HomeA la unePAUL KABA THIEBA A PROPOS DU PNDES : « Ce nouveau référentiel est la voie que compte suivre le gouvernement pour transformer le Burkina Faso»

PAUL KABA THIEBA A PROPOS DU PNDES : « Ce nouveau référentiel est la voie que compte suivre le gouvernement pour transformer le Burkina Faso»


Dans le programme quinquennal du président Roch Marc Christian Kaboré, il  a été prévu la réalisation d’un Plan national de développement économique et social (PNDES). Afin de faire comprendre aux différentes populations du Burkina Faso les objectifs et les avantages de ce plan, le chef du gouvernement a entamé une tournée dans les treize régions, depuis le 10 septembre dernier. Ladite tournée va s’étendre jusqu’au 10 octobre 2016. A Gaoua dans la province du Sud-Ouest, le Premier ministre qui était à sa première sortie dans cette région, le 24 septembre 2016, a animé sans langue de bois une conférence publique sur le PNDES, en présence des fils et filles de cette région.

 

La salle de l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Gaoua a refusé du monde le 24 septembre dernier. Pour cause, le Premier ministre rencontrait les fils et les filles de cette région pour parler du PNDES. Des éloges sur la politique de gestion du pays par le gouvernement actuel, la volonté du président Roch  Marc Christian Kaboré de faire du Burkina Faso un pays émergent, particulièrement la construction d’infrastructures dans la ville de Gaoua qui abritera les festivités de l’indépendance en 2017. Ce sont là, quelques messages qu’a, d’entrée de jeu, véhiculés le Premier ministre, avant de se

prononcer sur la question du PNDES, l’objet de sa visite dans cette région. Du coup, on se croirait à un meeting du MPP. Les échanges se sont déroulés dans une ambiance bon enfant, et la population du Bafouji n’est pas passée par quatre chemins pour confier au Premier ministre ses préoccupations. Le PNDES, selon le Premier ministre Paul Kaba Thiéba, est le dernier né des plans de développement au Burkina Faso parmi tant d’autres. Ce dernier, instauré par le président Kaboré dans son programme présidentiel quinquennal, est celui qui va sortir le pays de la pauvreté. Et ce plan, a poursuivi le Premier ministre, est la voie que le gouvernement compte suivre pour transformer le Burkina Faso dans les volets éducatif, économique, sanitaire et infrastructurel. D’une durée de cinq ans, selon le chef du gouvernement, ce plan qui comprend trois axes dont l’amélioration de la gouvernance, celui du capital humain et la transformation structurelle de l’économie, va coûter 15 400 milliards de F CFA. Cette somme est prévue pour être atteinte grâce à l’investissement propre de l’Etat, aux dons venant de pays étrangers, aux financements par des partenaires publics, privés et des appels à marchés. L’objectif de ce nouveau plan, à en croire le Premier ministre, est de mettre fin à la pauvreté que l’ancien gouvernement n’a pas pu freiner, malgré quelques plans qu’il avait instaurés dont le dernier est la SCADD. « Nous comptons réduire les inégalités sociales, créer plus d’emplois pour les jeunes et mettre le pays sur un chantier de croissance forte, durable et inclusive. Voilà pourquoi nous sollicitons l’engagement fort des Forces vives du Sud-Ouest dans ce plan », a-t-il dit. Pour leur part, les populations de la région n’ont pas hésité à poser des questions pertinentes au Premier ministre. Pouvez-vous donner l’assurance que la première promotion de l’Université de Gaoua défilera dans le cadre du 11 décembre 2017? A quand les travaux de bitumage de la route Orodara-Banfora-Gaoua-Batié ? Qu’en est-il de la construction des barrages de Ouessa, de la Bougouriba et du Noumbiel ? Que faire pour rattraper le retard dans les universités publiques ?  Que ferez-vous pour lutter contre l’incivisme au Faso? Quelle solution envisagez-vous pour que les zones de Batié et de Dano aient accès à la couverture médiatique par la RTB 2 Gaoua ?. « Les travaux de bitumage de la route Gaoua-Batié débuteront en 2017 et ceux de Batié-Boussoukoula pour 2018 », a répondu le chef du gouvernement. Quant aux questions des spécialistes en chirurgie et gynécologie qui font défaut dans le Centre régional de santé de Gaoua, Paul Kaba Thiéba  a estimé que c’est une question urgente qu’il faut résoudre dans un bref délai. « Si tout se passe bien, un accord sera signé avec les enseignants des universités pour rattraper le retard dans les universités publiques », a-t-il ajouté. Face à d’autres préoccupations soulevées, le chef du gouvernement a dit prendre note et travaillera avec le reste du gouvernement pour trouver des solutions. Cependant, il a invité les Burkinabè à consentir des sacrifices pour que le pays atteigne 8% de croissance en 2020. Ces échanges ont été organisés par la Coordination des mouvements et associations pour la Vulgarisation du programme du président (CMA/VPP).

Il faut noter que lors de sa première visite dans le Sud-Ouest, le Premier ministre a fait un arrêt de quelques heures à Léo dans la Sissili, le 23 septembre 2016, pour présenter le PNDES et encourager les militants du groupe parlementaire du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) qui ont tenu leurs 2e Journées parlementaires dans cette localité sous le thème : « La problématique de l’emploi au Burkina Faso, enjeux et perspectives. Quelle contribution du groupe parlementaire MPP ? ».

 

Valérie TIANHOUN

 

 


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