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 Allégations d’agressions homosexuelles: Safiatou Lopez Zongo et Hervé Ouattara condamnés

 Safiatou Lopez Zongo et Hervé Ouattara ont été condamnés, hier jeudi 2 août, par le TGI de Ouagadougou, pour avoir diffamé sur Facebook, l’imprimeur Jean Marc Bonato, présumé auteur d’agressions homosexuelles. Les deux leaders de la société civile ont été condamnés à payer 150 000 F CFA d’amendes, assortis de sursis, à supprimer de leurs comptes Facebook les publications incriminées et à verser 500 000 F CFA au titre des dommages.

 Quartier Zongo de Ouagadougou : 2 conseillers municipaux et 2 démarcheurs arrêtés pour vente illicite de parcelles

 L’information a été rapportée par nos confrères de Savane Fm. Quatre personnes dont deux conseillers municipaux et deux démarcheurs, ont été mis aux arrêts dans l’arrondissement 3 de la commune de Ouagadougou. Elles seraient impliquées dans une vente frauduleuse de parcelles. « Les membres de ce groupe ciblaient les parcelles qui ne sont pas encore attribuées dans le quartier Zongo et les vendaient dans la clandestinité », relèvent nos confrères qui ajoutent que « le groupe détenait des cachets destinés à l’établissement des documents de ces parcelles ». Par ailleurs, il nous revient qu’une partie des membres de ce groupe est en fuite.

 

 

 Sécurité islamique à Pouytenga: Nachroul Islam perd son procès face à Sidwaya

 « Le quotidien public Sidwaya a remporté jeudi, son procès face à l’association Nachroul Islam qui l’accusait de diffamation et de dénonciation calomnieuse, à propos de la mise en place d’une sécurité dite islamique, ayant suscité une forte polémique en mars dernier, au Burkina Faso », a rapporté l’Agence d’information du Burkina (AIB).  « Le tribunal a jugé la plainte de Nachroul Islam irrecevable pour défaut de personnalité juridique. En effet, lors des débats, la partie adverse avait assuré que l’Association n’avait plus d’existence juridique depuis décembre 2017, vu qu’elle ne s’est pas conformée aux dispositions de la nouvelle loi régissant les associations, adoptée sous la Transition », rapporte l’agence.

 Changement de dénomination de l’Hôpital Blaise Compaoré : « On ne se légitime pas en travaillant à diaboliser l’autre », selon Pascal Zaida

 

Ceci est une déclaration datée du 02 août 2018 et signée de Pascal Zaida : « Après coup, on note que pendant la Transition, la torpille systématique du régime déchu de Blaise Compaoré se justifiait par la volonté de distraire et de piller au calme, ou plus encore par la volonté de diaboliser tous ceux qui ont refusé d’embarquer dans le train de la transmission du pouvoir. Aujourd’hui, le régime aux abois du MPP ne fait que nous ramener à ce contexte où il y aurait des vertueux  et des ignobles. Il s’engage dans un révisionnisme de notre histoire. Débaptiser l’hôpital Blaise Compaoré est une bêtise sans précédent. Il y a tellement de choses à faire pour se réduire à cette volonté d’effacer ce pan de notre histoire. Ange ou démon, Blaise Compaoré, pendant 27 ans, a compté dans notre histoire et pour cela, nous lui devons,  au même titre  que ses collaborateurs d’alors, des choses. Le camp Baba Sy, le plateau Omnisports Simon Compaoré et biens d’autres seront probablement rebaptisés (Camp Général… Gilbert Diendéré et le Plateau Omnisports Colonel Yac) si d’aventure le vent change de direction.  Je le dis et je le répète, on ne construit pas une nation, une histoire sur la base de la  navigation au gré des humeurs ou des envies des dirigeants ».

 

 SONABEL  de Dédougou : les guichets fermés depuis quelques jours

 Depuis le lundi 30 juillet dernier, il est difficile, pour les usagers de Dédougou et ses environs, de  payer leurs factures aux guichets de la SONABEL de la ville car lesdits guichets sont fermés. Selon nos informations, cette fermeture des guichets est due à une panne technique d’un appareil. Une situation qui n’est pas appréciée par les usagers.

 

 Vivres de la cantine scolaire à Gourcy : voilà ce que dit le certificat d’expertise

 

