HomeA la uneRAM OUEDRAOGO à propos de la situation nationale : « Ce que nous craignions est arrivé »

RAM OUEDRAOGO à propos de la situation nationale : « Ce que nous craignions est arrivé »


On ne l’avait pas encore entendu depuis la chute du régime du président Blaise Compaoré les 30 et 31 octobre derniers, suite à un soulèvement populaire. Dans la tribune ci-dessous, Ram Ouédraogo, président du Rassemblement des Ecologistes du Burkina Faso (RDEBF), regrette les dégâts humains enregistrés lors de l’insurrection populaire et appelle les Burkinabè à la tolérance afin de préparer l’alternance si chère à notre pays. Il regrette au passage que le défunt régime ait refusé de lui porter une oreille attentive, lui qui dit avoir attiré l’attention de l’ex-chef de l’Etat sur les risques qu’il encourait à vouloir coûte que coûte modifier l’article 37 de la Constitution. Lisez plutôt !

Chers Compatriotes,

Au moment où les derniers martyrs de l’insurrection des 30 et 31 octobre derniers viennent d’être inhumés, au moment où les organes de la transition sont effectifs et ont entamé leur mission, c’est avec émotion et tristesse que nous prenons notre plume, après être restés plusieurs mois sans nous exprimer et ce malgré la sollicitation de certains médias, pour compatir et déplorer ce qui est arrivé dans notre pays.

Peuple du Burkina Faso,

Chers Compatriotes,

Nous, hommes politiques du Burkina Faso, toutes tendances confondues, ne saurions nous dérober face au prix que notre peuple vient de payer, surtout notre vaillante jeunesse.

Nous avons failli à notre mission et à nos responsabilités, à savoir faire en sorte que le sang d’aucun Burkinabè ne coule encore sur notre sol. Oui, la classe politique est en partie responsable du chaos que nous venons de vivre.

Chers Compatriotes,

En cette période de tristesse et de recueillement, nous voulons joindre notre voix à toutes celles qui nous ont précédées, pour traduire notre compassion et notre peine à toutes les familles éplorées qui ont perdu des êtres chers dans la fleur de l’âge et souhaiter prompt rétablissement aux nombreux blessés qui souffrent dans leur chair.

Nous devons rendre un hommage appuyé aux Organisations de la Société Civile qui ont joué un rôle décisif de veille et de sentinelle avec courage, abnégation et sacrifice. Nous rendons également hommage à toutes celles et à tous ceux qui, à des degrés divers, ont tout fait pour limiter les dégâts, surtout les pertes en vies humaines : les Forces de Défense et de Sécurité, les Autorités coutumières et religieuses, les personnes- ressources, la Communauté internationale, La CEDEAO, L’Union africaine et l’ONU.

Chers Compatriotes,

Nous, hommes et femmes politiques du Burkina Faso, avons failli à notre mission. Faute d’avoir épuisé toutes les voies du dialogue et de la concertation afin de sauvegarder la paix, la cohésion et l’unité.

Nous l’avons maintes fois répété, seul le dialogue vient à bout de toutes les contradictions, qu’elles soient politiques, économiques, sociales, culturelles ou autres. Le dialogue, c’est aussi et surtout le respect par l’autre de nos propres options et de nos engagements souverains et pas seulement de ce qui nous fait puissants et redoutés. Mais l’histoire n’est malheureusement pas faite que de respects avouables et sereins.

Hélas, la classe politique nous l’a démontré ces derniers mois. Car elle n’a pas su ou voulu s’élever au dessus de ses propres intérêts et ambitions pour ne servir que l’intérêt supérieur de la nation.

Chers Compatriotes,

A l’heure du bilan où chacun est comptable de ses actes et doit rendre compte avec humilité et modestie, il est bon de faire son autocritique afin que l’histoire retienne de nous ce que chacun a pu faire ou posé comme acte à un moment de sa vie et de l’histoire de la patrie.

Pour notre part, depuis le début du processus engagé dans notre pays, nous n’avons pas cessé de tirer sur la sonnette d’alarme pour l’instauration d’une démocratie véritable, gage de paix, d’unité et de développement harmonieux par les voies du dialogue et de la concertation.

