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Projet d’attentat à Ouaga : le ministère de la Défense était visé

L’arsenal dont disposaient les présumés terroristes qui vivaient retranchés dans une villa à Rayongo, suscite des questions quant aux cibles qui étaient visées. Dans sa conférence de presse du 23 mai dernier, le procureur du Faso, Maïza Sérémé, a évoqué, sans donner de détails, les cibles que visaient les terroristes qui projetaient des attaques d’envergure dans la capitale dans le courant du mois de juin prochain. Elle a parlé de « cibles importantes ». Mais selon certaines sources sécuritaires, et en attendant les conclusions de l’enquête, le ministère de la Défense était notamment visé.

 Villa de Rayongo : les enquêteurs font vider les WC

 Selon nos informations, les WC de la villa de Rayongo où les présumés terroristes ont été neutralisés par l’Unité spéciale d’intervention de la gendarmerie nationale (USIGN), le 22 mai dernier, ont été vidés à la demande des enquêteurs. Cette opération a eu lieu le mercredi 23 mai dans la journée. Que cherchent les enquêteurs dans les résidus des WC de la villa ? Question difficile à répondre mais, selon toute vraisemblance, les « miniers » pensent que les terroristes ont pu y jeter des pièces à conviction importances.

 Enfants et jeunes en situation de rue : le ministère de la Femme va bientôt sévir

 Le phénomène des enfants et jeunes en situation de rue préoccupe Marie Hélène Laurence Ilboudo / Marchal,  ministre de la Femme, de la solidarité nationale et de la famille. Du moins, c’est ce que dit ce communiqué qu’elle a signé.

 « Le ministère de la Femme, de la solidarité nationale et de la famille, en tant que département en charge de la protection des droits des enfants, est préoccupé par  l’ampleur que prend le phénomène des enfants et des jeunes en situation de rue au Burkina Faso. Des enquêtes menées par les services compétents, il ressort que la première occupation des enfants dans la rue, est la mendicité avec 4 226 cas récencés soit 46,6 % de la population cible. En outre, les statistiques révèlent que 10% de l’effectif total soit 897 enfants âgés de 0 à 5 ans, sont généralement utilisés par des mères pour mener la mendicité. Au regard de cette situation inquiétante qui met en péril la santé, l’éducation et le bien –être des enfants, la ministre de la Femme, de la solidarité nationale et de la famille, voudrait rappeler  que, conformément aux lois et textes en vigueur, la présence des enfants dans la rue, est répréhensible.   Au nombre de ces dispositions règlementaires interdisant la mendicité, on peut citer : le Code pénal ; la loi n°029-2008/AN du 15 mai 2008 portant lutte contre la traite des personnes et les pratiques assimilées ; la loi n°11/64/AN du 29 juillet 1964 portant règlementation de la circulation des mineurs, de leur fréquentation dans les débits de boissons, bars-dancing, salles de cinéma et de spectacles ; le décret n°2016-504/PRES/PM/MFPTPS/MS/MFSNF du 09 juin 2016 portant détermination de la liste des travaux dangereux interdits aux enfants. Il est  plus que jamais urgent de veiller au strict respect de ces dispositions. Le ministère saisit l’occasion pour inviter les parents à s’investir davantage dans l’éducation et l’encadrement des enfants et à faire de nos familles, des socles forts de notre société. Dans les prochains jours, des actions vigoureuses seront entreprises pour le respect strict de la réglementation, et ce, de concert avec les autres acteurs concernés. Aussi, l’opinion publique est-elle invitée à jouer son rôle déterminant de veille pour accompagner la volonté des pouvoirs publics de mettre un terme à ce fléau qui compromet l’avenir de nos enfants ». 