Comme nous l’indiquions dans notre édition du mercredi 1er août dernier, des analyses ont montré que le haricot livré dans le cadre de la cantine scolaire à Gourcy, est impropre à la consommation. « Le haricot serait fortement infesté par les insectes », écrivions-nous. Nous avons obtenu copie des conclusions contenues dans le certificat d’expertise au moment de la livraison de la denrée pour les écoles à Gourcy. Voici ce qui est écrit : « Je soussigné, Alfred K. Zoungrana, Directeur de la société TECAL-SATE, cabinet d’expertise agro-alimentaire, mandaté par le MENA pour la surveillance des livraisons, certifie que les opérations de surveillance des livraisons (contrôle de quantité et de qualité) des vivres au profit des cantines scolaires de la commune de Gourcy Lot 2 livrés par ECOT SARL (…), ont été effectuées. Ces quantités ont été expertisées et acceptées : les analyses physico-chimiques, le test des poids ont été effectués. Les paramètres sanitaires mesurés nous permettent de déclarer lesdites denrées aptes à la consommation. Par ailleurs, vu qu’un long stockage sans suivi phytosanitaire, pourrait altérer le haricot par suite d’infestation de Bruche de Niébé (calosobruchus maculatus) est vivement recommandé de consommer le stock de haricot rapidement, dans un délai n’excédant pas trois mois ». Conclusion de l’expertise : « Aucune trace ou indice d’altération microbiologique, physico- chimique sanitaire pouvant hypothéquer la destination des denrées, n’a été constatée. Les poids des sacs testés 50kg sont acceptables, le conditionnement est conforme ». La question qui se pose est la suivante  : si cette expertise est exacte, à quel moment et dans quelles circonstances le haricot a-t-il été infesté ? A la lumière des résultats de l’enquête menée par l’Autorité nationale de lutte contre la fraude et au regard des conclusions du certificat d’expertise, il est difficile, pour le citoyen lambda, de se faire une idée exacte des conditions dans lesquelles le haricot a été infesté. Et ce, d’autant plus que les conditions de conservation de la denrée ont été annexées au certificat d’expertise : «  Eviter de poser à même le sol les sacs de riz et de haricot ; vérifier l’étanchéité du magasin (toiture et ouvertures) ; ne pas stocker des intrants agricoles (engrais, pesticides) à proximité des denrées ; ne pas stocker le riz et le haricot avec d’autres denrées infestées ; vérifier s’il n’existe pas de termites dans le magasin (voir un spécialiste pour pulvériser avec un termicide approprié avant de stocker) ; dans l’absence d’un suivi phytosanitaire après livraison dans les écoles, et vu la fragilité du haricot et la possible infestation par les bruches en cours de stockage, il est vraiment conseillé de mettre en consommation, surtout le haricot, dans un délai n’excédant pas trois (3) mois ».

 UNIR/PS : une conférence pour les cadres du parti le 11 août prochain

 L’Union pour la renaissance /Parti sankariste (UNIR/PS) tiendra sa conférence des cadres, le 11 août 2018 au Conseil burkinabè des chargeurs (CBC), sous le thème : « La responsabilité du cadre de l’UNIR-PS dans le rayonnement du parti ». L’objectif général de cette conférence est de susciter l’engagement des cadres en vue du rayonnement et du positionnement du parti sur  l’échiquier politique national à l’orée de 2020. En rappel, la dernière conférence des cadres de l’UNIR/PS, s’est tenue à Fada N’Gourma, le 4 août 2017 et avait connu la participation des  cadres venus des 13 régions du Burkina Faso. Onze mois après, la présente conférence du 11 août prochain se veut  un tremplin pour les participants, pour faire le bilan de la mise en œuvre des recommandations de Fada, donner des pistes d’orientation pour la promotion des cadres, permettre aux cadres du parti de se familiariser et de proposer une feuille de route pour l’implication des cadres au rayonnement du parti. Par ailleurs, dans le cadre de la commémoration de la Révolution   du 04 Août 1983, l’UNIR/PS tiendra une conférence de presse à son siège sis aux 1200 logements à Ouagadougou à 15h précises.

  Ministère de la Communication : un CASEM se tient ce vendredi

 Le ministère de la Communication et des relations avec le Parlement organise son premier Conseil d’Administration du secteur ministériel (CASEM) ordinaire de l’année, le vendredi 3 août 2018, à partir de 9h, dans la salle de conférences des Archives nationales. Placé sous le thème : «Evaluation de la mise en œuvre des actions du MCRP : Défis et perspectives», ce CASEM sera l’occasion de présenter, examiner et adopter le rapport d’activités du premier semestre et surtout de présenter et examiner les difficultés de mise en œuvre des activités du ministère et définir les perspectives.

  Concours directs de la Fonction publique : la mairie de Banfora offre une formation à 160 candidats

 Pour le maire de la commune de Banfora, la résorption du chômage passe aussi bien par la création d’emplois au niveau local que par l’augmentation des chances des candidats de sa commune aux différents concours organisés par la Fonction publique nationale. C’est pourquoi, a expliqué Aboubacar Héma, la mairie a jugé utile et comme cela se passe ailleurs, de rassembler des jeunes à qui une formation sera assurée en vue de les aguerrir aux différentes épreuves auxquelles ils seront soumis lors des compositions. Pour cette première édition, 160 candidats ont été retenus. « Avoir le diplôme est une chose mais décrocher un emploi en est une autre », a laissé entendre le maire pour expliquer son initiative qui a été lancée le 30 juillet 2018 pour une durée de 7 jours. Partenaire formation est la structure qui a été sollicitée par Aboubacar Héma pour assurer cette formation qui connaît un véritable engouement. En effet, pour être sûr d’y prendre part, certains candidats ont veillé sur le lieu de la formation pour pouvoir s’inscrire.

 

 Forêt classée de Bounouna : des anacardiers pour lutter contre les feux de brousse

 Il ne se passe pas une année sans que la forêt classée de Bounouna, située à la lisière de Banfora en direction de Sidéradougou, ne subisse les affres des feux de brousse. Quelques fois, l’intervention des soldats du feu de la 5e compagnie de la brigade nationale des sapeurs-pompiers, est nécessaire pour arrêter la progression du feu et limiter, du même coup, les dégâts. Pourtant, il a fallu plusieurs années de dur labeur, depuis 1995, à ces groupements, pour refaire le couvert végétal de cette forêt. Pour leur union qui est en charge de sa gestion, une des solutions aux feux de brousse, est l’érection d’une haie vive. Aussi a-t-elle décidé d’en dresser une tout autour de la forêt. L’espèce retenue pour ce faire, est l’anacardier dont 10 000 pieds seront plantés. La stratégie consiste à ne laisser que 2 mètres d’intervalles entre les pieds.

 

 

 

 


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