HomeDroit dans les yeuxMISE EN ŒUVRE DU PSCE : Le taux d’exécution jugé peu satisfaisant

MISE EN ŒUVRE DU PSCE : Le taux d’exécution jugé peu satisfaisant


Le Comité de pilotage du Programme spécial de création d’emploi  a tenu sa 2e session, le 30 décembre 2014 à Ouagadougou.  Il s’est agi,  pour les participants de faire le bilan des activités  mises en œuvre dans le cadre du projet en vue d’engager de nouvelles dynamiques pour sa bonne marche.

La mise en œuvre des activités du Programme spécial de création d’emplois (PSCE) est à un taux d’exécution peu satisfaisant.  Le taux d’exécution physique  est de 51%, contre 43% pour l’exécution financière, selon le Coordonnateur Ido Bakalan. Le Comité de pilotage dudit Programme s’est réuni, le 30 décembre dernier à Ouagadougou pour faire le bilan de la mise en œuvre des activités en vue  d’engager des actions  pour le rendre plus performant.  Parlant des résultats  mitigés, Bakalan Ido a indiqué qu’ils sont liés aux difficultés  rencontrées au cours de l’année écoulée.  « Concernant la mise en œuvre du programme spécial de création d’emplois 2014, nous avons rencontré d’énormes  difficultés. Dans un premier temps, concernant le déblocage de l’enveloppe budgétaire ; dans un 2e temps, au niveau des composantes qui sont chargées  de la mise  en œuvre opérationnelle des activités : elles n’ont pas pu, vue la lourdeur des procédures de déblocage des fonds, mettre en œuvre les activités qui étaient prévues. Vous avez constaté que le taux est de 51% pour l’exécution physique et 43% pour l’exécution financière. Cela  est dû à la lourdeur administrative », a-t-il dit, avant de suggérer que le format du PSCE soit revu.   A son avis, le fait que les fonds soient logés dans les budgets ordinaires des différents ministères concernés  par le projet n’a pas facilité les choses.

16 mille  technologies

« Il faut dire que cette année, la mise en œuvre a été faite dans un contexte particulier à savoir l’autonomisation financière des composantes.  Il s’est agi de mettre à la disposition de chaque composante logée dans les ministères des fonds. Ces fonds, pour certaines composantes, ont été mêlés au budget ordinaire du ministère. Ce qui a rendu difficile l’exécution. Les composantes qui ont dû ouvrir des comptes spécifiques  pour  le PSCE ont pu  véritablement s’en sortir », a-t-il indiqué.   L’une des activités  qui a connu beaucoup de difficultés est, selon Ido Bakalan, l’acquisition des  technologies  au profit des femmes. C’est d’ailleurs elle qui a fait  baisser le taux de réalisation du programme selon lui. « Pour cette activité, il était prévu l’acquisition de 16 000  technologies pour un montant d’environ 3 milliards de F CFA. Malheureusement, ce montant n’a pas pu être débloqué. Cela a fait qu’on n’a pas pu acquérir les technologies. Cela a ramené le taux de réalisation à 43% », a-t-il confié. Pour Youma Zerbo, président du comité de pilotage du PSCE, si le taux de réalisation est moyen, il faut le mettre en rapport avec les difficultés  rencontrées dans l’exécution du projet.

Issa SIGUIRE


Comments
  • N’importe quoi ! Pourquoi aller loger l’argent d’une programme dans le budget d’un ministère ! le budget appartient au PSCE, qu’on laisse le PSCE gérer son argent, c’est tout ! On sait , tout ça c’est pour permettre aux ministre de Bouffer, tout ça pour mettre le coordonnateur dans le pétrin!

    6 janvier 2015

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