HomeA la unePASCAL ZAÏDA A PROPOS DE LA GOUVERNANCE DU MPP : « Diriger un pays exige des valeurs d’écoute et d’honnêteté »

PASCAL ZAÏDA A PROPOS DE LA GOUVERNANCE DU MPP : « Diriger un pays exige des valeurs d’écoute et d’honnêteté »


Le Cercle d’expression démocratique (CED) a organisé, le samedi 30 juin 2018, au palais de la jeunesse et de la culture Jean Pierre Guingané de Ouagadougou,  son Assemblée générale. L’ordre du jour de cette rencontre entre Pascal Zaïda et  ses militants  a porté sur  l’évaluation  de la gouvernance à mi-parcours du pouvoir actuel.

 

 Pascal Zaïda a dénoncé une gestion chaotique  de la gouvernance  du pouvoir actuel    et invité les Burkinabè  à se mobiliser face à ce qu’il considère comme une  incapacité de  nos   dirigeants à sortir  notre pays  de son marasme et à traduire  ses profondes aspirations. Le président du Cercle d’expression démocratique (CED)  a volé dans les plumes du pouvoir samedi dernier, lors de cette  Assemblée générale (AG) aux allures de meeting politique.  Sécurité, justice, politique nationale. Tout a été passé au peigne fin par Pascal Zaïda qui,    dans son exposé,   a fait un réquisitoire sévère contre la gestion  de Roch Marc Christian Kaboré, qu’il a jugée chaotique   et a invité les Burkinabè à prendre leurs responsabilités face au MPP et alliées qui s’illustrent par leur incapacité à instaurer le  dialogue et à mettre en œuvre des valeurs républicaines telles que  l’acceptation de la  contradiction, le respect  des opinions plurielles, le refus  d’assumer  la responsabilité historique. «En lieu et place, nous assistons, avec ce pouvoir, à  la culture de la haine, de la division, de la vengeance et de l’intolérance», a-t-il déclaré. Ajoutant  que la croissance dont parle le régime, ne profite pas aux Burkinabè  qui, à l’en croire, souffrent de la pauvreté. Quant à la fronde sociale qui a lieu  en ce moment dans notre pays, Pascal Zaïda a affirmé que cela est la conséquence logique d’une politique sociale aventuriste et d’une incapacité notoire à pouvoir engager  un dialogue honnête  et sincère avec les syndicats. «Et cela ne nous étonne guère pour  ces démagogues de tout acabit qui n’ont jamais compris  que diriger un pays exige des valeurs d’écoute  et d’honnêteté», a-t-il indiqué. Au chapitre des droits et des libertés d’expression, le CED  a fustigé l’arrestation du Web-activiste Naïm Touré qui, à l’en croire, constitue un recul grave de la démocratie dans notre pays. «Cette tentative de museler la liberté d’expression et de manifestation, ne  prospèrera pas pendant longtemps, car toute dictature, fut-elle vernie de démocratie, ne prospèrera pas pendant longtemps»,  a martelé le président du CED. L’instrumentalisation de la Justice, l’insécurité, les détournements de deniers publics, les surfacturations étaient, entre autres aspects,  développés par Pascal Zaïda à cette AG  qui a rassemblé des milliers de ses partisans et devant lesquels il a  invité le peuple burkinabè à prendre ses responsabilités. «Responsabilité qui veuille que tout  prétendant à la magistrature suprême passe forcément par nous. Car l’avenir de notre pays se construira avec nous tous. Il le sera, bien évidemment, sans les charlatans  des chimères  et les spécialistes de l’incertain et du flou»  a-t-il conclu.

Seydou TRAORE

 


No Comments

Leave A Comment