Il n’est pas inutile de revenir sur notre parcours pour l’histoire car notre population, pour la plupart très jeune, n’est pas toujours au fait de l’histoire politique de notre pays de ces trente dernières années. En effet dès notre entrée en politique dans les années 1990, par les moyens de l’écologie politique, nous n’avons pas hésité à rejoindre le camp de ceux qui luttaient pour l’avènement d’un Etat de droit véritable. Il faut rappeler que c’était la période des longs couteaux car nous étions encore dans l’Etat d’exception.

Ainsi, nous avons participé aux côtés d’autres forces politiques à la lutte épique CFD (Coordination des Forces Démocratiques) ARDC (Alliance pour le Respect et la Défense de la Constitution pour la tenue d’une Conférence Nationale Souveraine qui, à notre sens, était le seul moyen pour solder le passif du passé afin de créer les conditions d’une démocratie véritable.

Pour un Burkina Faso réconcilié avec lui et avec tous ses filles et fils, vu la fracture sociale née de la période révolutionnaire.

Hélas, cela n’a pas pu se faire face aux ambitions des uns et des autres qui étaient aux antipodes des intérêts de notre peuple. Et c’est dans ces conditions, que le 2 juin 1991 nous sommes allés aux urnes pour voter la Constitution qui nous était proposée. Il s’agissait pour nous de choisir entre la Constitution bancale qui nous était proposée ou l’Etat d’exception.

Bien sûr nous avons voté non sans avoir, au cours de la campagne référendaire, relevé toutes les insuffisances et incohérences contenues dans cette loi fondamentale qui nous était proposée. Dans notre entendement, chemin faisant, cette Constitution pourrait être améliorée.

Là aussi, il faut rendre un hommage appuyé à certains camarades qui ont perdu la vie dans cette lutte quand d’autres, portent encore les stigmates de cette période de plomb.

Chers Compatriotes,

Depuis cette période où nous-mêmes avons risqué plusieurs fois notre vie, nous n’avons pas cessé de militer et de lutter pour un Etat de droit véritable et cela en conformité avec les principes et valeurs que nous avons toujours défendus, la paix, la stabilité et l’unité.

Nous avons toujours dans notre combat fait attention de ne pas mettre en danger notre pays et ses populations.

C’est le respect de ces engagements qui ont toujours guidés nos actions. Malgré que quelques fois, nous soyons incompris, nous n’avons jamais transigé avec nos valeurs et principes qui sont restés les mêmes depuis, à savoir l’éthique, la morale en politique et surtout l’amour de la patrie. Même si en tant qu’êtres humains nous avons eu parfois à commettre des erreurs de jugement. Tout ce que nous vivons aujourd’hui vient du fait que nous avons raté le virage de l’histoire en refusant la Conférence Nationale Souveraine qui était le miroir dans lequel, nous devions nous regarder avec courage et responsabilité.

Tous nos problèmes viennent de la Constitution de 1991. L’article 37 aurait été verrouillé à cette époque-là que nous n’aurions plus eu à revenir sur cette question et c’est ce que nous souhaitions faire lors de la tenue de la conférence si nous l’avions effectivement obtenue.

C’est donc cette faille juridique qui nous vaut aujourd’hui une insurrection qui a causé la mort de jeunes gens pleins de vie.

Tous les débats et combats menés depuis des années tirent leur source de là : les uns exploitant cette faille juridique à leur profit, les autres surfant sur ce même article 37 pour se faire une place au soleil. Tout le monde a ses raisons mais la démocratie est dure en ce quelle commande le respect de toutes les dispositions contenues dans cette même Constitution. Je ne reviendrai pas sur le débat des pour et des contre. Ce qu’il faut retenir ici, c’est que l’article 37 n’était pas verrouillé donc susceptible de modification. Ce qui nous a fait dire depuis des mois que le problème n’était pas juridique mais politique et du reste des juristes et des hommes politiques l’ont reconnu. Il s’agissait d’éthique et de morale, de l’intérêt de notre peuple et là, c’est une autre histoire car très souvent les hommes politiques n’ont d’yeux que pour leurs propres intérêts et ambitions.

La preuve est là aujourd’hui par la mission confiée par le peuple aux organes de la transition pour que cet article 37 soit définitivement verrouillé et rejoigne les dispositions intangibles contenues dans notre Constitution. Ainsi, il en sera définitivement terminé avec ce débat.