 Affaire Thomas Sankara : le juge François Yaméogo bientôt à Paris

 Le juge François Yaméogo qui suit le dossier Thomas Sankara, se rendra bientôt à Paris dans le cadre de l’instruction dudit dossier. Du côté français et selon nos informations, le vice-président du Tribunal de grande instance de Paris, Cyril Paquaux, a auditionné plusieurs personnalités pour établir l’implication ou non de la France dans l’assassinat de Sankara. Parmi les experts et journalistes entendus, on compte Bruno Jaffré, fondateur du site thomassankara et auteur de plusieurs œuvres sur le leader de la révolution burkinabè.

  Présidentielle de 2020 : Eddie Komboïgo « peaufine sa stratégie »

 C’est la Lettre du Continent du 23 mai 2018 qui donne l’information : « Très inspiré par Patrice Talon, l’homme d’affaires, Eddie Komboïgo, peaufine sa stratégie pour la présidentielle de 2020 ». Pour la LDC, pour atteindre son objectif, l’actuel président du CDP devra « fédérer toutes les mouvances » au sein de son parti. « A défaut de remporter la présidentielle, Eddie Komboïgo entend faire élire le maximum de députés lors des législatives » pour « pousser le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) de Roch Marc Christian Kaboré à une cohabitation ».

  CDP : toujours des embrouilles autour des nouveaux textes

 Les nouveaux textes régissant la vie du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), se font attendre. Selon nos informations, les textes révisés divisent au sein du parti dont le nouveau bureau compte des membres qui sont décidés à plier bagage.

 

 Politique nationale : un nouveau parti bientôt présenté

 Le 2 juin 2018, la famille des partis et formations politiques va s’agrandir. En effet, selon nos informations, un nouveau parti officialisera sa naissance à cette date, dans la salle de conférences du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC). Joints par téléphone, les responsables du parti n’ont pas souhaité, du moins pour l’instant, révéler le nom de leur parti.

 Quand le magazine « Votre Santé » fait un bébé à un couple

 Il n’est pas rare de recevoir des félicitations  et encouragements des lecteurs et surtout des patients qui, à travers le magazine « Votre santé » des Editions « Le Pays », ont pu  trouver solution à leur problème de santé ou ont pu entrer en contact avec un spécialiste. Le fait très spécial vient de se produire. En effet, un couple qui n’arrivait pas à avoir d’enfant depuis 5 ans  après le mariage, a trouvé une solution à son problème et ce, après avoir lu l’interview d’un chirurgien urologue, réalisée et publiée dans ledit magazine. Ce couple est entré en contact avec le chirurgien qui lui a apporté l’assistance nécessaire.  Le  couple, tout heureux, a félicité et encouragé le magazine pour son travail.

 Conseil supérieur de la magistrature: des magistrats révoqués

 Ceci est un communiqué signé de la secrétaire permanente du Conseil supérieur de la magistrature, Victoria Ouédraogo/Kibora. Il est daté du 21 mai 2018.

« Le Conseil supérieur de la magistrature, en sa formation disciplinaire, a tenu sa troisième session du 14 au 21 mai 2018. Avant de se pencher sur les dossiers inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a pris acte de l’arrêt n°060 du 11 mai 2018 du Conseil d’Etat ordonnant le sursis à exécution de la décision n°002 du 22 novembre 2016 de la Présidente du Conseil supérieur de la magistrature, ayant rendu opérationnelle la Commission d’enquête. Il a cependant constaté que ledit arrêt concerne une Commission d’enquête qui a fini ses travaux depuis juillet 2017 et n’existe plus. En l’absence d’incidence de l’arrêt concerné sur la tenue de ses sessions en cours, le Conseil a décidé par conséquent, de poursuivre ses travaux. Il a, en outre, rapporté les décisions n°2018-001 CSM/CAB du 04 mai 2018 et n° 2018- 002/CSM/CAB du 15 mai 2018 portant récusation de magistrats, prises  par la Présidente du Conseil supérieur de la magistrature en cette qualité. Examinant les douze (12) dossiers inscrits à son ordre du jour, le Conseil  de discipline a, à l’issue de ses délibérations, mis hors de cause cinq (5) magistrats et prononcé à l’égard des autres des sanctions allant du blâme à la révocation. Les magistrats concernés par les procédures disciplinaires ont été informés de leur droit de recours qui court à compter de la notification à eux faite de la décision du Conseil de discipline en la forme administrative ».

