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* Justice militaire : liberté provisoire pour Safiatou Lopez

Depuis le 2 janvier 2019, l’activiste Safiatou Lopez, présidente de l’Association pour la promotion de la démocratie et participation citoyenne (APDC), est en liberté provisoire. Poursuivie par la Justice militaire depuis son interpellation dans la nuit du 28 août 2018, pour «complot et incitation à évasion» d’officiers incarcérés à la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA) dans le cadre du putsch manqué de 2015, dame Lopez était, elle, incarcérée à la MACO. Elle est, depuis un certain temps, alitée dans une clinique de la place.

* Attaques terroristes au Burkina : le message de compassion de Ram Ouédraogo

Dans le message ci-dessous adressé au peuple burkinabè, Ram Ouédraogo qui dit avoir pris sa retraite politique, interpelle les autorités burkinabè à plus de responsabilités face aux attaques terroristes qui se multiplient dans notre pays. Lisez !

« Peuple du Burkina Faso, Chers Compatriotes. C’est avec une immense tristesse que de l’étranger, j’apprends la nouvelle tragédie qui endeuille une fois de plus nos Forces de défense et de sécurité, faisant près d’une dizaine de victimes. Cela fait maintenant près de trois années que cette situation perdure et aucune responsabilité réelle n’est située. Du Sahel au Nord en passant par l’Est et maintenant aussi à l’Ouest et au Sud, c’est une véritable hécatombe. Des attaques partout et de nombreuses familles endeuillées. A une encablure de la fin de l’année où chaque famille s’apprête à fêter dans la joie, voilà que ce sont plutôt des larmes et de la tristesse. Je voudrais, en ce moment d’intenses émotions et de tristesse, compatir à la douleur des familles et des Forces de défense et de sécurité qui, une fois de plus, payent un lourd tribut. Je ne ferai pas, ici, le décompte macabre en cette année 2018, des pertes en vies humaines tant militaires que civiles, au-delà de toute émotion et de tout parti pris. Je voudrais interpeller tous ceux qui ont la responsabilité de la protection de l’ensemble des Burkinabè, à prendre leurs responsabilités et la mesure réelle de la situation, au-premier rang, le Chef de l’Etat qui a juré sur la Constitution de protéger le peuple burkinabè. Mon cœur saigne et je suis très triste. Si j’ai pris ma retraite politique après avoir tant donné pour la démocratie et l’alternance pacifique, c’était pour donner la chance aux nouveaux gouvernants de réussir leur mission. Le moment est peut- être mal choisi pour entrer dans une vive polémique. Mais je dis aux gouvernants actuels que trop c’est trop. Loin de moi l’idée d’avoir les meilleures solutions, mais des pistes existent. Le serpent peut-il entrer dans une maison hermétiquement fermée ? Assurément, non. Je voudrais donc dire que la posture qui consiste à jouer à l’autruche ne peut pas payer. Toutes les forces vives de la Nation doivent s’asseoir autour de la table pour aborder sans complaisance l’état de la Nation sans exclusion aucune. Pour ma part, malgré ma retraite politique, si cet appel n’était pas entendu, je serais dans l’obligation de revenir sur la scène politique par patriotisme car il y a là non assistance à pays en danger. Monsieur le Président du Faso, votre responsabilité est pleinement engagée car ayant été élu par la majorité des Burkinabè. Et vous seul devrez rendre compte un jour. Vous avez été élu pour apporter le bonheur aux Burkinabè et non des torrents de larmes. Si vous sentez que la charge est trop lourde pour vous, ayez l’humilité et la modestie d’appeler vos frères et sœurs pour vous aider dans votre tâche et je sais qu’il existe de véritables patriotes dans notre pays. Dans l’espoir que ce coup de gueule et cri du cœur seront entendus, je voudrais une fois de plus présenter mes condoléances les plus attristées aux familles endeuillées et à toutes les forces de sécurité. Ram Ouédraogo. » 

* Assemblée nationale : le budget de fonctionnement passe à 20,8 milliards de F CFA en 2019

A en croire le secrétaire général du Syndicat national des agents des impôts et des domaines (SNAID), Nongo Grégoire Traoré, le budget de fonctionnement de l’Assemblée nationale est passé de 8 milliards de F CFA en 2015 à 20,8 milliards de F CFA en 2019, soit une augmentation de 150%. Information donnée hier, jeudi 3 janvier 2019, lors de la commémoration du soulèvement populaire du 3 janvier 1966 par l’Unité d’action syndicale (UAS) dont le thème a porté sur le budget de l’Etat 2019.

* Attaques terroristes: le conseil national des OSC pour la non-diffusion des images

Ceci est un communiqué signé du président du conseil national des organisations de la société civile (OSC), Jonas Hien. Tout en compatissant à la douleur des familles endeuillées par l’embuscade terroriste à Toéni, il invite les OSC à s’abstenir de diffuser les images des attaques terroristes. Lisez plutôt ! «Face à la situation sécuritaire difficile, le président du Conseil national des organisations de la société civile du Burkina Faso invite les OSC, sur l’ensemble du territoire national, à s’abstenir de diffuser des images, messages ou de commenter des sujets susceptibles de démoraliser les Forces de défense et de sécurité.
Il adresse sa compassion aux familles endeuillées par les attaques terroristes de Toeni, faisant une dizaine de morts dans les rangs de la gendarmerie nationale et réaffirme le soutien de la société civile à nos forces de défense et de sécurité pour tous les sacrifices qu’elles consentent dans la sécurisation du territoire national.
En ces moments difficiles pour notre pays, sachons toutes et tous nous tenir la main pour la protection de notre pays.
Ouagadougou, le 29 décembre 2018. »

