HomeBaromètrePRESIDENTIELLE 2015 : « Il n’appartient ni à Kafando, ni à Zida de décider si la diaspora doit voter ou non », selon Pascal Zaïda, président du MPJ

PRESIDENTIELLE 2015 : « Il n’appartient ni à Kafando, ni à Zida de décider si la diaspora doit voter ou non », selon Pascal Zaïda, président du MPJ


Le Mouvement populaire des jeunes (MPJ), après un long silence a refait surface le 5 février 2015, à Ouagadougou, à travers une conférence de presse. A cette rencontre avec les Hommes de médias, le président du mouvement, Pascal Zaïda, a donné sa lecture sur la transition en cours et sur les récentes évolutions que connaît le pays, notamment, les questions liées au Régiment de sécurité présidentiel (RSP) et au vote des Burkinabè de l’étranger.

L’un des sujets qui oppose actuellement, l’opinion publique burkinabè est la participation de la diaspora aux prochaines élections. Sur la question, le Mouvement populaire des jeunes (MPJ) appelle les acteurs politiques et la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à discuter afin de trouver un compromis car cela a été pris en compte dans la Charte à son article 22. « Il n’appartient ni à Kafando, ni à Zida de décider si la diaspora doit voter ou non », a lancé le président du MPJ, Pascal Zaïda, lors de la conférence de presse animée par le mouvement, le 5 février dernier. Pour lui, en effet, même si tous les Burkinabè de l’extérieur ne peuvent pas être pris en compte, ceux vivant dans l’espace CEDEAO ou UEMOA peuvent au moins participer aux élections. « On peut tenter cette expérience avec ces espaces et pour réduire le coût, on peut aussi utiliser la CNIB en lieu et place de la carte d’électeur pour voter », a affirmé Pascal Zaïda. Cette conférence de presse a aussi été l’occasion pour le responsable du MPJ de donner sa lecture sur la transition en cours. La transition est à la croisée des chemins, a-t-il considéré, et pour cela, les autorités doivent avoir en tête qu’elles n’ont pas été élues par le peuple. « La transition a été imposée par la force des choses et cette transition devrait prendre en première position les préoccupations des Burkinabè qui sont d’abord la question de la vie sociale, le loyer et la question du carburant. La transition devrait ensuite définir un calendrier clair pour l’organisation des élections», a estimé le président du MPJ. Pour lui, le gouvernement de la transition est politisé et il y a nécessité de faire un nettoyage dans ce sens. « Il faudrait que, dès à présent, on dépolitise le gouvernement. Les gens sont allés au gouvernement pour piller les ressources du pays pour préparer les élections présidentielles et législatives. De nos jours, au cours des conseils de ministres, on ne fait que des nominations de complaisance », a-t-il martelé. Et de poursuivre que, la seule solution, c’est de mettre en place un gouvernement sans hommes politiques car leurs place est au CNT et non au gouvernement. « Autrement, ils vont voler les ressources de ce pays pour les élections. Ce que nous vivons aujourd’hui est un coup d’Etat à la démocratie. Un homme politique qui se donne à la rue pour accéder au pouvoir est un lâche et les hommes politiques doivent quitter le gouvernement », selon Pascal Zaïda qui a ensuite affirmé que si la rue a fait partir Blaise Compaoré, c’est la rue qui doit gouverner jusqu’à ce que les élections aient lieu. S’agissant de la question du RSP, le président du MPJ a affirmé que c’est une composante de l’armée et est composée des Burkinabè qui sont des citoyens libres. C’est en ce sens, poursuit-t-il, que nous disons que c’est au candidat qui sera élu au lendemain des élections de faire des propositions pour régler la question. « Sinon, tout ce que nous disons maintenant est de la spéculation. Et si Kafando décide de dissoudre le RSP, il va s’en aller », a-t-il ajouté. Par rapport à la rumeur survenue le 4 février selon laquelle le RSP en avait après Zida qui se serait réfugié chez le Moogho Naaba, le président du MPJ a affirmé qu’à la place du Premier ministre, il aurait démissionné car c’est son autorité qui est mise en cause.

Adama SIGUE


Comments
  • « Il n’appartient ni à Kafando, ni à Zida de décider si la diaspora doit voter ou non ».

    Et c’est à toi de décider de qui doit décider ? Farceur !

    11 février 2015
  • Bravo, voilà un bon burkinabè. Si tous les fils du pays était comme toi je crois qu’on allait beaucoup avancé. Ceci dit, j’ose espérer que le MPJ pourra dans les jours à venir mobiliser ses militants pour une cause noble et juste. En ce sens que comme nous n’avons pas assez de ressources financières, voua allez cotiser pour qu’on organise les élections pour les burkinabè de l’espace UEMOA ou CEDEAO. Ce sera vraiment du patriotisme. Nous avons besoin de plusieurs milliards pour cela et je compte sur votre détermination pour la mobilisation du money. Le pays entier et même la diaspora vous seront redevable. C’est l’argent le problème. Moi en tous les cas, c’est parce que je n’en ai pas. Moi je paie IUTS, TVA et autres taxes ici. C’est argent là on va utiliser pour organiser les élections à l’intérieur du pays et c’est aussi dans mes maigreurs qu’on paie les fonctionnaires et même les soldats du RSP.

    Le PF et le PM nous ont dit que les caisses de l’état sont vides, la sonabhy nous pompe pour renflouer ses caisses. Entre nous comme vous criez aussi fort que vous voulez l’organisation des élections dans ses zones, fier voltaïque, les maigreurs, que dis je , les perdiems que nous autres avons dans le privé ne suffisent pas pour tout faire. Je vous jure que si vous envoyez le montant nécessaire pour le recensement et l’organisation des élections dans les ambassades et consulats de la sous région, la CENI va s’exécuter.

    Vivement que le MPJ cotise vite.

    11 février 2015
  • voici quelqu’un qui ne merite pas qu’on lui donne la parole! je me souviens que c’etait l’un des defenseurs de la modification de l’article 37. bref, la question du vote des burkinabè de l’exterieur a ete reglée par le gouvernement, de concert avec les partis politiques. de plus, la CENI a declaré officiellement ne pas etre outillé pour permettre à la diaspora de voter. mais , lui, il trouve le moyen de jouer les interessants. heureusement que la conscience du peuple s’est reveillée et que ce genre de clown n’est plus pris au serieu

    11 février 2015
  • Ce monsieur ne comprend pas ce qu’il dit où s’entend pas parler. En vertu de quoi ceux qui sont dans l’espace doivent voter et les autres attendre? tu ni le droit aux autorités et tu leur demande de poser des actes, toi aussi…

    11 février 2015
  • Pauvre monsieur!

    11 février 2015
  • Ce monsieur est pitoyable et larmoyant. C’est la honte qui va le tuer. Toi tu es qui pour parler betement sans reflechir. Les autorités ont donné les raisons valablesqui font que la Diaspora ne peut pas voter. Tu as eu combien de frais pour pondre des inepties.

    11 février 2015

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