Chers Compatriotes,

Toujours pour l’histoire, il n’est pas inutile de revenir sur mon propre parcours. Je ne reviendrai pas sur les incohérences et la cécité des hommes politiques. Nous avons été de tous les combats. Les coups, nous en avons reçus face à notre refus de nous engager sur la voie de l’extrémisme et de la violence. C’est dans un climat délétère et suspicieux que malheureusement au sortir de la présidentielle de 1998 qu’une partie de l’opposition avait boycotté qu’est survenu le drame de Sapouy. Déjà à cette époque-là, notre pays a failli basculer dans la violence et le chaos. N’eût été l’apport ô combien précieux des autorités religieuses, coutumières et bien d’autres autorités morales dont les Présidents Sangoulé Lamizana, Saye Zerbo ( paix à leurs âmes) et le Président Jean Baptiste Ouédraogo, sans oublier les nombreux démocrates et patriotes soucieux de la préservation de la paix et de la stabilité, qui se sont engagés corps et âme pour venir au secours de la mère patrie agonisante. Nous étions de ceux-là. Et c’est en toute modestie que nous avons apporté notre contribution pour l’apaisement et la réconciliation nationale.

Il est peut-être bon de rappeler que ce sont les réformes que nous avons opérées à l’époque qui ont permis la remise en place du verrou limitant le mandat présidentiel qui avait été déverrouillé en 1997. En autres acquis en matière de réformes politiques, on peut citer  :

– Le statut de l’opposition ;

– Le financement public des partis politiques pour leur fonctionnement et pour les campagnes ;

– La révision du Code Electoral pour introduire le mode de scrutin au plus fort reste ;

– Les circonscriptions électorales qui sont passées de la province à la région, etc.

La suite, ceux qui suivent l’histoire politique récente de notre pays la connaissent, mais peut-être pas les plus jeunes. En effet, il faut rappeler qu’à cette époque, sur recommandation du Collège de Sages, un Gouvernement d’ouverture fut proposé et mis en place, il était composé d’une partie de l’opposition. Une autre aile de cette opposition plus radicale ayant refusée d’y prendre part.

Les Ecologistes fidèles à leur philosophie de paix et de non violence, après hésitation, ont été sensibilisés et convaincus par les éminentes personnalités du Collège de Sages du bien-fondé de participer à la guérison de la mère patrie malade ; ce qui était d’ailleurs de notre devoir de fils du Burkina.

Nous étions en 1999. En 2002, estimant que notre mission était terminée au sein du gouvernement, nous avions décidé de ne plus y participer. Mal nous en a pris car cela a été considéré comme un crime de lèse majesté. Beaucoup s’en souviennent encore, la sanction a été immédiate, la destruction du parti et son éparpillement en plusieurs morceaux. Les uns décidant de succomber aux sirènes du pouvoir en rejoignant la mouvance présidentielle et les autres fidèles aux idéaux du parti démissionnèrent pour s’en aller créer le R.D.E.BF que j’ai l’honneur de diriger.

Malgré le coup dur qui nous a été porté en ce moment-là, notre engagement, notre constance et notre détermination n’ont pas été émoussées et sont restées intactes. Nous avons continué notre combat pour l’occupation du palais de Kossyam et pour le triomphe de notre projet de société, l’écologie politique, un nouveau paradigme pour une société nouvelle. C’est ainsi qu’en 2005, dans l’espoir d’une élection présidentielle ouverte transparente et équitable, nous nous sommes portés candidat. D’autant plus que dans notre entendement, le Président en exercice ne pouvait plus se représenter. Hélas, ce ne fut pas le cas. Notre requête en annulation de cette candidature a été rejetée par le Conseil Constitutionnel du fait que le nouvel article 37 adopté en 2000 qui limite le mandat présidentiel n’était pas rétroactif.

Qu’à cela ne tienne, c’est en rangs dispersés que nous avons participé à cette élection présidentielle. Sorti victorieux et revigoré, le camp présidentiel reviendra sur sa volonté de remettre en cause le consensus obtenu en 2002 lors des réformes politiques. La majorité étant acquise au niveau de l’Assemblée Nationale, tous les acquis politiques obtenus en 2002 furent vidés de leur substance.

