HomeOmbre et lumièreNOUVEL AN : Ce que je souhaite pour le Burkina

NOUVEL AN : Ce que je souhaite pour le Burkina


Cher amis, comme le veut la coutume, je m’en vais, en ce début d’année, vous souhaiter mes meilleurs voeux. Puisse le nouvel an nous accompagner dans la paix et dans la joie à travers une santé solide. Que chacun de nous voie la réalisation de ses vœux les plus chers ! Comme vous le savez, chers amis, l’année qui vient de s’écouler, aura été des plus épouvantes pour notre pays ; en témoignent les multiples attaques terroristes meurtrières enregistrées. En effet, d’Est en Ouest, du Nord au Centre du pays, les forces du mal font parler d’elles presque chaque jour que Dieu fait. Quand ce ne sont pas des commissariats de police ou des postes de gendarmerie, ce sont des postes forestiers ou douaniers qui sont pris pour cible. Et comme pour ne rien arranger, les malfaiteurs des temps modernes que l’on appelle à tort « djihadistes », ont développé un nouveau procédé d’attaques, qui consiste à déposer des mines ou à prendre en embuscade les Forces de défense et de sécurité (FDS) si fait qu’à ce jour, ils sont nombreux nos braves soldats qui ont perdu la vie. Le dernier cas en date a été enregistré dans le Sourou, plus précisément dans la commune rurale de Toéni où une dizaine de gendarmes ont péri alors qu’ils étaient en opération de ratissage. Et ce n’est pas tout. Chers amis, l’année 2018 aura été riche en revendications sociales. En effet, rares sont les semaines ou les mois qui se sont écoulés sans que des syndicats ne donnent de la voix. Ce qui me paraît tout à fait normal. Car chaque corporation réclame une amélioration de ses conditions de vie et de travail.

Acceptons, de nous parler

C’est d’ailleurs l’objectif premier que se fixe tout syndicat dès sa création. Je n’ai donc rien à dire sur ce point précis. Seulement, je souhaite que la nouvelle année soit moins agitée sur le front social. Pour cela, je demande aux dirigeants qui, je le sais, ont consenti d’énormes efforts, de se montrer toujours ouverts. Car, sans l’accompagnement et l’engagement soutenus de ces derniers, le pays tournera toujours au ralenti. Il faut donc éviter les bras de fer qui, à mon avis, sont préjudiciables à l’économie déjà poussive de notre pays. Aux syndicats aussi d’éviter les positions maximalistes et de tenir compte du contexte socio-économique dans lequel vit notre pays. Je le dis d’autant plus qu’il ne sert à rien de revendiquer de meilleures conditions de vie et de travail si notre pays n’est pas en sécurité. Voyez vous ? Sachons raison garder. Pendant que les terroristes nous frappent, si l’on passe le temps à se battre, cela ne fera que leur affaire. Or, personne, je dis bien personne d’entre nous, n’a intérêt à voir brûler ce pays que nous aimons tous. Donnons-nous la main et acceptons, quelle que soit la situation, de nous parler. Car, comme aimait à dire mon grand-père, il n’y a de problème sans solution quand on accepte de s’asseoir autour d’une table de négociations, pour autant que soient de bonne foi, tous les acteurs. Cela dit, je souhaite que 2019 soit une année de paix, de stabilité, de prospérité et de … Chacun de nous peut y ajouter tous les mots qu’il veut. Et j’espère qu’avec l’état d’urgence qui a été décrété par les autorités, les lignes vont bouger. Que Dieu protège le Burkina ! Bonne et heureuse année à tous et à toutes.

« Le Fou »


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