HomeOmbre et lumièrePASCAL ZAIDA, COORDONNATEUR NATIONAL DU CED : Il est temps (…) que Blaise Compaoré soit le premier à fouler le sol burkinabè sans être inquiété

PASCAL ZAIDA, COORDONNATEUR NATIONAL DU CED : Il est temps (…) que Blaise Compaoré soit le premier à fouler le sol burkinabè sans être inquiété


 Le Cadre d’expression démocratique (CED)  était en Assemblée générale le  22 avril 2017 à Ouagadougou.  A l’issue des travaux, les premiers responsables dudit cadre ont exprimé leurs inquiétudes par rapport à la situation actuelle du Burkina Faso. Ils ont exprimé la nécessité du retour au bercail de tous les exilés politiques à commencer par Blaise Compaoré.

 

 La situation  nationale  du Burkina Faso était au cœur des échanges à l’Assemblée générale du Cadre d’expression démocratique (CED),  le 22 avril dernier au Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) à Ouagadougou. A l’issue de la rencontre,  ils ont émis le vœu que les exilés  politiques, notamment ceux du dernier gouvernement de Blaise Compaoré rentrent  au pays.  «  C’est la première fois dans l’histoire de ce pays que des Burkinabè sont contraints  à  s’exiler pour des faits politiques.  Il est temps qu’on mette fin à cela et que  tout le monde rentre. Et que ceux qui doivent répondre devant la Justice puissent répondre et que Blaise Compaoré soit le   premier à fouler le sol burkinabè  sans être inquiété. S’il y a des faits qui  lui sont  reprochés de façon objective,  qu’on puisse l’interroger », a dit Pascal Zaïda, coordonnateur national du CED.  Pour lui,  Pour que le Burkina Faso soit un pays de justice  équitable, il faut que la Haute cour de justice dise le droit, rien que le droit lors  du procès contre le dernier gouvernement de Blaise Compaoré le 27 avril prochain. « C’est  un procès politique qui serait intenté et nous  leur demandons de dire le droit, rien que le droit.  Nous  voulons que les décisions qui vont sortir de ce procès ne soient  pas des décisions  politiques pour faire plaisir à un clan donné », a-t-il indiqué.

Signalons que l’Assemblé générale entre dans le cadre  d’une démarche entamée depuis septembre 2016.    Une  démarche qui a pour objectif, selon Pascal Zaïda,  de faire apaiser les cœurs.  

 

Issa SIGUIRE

 

 


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