Pour l’article 37, il était très difficile pour cette majorité de faire avaler la couleuvre. Nous mêmes, au cours de la campagne présidentielle de 2005, nous avions dans notre programme de campagne édité en six langues nationales, mis notre peuple en garde contre un quelconque plébiscite du pouvoir qui ne manquerait pas de l’exploiter pour avoir la légitimité afin de modifier à sa guise l’article 37. Hélas, dans le brouhaha de la campagne, dans la distribution de casquettes, t-shirts, sacs, pagnes et autres pacotilles, notre message a été dilué et brouillé. Malgré tout, nous avons continué notre campagne d’information à l’intérieur et à l’extérieur de notre pays contre la volonté du pouvoir de modifier l’article 37 pour en sauter le verrou qui limite le mandat présidentiel. Et cela, certains responsables du pouvoir devenus des opposants aujourd’hui, ne l’ont pas apprécié et ne se sont pas gênés pour nous le dire en nous menaçant.

En 2010, à l’approche de l’élection présidentielle, nous avons interpellé toutes les forces sociales du pays afin qu’une table ronde soit organisée pour de nouvelles réformes politiques, justes, équitables et transparentes permettant d’avoir un scrutin crédible. Ce fut peine perdue ; nous avons même été l’objet d’insultes et de réprimandes. Qu’à cela ne tienne, c’est tête baissée que des candidats participèrent à ce scrutin pendant que nous nous y abstenions. La suite, nous la connaissons aussi. Un recours en annulation déposé par ces candidats auprès du Conseil Constitutionnel qui, lui, a estimé que l’élection était bien et bien valide malgré quelques imperfections.

Cela ne nous a pas empêché de poursuivre notre combat contre la volonté du pouvoir de sauter le verrou qui limite le mandat présidentiel, et c’est là encore une fois de plus que j’ai pris ma plume pour écrire un ouvrage présenté en grande pompe le 13 janvier 2011 à Ouagadougou devant un parterre de personnalités composées de responsables syndicaux, de partis politiques de personnes- ressources, y compris quelques diplomates. Le parti au pouvoir invité était représenté par un de ses responsables.

Dans cet ouvrage dont le titre est : Une décennie de lutte politique et d’engagement militant au service de la paix et de la démocratie « Ma part de bilan », j’ai fait le bilan du processus démocratique au Burkina Faso engagé depuis 1991 et celui de la réconciliation nationale engagée suite au drame de Sapouy. Ce qu’il fallait surtout retenir dans cet ouvrage, c’est le message adressé au Chef de l’Etat lui conjurant de ne pas tenter de modifier l’article 37 car cela sera source de division et de dangers pour lui-même et pour la nation. Là encore, ce fut peine perdue. Comme on dit, quand Dieu veut vous perdre, il vous rend sourd et aveugle. N’eût été le ton fraternel avec lequel ma lettre avait été rédigée, j’aurais rendu gorge car certains de ses collaborateurs avaient vu de l’impertinence et un affront qu’il fallait faire payer et surtout une bonne leçon qui devait m’être donné afin de servir d’exemple. Dieu merci, je m’en suis tiré à bon compte.

Malgré les menaces et les intimidations dont j’ai été l’objet, j’ai continué d’attirer l’attention de tout le monde sur la nécessité de discuter et de ne pas mettre la nation en danger. C’est ainsi que le 21 septembre 2013, sentant encore une fois de plus les choses venir et pour éviter le chaos à l’approche de l’échéance de 2015, j’ai pris l’initiative de lancer le FRAP.BF « le Front Républicain pour une Alternance Pacifique au Burkina Faso » avec pour objectifs, parvenir au changement en 2015 dans la paix et la cohésion. En somme, une alternance ordonnée, apaisée, pacifique et responsable qui prenne en compte, l’intérêt supérieur de la nation.

Chers Compatriotes,

Malheureusement, dans le Burkina d’il y a quelques semaines où chacun dit avoir raison et dans le Burkina d’hier où tout le monde suspecte tout le monde, aucun acte posé par un homme politique ne pouvait être considéré autrement que comme mu par un intérêt quelconque. Il faut bien admettre que le Burkina « d’hier » frappé de plein fouet par la corruption et les compromissions de toutes sortes, les notions telles : idéal, sacrifice, patriotisme et autres vertus essentielles qui fondent la dignité de notre peuple étaient devenus des mots désuets qui sonnent creux. Tant les mœurs s’étaient considérablement dégradées.

