HomeOmbre et lumièrePOLEMIQUE AUTOUR DU CODE ELECTORAL : Le CISAG contre « les intoxications par la mauvaise information »

POLEMIQUE AUTOUR DU CODE ELECTORAL : Le CISAG contre « les intoxications par la mauvaise information »


Afin de se prononcer sur la situation nationale, le Conseil d’information et de suivi des actions du gouvernement (CISAG) a animé une conférence de presse le mardi 4 septembre 2018. Celle-ci a eu lieu au Centre national de presse Norbert Zongo (CNP-NZ) et a porté sur le nouveau Code électoral et la question sécuritaire.

Les débats que suscite le nouveau Code électoral et particulièrement le vote des Burkinabè de la diaspora et la question sécuritaire, ont constitué le menu d’une conférence de presse initiée par le Conseil d’information et de suivi des actions du gouvernement (CISAG), le 4 septembre dernier, au CNP-NZ. Au sujet du Code électoral, Issaka Ouédraogo, président du CISAG, indique que sa structure s’insurge contre ceux qui veulent s’exprimer au nom des Burkinabè de la diaspora qui auront désormais le droit de voter. Ajoutant « qu’ils sont suffisamment avertis pour dire au pouvoir en place que la décision prise ne les arrange pas ». Poursuivant sur cette question, il fait savoir que personne ne jetterait une pierre à l’opposition si elle s’en tenait aux critiques des propositions et solutions que le gouvernement préconise pour la délivrance des documents retenus pour les votes à venir. Et le CISAG de relever qu’il revient aux autorités en place d’expliquer aux populations les nouvelles dispositions du Code électoral en faisant prendre les dispositions idoines pour la délivrance de la Carte nationale d’identité burkinabè (CNIB) et du passeport.  Pour Issaka Ouédraogo, il s’agira ainsi d’éviter « les intoxications par la mauvaise information ou la divulgation d’informations erronées, avec ce qui peut s’en suivre comme conséquence ». Tout en soulignant qu’il ne faut surtout pas se tromper d’adversaires parce que, selon le CISAG, le problème des Burkinabè en ce qui concerne les votes, ne réside pas dans les documents de votation. Il est ailleurs, font savoir les responsables du CISAG selon qui il faut aller le rechercher dans la crédibilité des leaders politiques. Dans un second temps, il faut le rechercher aussi dans les solutions que ces acteurs politiques apportent aux problèmes des populations, indique le président Issaka Ouédraogo. Concernant l’aspect sécuritaire, le CISAG déplore les attaques récurrentes et dénonce la barbarie des forces du mal. Tout en invitant les acteurs politiques de l’opposition et de la majorité à plus de hauteur de vue, de patriotisme et de solidarité en privilégiant l’intérêt national. Se prononçant sur l’arrestation de Safiatou Lopez, le président du CISAG veut d’abord savoir si elle a agi en tant que membre ou responsable de la société civile ou comme individu. Et de poursuivre qu’à ce sujet, le CISAG ne va pas se prononcer jusqu’à ce que la situation soit clarifiée.

Antoine BATTIONO

 


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