  Lutte contre le terrorisme : le MBDHP invite ses militants à la mobilisation

 La lutte contre le terrorisme est une affaire de tous au Burkina. C’est ce que l’on comprend par ce communiqué du Mouvement burkinabè des droits de l’Homme et des peuples (MDHP) : « Dans la nuit du 21 au 22 mai 2018, des éléments de l’Unité spéciale d’intervention de la gendarmerie nationale (USIGN) ont effectué une opération à Ouagadougou, dans le quartier de Ragnongo. De sources officielles, cette opération a coûté la vie à trois (3) terroristes présumés et fait cinq (5) blessés dont un (1) civil. Elle a également permis l’arrestation d’un présumé terroriste ainsi que la saisie d’un important armement.  Fort malheureusement, cette opération s’est aussi soldée par la mort du Maréchal des Logis-Chef, François de Salle Ouédraogo.  Le terrorisme a donc, une fois de plus, endeuillé des Burkinabè. Le MBDHP, en ces moments particulièrement douloureux, présente ses condoléances les plus attristées à la famille du gendarme décédé ainsi qu’à l’ensemble des forces de défense et de sécurité de notre pays. Il souhaite un prompt rétablissement aux personnes blessées. Le Mouvement salue le courage des éléments de l’USIGN dont l’intervention a certainement permis de sauver de nombreuses vies. Il les exhorte à poursuivre leurs actions de protection des personnes avec professionnalisme et dans le respect des règles de l’Etat de droit.  Le MBDHP appelle l’ensemble de ses militantes et militants à la vigilance et à contribuer à la lutte contre les actes terroristes qui ôtent des vies et plongent la Nation dans une profonde désolation ».

 Samba : l’association Club des amis journalistes organise la première édition des « Journées ma commune »

 Dans sa volonté de contribuer à l’effort national de développement communautaire, lequel développement ne saurait se faire sans la contribution des forces vives, l’association Club des Amis Journalistes (C.A.J.) organise, le samedi 26 Mai 2018, la première édition des «Journées Ma Commune» (J.M.C.). Cette initiative se tiendra dans la commune rurale de Samba dans le Passoré. Elle vise à amener les ressortissants, en particulier les jeunes, à se démarquer des conflits politiques et des querelles familiales et à s’engager pour le développement durable de leur commune.

  Jubilé d’or du CAMES : la fête peut commencer

 

Le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) célébrera son cinquantième anniversaire, du 28 mai au 1er juin 2018 à Ouagadougou. La célébration du jubilé d’or va accueillir plusieurs participants invités, en provenance des 19 Etats membres du CAMES et d’ailleurs. Il s’agit des ministres en charge de l’Enseignement supérieur, d’experts, d’universitaires de renom, de partenaires, de responsables d’établissements publics et privés d’enseignement supérieur, de représentants d’entreprises. La célébration officielle a été placée sous le très haut patronage du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.

  Emprunt obligataire de 75 milliards de F CFA pour le Burkina : le banquier Idrissa Nassa va conduire les opérations

 Le banquier, Idrissa Nassa, fondateur et patron du groupe Coris Bank International, a été désigné par l’Etat burkinabè, comme chef de file de l’emprunt obligataire de 75 milliards de F CFA, lancé sur le marché de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Coris Bourse se chargera donc du pilotage de cette opération. Cette institution a jusqu’au 31 mai prochain pour mobiliser les investisseurs de la sous-région de cet emprunt rémunéré à 6,50% pour une durée de sept ans.

 

 

 

 

 

 

 


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