A tel point que toute initiative était immédiatement considérée comme une forfaiture. Et pourtant, nous étions absolument convaincus que seuls le dialogue et la concertation nous éviteraient la descente aux enfers. Fort de cette conviction et en compagnie d’autres partis, nous avons essayé de faire passer le message par le biais de ce dialogue. Et même au sein du large Front Républicain, cette position était soutenue par près de 27 partis de l’opposition. Le refus de la modification de l’article 37 était clairement affiché par ces partis qui espéraient jusqu’au bout qu’une solution responsable serait trouvée par la classe politique.

Notre engagement était de tout faire pour que tout se déroule dans la concertation, la paix et dans le respect des règles démocratiques au nom de l’intérêt supérieur de la nation. Et nous n’avons cessé de le marteler pour dire que toute alternance mal préparée, non apaisée est source de chaos, de violences et de déchirures profondes.

Hélas, deux fois hélas, dès que nous avons constaté l’échec du dialogue que nous avions préconisé et face à mes demandes d’audience personnelle déposées auprès du Président du Faso restées sans suite, la première déposée avec cahier de transmission le 7 octobre 2013 et réitérées auprès de certains responsables, j’avais compris que ma position ne me permettrait d’avoir ce tête à tête de l’espoir et des vérités que je m’apprêtais à dire sans peur. Ce sont là quelques raisons de mon silence depuis le mois d’août.

Ce que nous craignions au niveau des Ecologistes est arrivé et comme nous le prévoyions, hélas, en lieu et place d’une alternance pacifique ordonnée qui sécurise la nation et le Président lui-même, c’est dans la désunion, la discorde et le sang que tout cela va se terminer, creusant davantage le fossé qui séparait déjà les Burkinabè.

Des jeunes pleins de vie sont tombés, arrachés à l’affection de leurs familles, d’autres blessés et marqués à vie. Quel gâchis ! Et pourtant, on aurait pu éviter tout cela en épuisant toutes les voies du dialogue. Comment consoler une mère qui a perdu son fils chéri qu’elle aimait tant ? Comment atténuer la douleur de ce père qui comptait sur son brave fils pour jouir d’un repos bien mérité une fois la retraite annoncée ? Comment sécher les larmes de ses frères et sœurs attristés et abattus ?

Que de tristesse et de peine, aucune compensation, qu’elle soit matérielle ou morale ne pourra atténuer la douleur des familles. Il faut seulement s’en remettre à Dieu et prier. Et c’est là que notre responsabilité, en tant qu’hommes politiques, transparaît ; oui, la classe politique a échoué, elle a échoué par ce qu’elle n’a pas été capable de taire ses ambitions car sa mission première était de tout faire pour préserver la paix. Elle a échoué car sa mission était de prôner la paix à tout moment, la concorde, l’unité, la fraternité et la non-violence. Au contraire, elle a prôné des valeurs contraires, elle a envoyé les jeunes à la rue sans mesurer les conséquences. N’eût été la vigilance et le patriotisme des Forces de Défense et de Sécurité, nous ne serions pas aujourd’hui dans une transition mais dans un sauve-qui-peut général, femmes et enfants avec les ballots sur la tête en quête d’une terre d’exil.

Dieu aime le Burkina Faso et ses habitants. C’est vrai que dans l’histoire des peuples, il arrive des moments d’intenses tristesses, le tout est de savoir s’arrêter et de rebondir et c’est là que nous devons saluer la bravoure et la maturité de notre peuple qui a su s’arrêter à temps pour ne pas commettre l’irréparable, hypothéquer ce Burkina Faso que nous empruntons aux générations futures. Honneur et gloire à lui !

Chers compatriotes,

Peuple du Burkina Faso,

Vous avez montré à la face du monde que vous êtes un peuple digne, fier et brave ; aujourd’hui plus que jamais, nous devons mériter le sacrifice de ceux qui sont tombés sur le champ d’honneur en faisant du Burkina Faso ce que eux auraient voulu qu’il soit, un havre de paix, de justice, de solidarité, de tolérance, de partage, d’égalité, d’unité, de concorde et de démocratie véritable. Oui, c’est cela notre dette envers ceux qui sont partis et envers la nation.

