HomeA la uneMOIS DE RAMADAN : Invocation des dix dernières nuits

MOIS DE RAMADAN : Invocation des dix dernières nuits


 

 

Les dix dernières nuits du mois de Ramadan sont des moments intenses d’adoration et de supplication. C’est dans ce sens que nous vous proposons cette invocation très importante à lire après les prières surérogatoires (Nawâfil), peu importe que vous soyez assis sur un tapis ou sur une chaise. Seulement, la lecture des invocations demande un minimum de concentration. Bonne lecture.

 

Il est rapporté que l’Imam Çâdiq (Psl) disait durant chacune des 10 dernières nuits du mois de Ramadan le doa suivant : «Notre Dieu, Tu as dit dans Ton Livre descendu : Le mois de Ramadan durant lequel le Coran a été révélé, direction pour les hommes, et évidences de la Direction et de la Loi. Tu as alors magnifié l’honneur du mois de Ramadan en faisant descendre durant ce mois le Coran et en le dotant de la nuit d’al-Qadr que Tu as rendue meilleure que mille mois. Mon Dieu, ces jours du mois de Ramadan sont déjà passés et ces nuits se sont déjà écoulées, et j’ai abouti, ô mon Dieu, (depuis le début) à ce que Tu connais mieux que moi et que Tu as recensé (en nombre) mieux que l’ensemble des créatures. Aussi, je Te demande, parce que T’ont demandé Tes Anges proches ainsi que Tes Prophètes-Messagers et Tes Serviteurs vertueux, de prier sur Mahomet et la famille de Mahomet, de m’affranchir (la nuque) du Feu (de l’Enfer) ; de me faire entrer au Paradis par Ta Miséricorde ; de m’accorder la faveur de Ton Pardon et de Ta Magnificence ; de m’accorder Ton Assurance, le Jour de la Peur ; de toute chose effrayante que Tu as préparée pour le Jour du Jugement Dernier.

 

Fais de moi ce dont Tu es digne

 

Mon Dieu, je sollicite Ton noble Visage, Ta Majesté grandiose d’empêcher que les jours et les nuits du mois de Ramadan ne se terminent et que Tu aies quelque chose à charge contre moi, un péché que Tu me reprocherais ou une faute pour lesquels Tu voudrais me châtier et que Tu ne m’aurais pas pardonné. Mon Souverain, mon Souverain, mon Souverain, je Te demande, ô point de divinité autre que Toi ; puisque, point de divinité autre que Toi, d’augmenter Ta Satisfaction de moi, si Tu as été satisfait de moi durant ce mois. Et si Tu ne l’as pas été, alors de l’être à partir de maintenant, ô le plus Miséricordieux des miséricordieux, ô Dieu, ô Un, ô Impénétrable, ô Celui qui n’engendre pas et n’est pas engendré et qui n’as pas d’égal. Ô Celui qui a ramolli le fer pour Daoud (David, que la paix soit sur lui), ô Celui qui a libéré Ayyoub (Job, que la paix soit sur lui) de la misère et des épreuves, qui a soulagé Yacoub (Jacob, que la paix soit sur lui) de l’affliction, qui a dissipé les soucis de Youssouf (Joseph, que la paix soit sur lui), prie sur Mouhammad et sur la famille de Mouhammad, comme Tu es digne de prier sur eux tous, fais de moi ce dont Tu es digne et ne fais pas de moi ce dont je suis digne ». Qu’Allah exauce nos vœux les meilleurs.

 

Hamadi BARO, [email protected] (Collaborateur)

 

SPIRITUALITE

 

La récompense et la punition divines

 

« Ô vous qui croyez, le jeûne vous est prescrit comme il a été prescrit à ceux qui vous ont précédés. Peut-être craindrez-vous Dieu », dit ce passage coranique (Verset 183, chap.2).

L’Imam Ali zaynoul Abidine (Psl) à travers son recueil de supplications intitulé « As-sahifatous sadjdjâdiyyâh » surnommé « Zaboûr Ali Mouhammad (Psaumes des gens de la famille du prophète) » enseigne la religion et la morale sous forme de supplications. Nous vous proposons de ce livre un passage de sa supplication sur la récompense et la punition divines.

« Ô Seigneur ! Ton argument et Ta preuve sont fermement établis, et ils sont inaltérables… Ton décret est juste et n’opprime personne. Ta décision est équitable et ne lèse personne, car Tu as réfuté tous les arguments et Tu n’as laissé place à aucune excuse.

Ô Seigneur mes péchés m’ayant placé au banc des condamnés dans Ta cour, aie donc pitié de ma solitude devant Toi, des battements de cœur intenses que m’inspire Ta crainte, du tremblement de tout mon corps devant Ta Haute Autorité ! Si je garde le silence, personne ne parlera pour moi, et si j’aspire à une intercession, je ne m’en trouve pas digne ! Si tu me punis avec justice, je périrai, et si je n’obtiens pas la protection de Ta miséricorde, je serai détruit… »

Dans cette supplication, il est question de récompense et de punition qui nous attendent selon nos actions de ce bas-monde. Ici, l’Imam met en évidence cette vérité afin de suggérer à l’âme la crainte de la punition de Dieu, et l’espoir d’obtenir la récompense.

 HADITH DU JOUR

 

Le mois de l’effort spirituel

 

 « Lorsque le mois de Ramadan arrive, faites des efforts, car c’est durant ce mois qu’est distribuée la subsistance, qu’est décidé l’instant de la mort et qu’est décrété le pèlerinage du hadji. Il y a durant ce mois une nuit, où les actes valent plus que ceux réalisés durant mille mois ». 

Hadith rapporté par l’Imam Sadiq (Psl).

 

INVOCATION DU 19e JOUR (Lundi)

 

Ce n’est pas une obligation, mais une recommandation à lire chaque jour en arabe ou en français, et à n’importe quel moment ; mieux, après la prière du matin.

 « Ô Allah, réserve ma part, en ce mois-ci, dans les bénédictions qu’il porte, aplatis mon chemin vers les bienfaits qu’il porte, et ne me prive pas de la réception de ses bienfaisances, ô Toi Qui guides vers la Vérité évidente ».

Source : Mafâtihoul Djinâne d’Abbas Qoummi

 QUESTION-REPONSE

 

Q : Ma mère était malade pendant 13 ans environ. Elle était donc privée du jeûne et je sais pertinemment que la privation de cette obligation était due à son besoin d’utiliser le médicament. Je vous prie de nous éclairer. Doit-elle rattraper le jeûne qu’elle avait raté ?

R : Si son incapacité de faire le jeûne était occasionnée par la maladie, elle n’a pas à rattraper le jeûne qu’elle avait raté.

 

Source : Guide pratique du musulman de Sayyid Ali Khaménei

 

LES PRIERES SUREROGATOIRES (NAWAFIL)

 

20e nuit (de lundi à mardi) 8 rakahs : Fatiha + une sourate de son choix.

NB : On lance le Salam après chaque 2 rakahs. A défaut des sourates indiquées, on peut réciter les sourates (chapitres) qu’on connaît, ou qu’on maîtrise, et même se contenter du nombre de rakahs qu’on a pu faire.

 

Source : Mafâtihoul Djinâne d’Abbas Qoummi


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