* MACO : mouvement d’humeur des GSP

La grogne sociale continue toujours au sein des Gardes de sécurité pénitentiaire (GSP). En effet, dans la matinée du 31 décembre 2018, ils ont encore organisé un mouvement d’humeur devant la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO) pour exiger «le départ sans conditions du Directeur général [de la sécurité pénitentiaire] Geoffroy Yogo car il n’est plus digne pour défendre nos intérêts », selon le porte-parole du Syndicat national des agents de la garde de sécurité pénitentiaire (SYNAGSP), Oumarou Kaboré. Selon lui, c’est le directeur général qui a produit « un rapport biaisé » qui a conduit à la révocation de leurs camarades en mi-novembre dernier. Ils protestent également contre les coupures de salaires pour faits de grève qui vont de 57 000 à 80 000 F CFA.

* Tongomayel (Soum) : les locaux du commissariat de police et de la mairie saccagés par des terroristes

De sources locales, il ressort que des individus armés non identifiés ont saccagé, dans la nuit du mercredi 2 janvier 2019, les locaux du commissariat de police et de la mairie de Tongomayel, localité située à 18 km de Djibo dans le Soum. Ils ont emporté une moto grosse cylindrée de la police.

* Oudalan : un douanier abattu à Déou, un dépôt pharmaceutique attaqué à Pétabouli

Un douanier a été abattu dans la nuit du 31 décembre 2018 à Déou, une commune rurale située dans la province de l’Oudalan, région du Sahel. Et dans la même province, des individus armés motorisés ont attaqué la formation sanitaire de Pétabouli dans la commune de Gorom-Gorom où ils ont pillé le dépôt pharmaceutique.

* Coopération : le chef de la diplomatie chinoise attendu aujourd’hui à Ouagadougou

Le ministre des Affaires étrangères et conseiller d’Etat chinois, Wang Yi, est attendu cet après-midi à Ouagadougou avec une forte délégation. Son séjour, les 4 et 5 janvier, rentre dans le cadre d’une visite de travail et d’amitié. Cette visite sera ponctuée par le don de 10 pick-up.

* BTP : le magnat du béton, Pierre Fakhoury, fait les yeux doux au Burkina

Selon une information de la Lettre du Continent (LC) du 2 janvier 2019, l’influent architecte ivoirien d’origine libanaise, Pierre Fakhoury, était parmi les hommes d’affaires qui se « sont discrètement rendus à l’hôtel parisien Plaza Athénée, le 17 décembre, pour rencontrer le président burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré en visite en France ». Propriétaire de la société de construction et d’ingénierie PFO Africa, ce magnat du béton confortablement installé en Côte d’Ivoire depuis des dizaines d’années, entend installer ses activités au Burkina. Il faut rappeler qu’il est le constructeur de la basilique de Yamoussoukro inaugurée en 1990 par le pape Jean-Paul II.

* Aéroport de Ouagadougou : Securicom nomme un nouveau directeur général adjoint

A compter du 7 janvier, la filiale du groupe français Securicom, l’opérateur de sûreté aéroportuaire de l’aéroport international de Ouagadougou, sera renforcée par l’arrivée d’un nouveau directeur général adjoint en la personne de Patrick Toupin, commandant de police honoraire. Selon la Lettre du Continent qui donne la nouvelle, le promu est un ancien de la Police de l’air et des frontières (PAF), qui a exercé comme expert en sûreté au sein du ministère français de la Justice.

* Noumoundara (Houet) : le 19e successeur de Tiéfo Amoro a tiré sa révérence

Le chef de canton de Noumoundara, Ouattara Badiori, a tiré sa révérence le 27 décembre 2018 des suites de maladie. Né en 1930, il a été le représentant du chef de canton Ouattara Domba en 1952, avant de se rendre en Côte d’Ivoire. A son retour en 1970 au Burkina, il a décidé de s’installer à la vallée du Kou où il fut rappelé le 6 février 2006 pour occuper la fonction de chef de canton des Tiéfo. Il laisse derrière lui deux épouses et huit enfants. Successeur de Makoumadi Ouattara (1976-2002), Ouattara Badiori était le 19e successeur de Tiéfo Amoro. Il a été inhumé dans la cour abritant le mausolée de Amoro Ouattara.

* CCVC Zondoma : le président et le responsable chargé des finances claquent la porte

Suite à la déclaration sur la crise socio-politique de Gourcy, remise au secrétaire général de la province du Zondoma le 24 décembre dernier par une délégation du bureau de la Coalition contre la vie chère, l’impunité, la fraude et pour les libertés (CCVC) du Zondoma, conduite par le premier vice-président de la structure, Soumahila Koulabiga, deux membres du bureau et non des moindres ont quitté le navire. Il s’agit du président, Ouédraogo Blaise R.W et du responsable chargé des finances, Ouédraogo R. Aly. Ils ont notifié leur démission pour convenances personnelles au premier vice-président, le 28 décembre 2018, tout en le priant de procéder à leur remplacement. Ce dernier, joint au téléphone, dit avoir pris acte et informe qu’une assemblée générale sera bientôt convoquée pour l’élection d’un nouveau bureau.


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