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OPERATIONS DE CONTROLE DES VEHICULES D’ETAT : 18 véhicules fond rouge en fourrière


 

Des opérations  de contrôle des véhicules de l’Etat ont eu lieu les 20 et 21 octobre 2017 dans les  villes  de Kaya, Koudougou, Dédougou, Bobo-Dioulasso et  Ouagadougou.     Au cours  de ces  opérations, 499 véhicules  ont été  contrôlés. Dix-huit d’entre eux  ont été mis en fourrière, faute de documents en règle. Cette opération a été initiée par  la Direction générale des affaires  immobilières et de l’équipement de l’Etat (DGAIE).

Les voies publiques,   les carrefours, les grands axes  et les lieux mondains (cabarets, buvettes, bars, chambres de passe),  et  restaurants ont été pris d’assaut par des éléments de la Gendarmerie nationale, de la Police nationale et de la Police municipale dans la nuit du  20 et dans la journée du  21 octobre 2017, dans cinq  villes du Burkina.  Il s’agit des villes  de Kaya, Koudougou,  Dédougou,  Bobo-Dioulasso   et  Ouagadougou. Objectif, contrôler la conformité des documents  exigés  pour  l’utilisation des véhicules   de l’Etat,  communément appelés  fond rouge.    A Ouagadougou, le rond-point de la Patte d’Oie, celui des Nations unies et plusieurs autres carrefours   ont été les points de contrôle. Au cours de la première phase  de cette opération qui s’est déroulée  le 20 octobre 2017, de 21h à 24h,   76 véhicules ont été contrôlés.   Deux d’entre eux  ont été admis en fourrière, faute  de doucements en règle des utilisateurs. Dans la matinée du 21 octobre 2017,  175 véhicules ont été  contrôlés  et 8  ont connu le même sort.  Sur l’ensemble des villes où ces  opérations ont eu lieu, 493 véhicules  ont été contrôlés  et 18 admis en fourrière.   Dans l’ensemble, a indiqué  Edith Belem/ Damiba, directrice générale des Affaires  immobilières et de l’équipement de l’Etat (DGAIE), on   note une  satisfaction globale puisque les opérations se sont déroulées sans incident majeur.

2 000 véhicules  ont été  déclassés entre mars 2016 et  septembre 2017

Si la grande partie des utilisateurs contrôlés  se sont prêtés à l’exercice, deux   ont pris la poudre d’escampette avant d’être arrêtés et contrôlés.    Certains  utilisateurs ont  également déploré  des  insuffisances, dans le cadre de ces opérations.  Parmi eux, Issaka Kiemdé de la division dépannage de la SONABEL  qui a dit avoir les documents à jour, mais a été arraisonné par la Police municipale alors qu’un peu plus tôt, il avait été contrôlé et relaxé par la Gendarmerie nationale.   Mais qu’à cela ne tienne, ces opérations ont pour objectif, a indiqué la DGAIE,  Edith Belem/Damiba, de sensibiliser les usagers afin qu’ils comprennent  la nécessité d’utiliser à bon escient les véhicules qui leur sont affectés dans le cadre de leur fonction. De  mars 2016 à septembre 2017, a-t-elle confié,  2 000 véhicules  ont  été déclassés  du parc automobile de l’Etat, à cause  de leur  dégradation  prématurée due   à un mauvais entretien.

En rappel, ce type d’opération avait été mené les 8 et 9 juillet 2016  dans les villes de Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Koudougou, Ouahigouya et Fada N’Gourma. Après deux jours de contrôle, 249  véhicules avaient été contrôlés  et 16  mis en fourrière. Sur ces 16 véhicules  mis en fourrière, 3 y sont toujours parce que les contrevenants n’ont pas exprimé le  besoin de les retirer, certainement à cause de  leur état dégradé.

Issa SIGUIRE

Bon à savoir

Les  pièces à contrôler

 L’ordre de mission (durée de validité = 15 jours) exception faite aux corps de contrôle et équipes de suivi-évaluation dont la durée est de 21 jours ;

Le laissez-passer (durée de validité voir sur document) valable dans la circonscription administrative de rattachement du véhicule ;

Le permis de conduire ;

Le certificat ou note d’affectation (valable dans la circonscription administrative de rattachement du véhicule).

Signataires de l’ordre de mission : 

Le SG du gouvernement pour les membres du gouvernement ;

– Le ministre ou le SG du ministère ;

– Le président  ou  le SG  de l’institution ;

– Le DG ou le PCA  de l’EPE pour le personnel de sa structure ;

– Le gouverneur ou le SG du gouvernorat (pour son personnel et pour les structures déconcentrées dans la Région);

– Le haut-commissaire ou le SG de la province (pour son personnel et les structures déconcentrées dans la province);

– Le préfet (pour son personnel et les structures déconcentrées de son département) ;

– Le président  ou le SG  du Conseil régional (pour les collectivités territoriales);

– Le  directeur du Parc automobile de l’Etat ou son mandataire (pour les véhicules du Parc Central).

– Le signataire du laissez-passer  est l’Autorité Supérieure de Contrôle d’Etat et de Lutte contre la corruption.

 Ni l’ordre de mission ni le laissez-passer n’autorise le stationnement  d’un véhicule devant les lieux mondains, c’est-à-dire les bars, maquis, cabarets et autres.

  Les véhicules d’astreinte   tels que les ambulances, ceux de l’ONEA, de la SONABEL, de l’ONATEL  ne sont pas contrôlés a priori, car ils ont des laissez-passer permanents  et sont identifiables par le sigle  ou le logo de leur structure.

 Mais en cas de stationnement devant un lieu mondain, le contrôle s’impose dans les mêmes conditions que les autres véhicules.

 Aucun signataire d’ordre de mission ne peut signer pour lui-même  son ordre de mission.  L’utilisation d’un véhicule en dehors des heures ouvrables et  au-delà des limites communales  sans pièces justificatives  et le transport de personnes étrangères ne sont pas autorisés.

Source : Document de presse

 

 

 

 

 

 

 


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