses pratiques frauduleuses au plan fiscal ». Elle a ajouté qu’avec la fraude, d’importantes sommes échappent au budget de l’Etat et les faits de fraudes fiscales demeurent impunis du fait du cloisonnement des différentes structures. A l’issue de ces réflexions, une stratégie commune de répression de la fraude fiscale sera définie par la description d’un mécanisme de collaboration et par la définition d’une structure de coordination et d’actions communes.

                                                                                  Jonas B. SALOU (Collaborateur)

 

 

 

 

 


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