Quand à la classe politique, toutes tendances confondues, elle doit faire son autocritique, avoir le pardon du peuple, s’amender pour repartir sur de bons pieds et de promettre de ne plus faire pleurer des pères et des mères en favorisant la violence, sources de peine, de tristesse et de désunion. Plus jamais ça au Burkina Faso, plus de sang versé pour des raisons politiques sur la terre de nos ancêtres. Nous devons travailler à l’apaisement, à la réconciliation nationale, nous devons prendre l’engagement de ne plus semer les germes de la discorde et de la haine. Comme le disait si bien le vieux sage de Yamoussoukro, le Président Houphouët Boigny, « tant que nous serons sur la terre des hommes, il y aura toujours des différends entre les hommes. Je demande à mes frères de s’engager à détruire ce différend, à éliminer ce différend par la recherche patiente, obstinée de la paix par le dialogue, la négociation, à l’exclusion de tout recours par la force. La force ne paie pas. Elle est éphémère. Ce que nous voulons est la paix. La paix dans la justice. La paix dans la tolérance. La paix dans la solidarité agissante. La paix dans l’amitié fraternelle. La paix dans l’amour».

Chers Compatriotes,

Puisse ces sages conseils du vieux nous guider dans notre quête de bien-être. En ces moments d’introspection profonde où nous recherchons nos repères, nous lançons un appel à toutes et à tous. Nous devons soutenir sans réserve les organes de la transition pour qu’ils réussissent la mission que vous leur avez confiée.

Pour notre part, nous prenons l’engagement de travailler à rassembler les patriotes, les démocrates soucieux de l’avenir et du devenir de la nation dans une vaste coalition dénommée COALITION POUR UN BURKINA NOUVEAU (CBN), pour préparer l’alternance que nous appelons de tous nos vœux dans la paix, le dialogue débarrassé de tout esprit de haine et de vengeance. Une alternance qui verra l’avènement d’un Burkina nouveau.

Honneur et gloire à notre peuple !

Dieu bénisse le Burkina Faso !

Le Président

Légende :

Ram Ouédraogo, président du RDEBF


Comments
  • Tu sais RAM, tu as raté l’occasion de te mettre du bon côté de l’histoire; toi et tous les dirigeants de parti qui se sont accoquinés avec le CDP dans le front républicain.
    Sache qu’on a besoin de respirer de l’air pur et que ton écrit est polluant.
    Comme l’a dit l’autre,c’est avec la nausée au ventre que beaucoup comme moi ont lu ton écrit.
    Avec tous le respect que je te dois!

    4 décembre 2014
  • M. RAM je suis au regret de vous faire savoir qu’il n’y qu’une et une seule classe politique qui est responsable de cette situation.
    N’essayer pas de vous tirer d’affaire en fondant toute la classe politique de mon cher pays. seul le CDP et ses alliés du front républicain en passant par les mouvanciers que vous êtes; est responsable. vos intérêts personnels étaient plus que ceux de de la nation en mon sens.
    Pensez vous que l’opposition est aussi radicale que vous le penser? qu’est qui n’a pas été fait pour une alternance modéré. votre gros français n’étais que de la diversion. et pensez vous que les forces de défense et de sécurité sont une entité en dehors du peuple?
    Arrêter de vous prendre pour de la neige et suivez votre champion là où il est pour votre analyse tubedigestivore et coller au peuple son son courage que vous n’avez pas eu .

    4 décembre 2014
  • Monsieurs de l’Observateurs, je ne sais même quel mal vos lecteurs vous ont fait, si on vous a fait du mal, dites nous on va s’excuser. Voyez.., vous avez gâte ma journée comça, et vous êtes content j’espère!
    POURQUOI..POURQUOI ..allez interviewer cet RENEGAT de RAM? Pourquoi ?
    d’ailleurs je suis énervé je ne parle plus!

    4 décembre 2014
    • Tu as raison. C’est pas un interview du journal

      5 décembre 2014
  • Mr Rame si vous n’avez rien à dire mieux veut vous taire. Car parfois le silence vaut mieux que des paroles mensongères. Je ne vais pas beaucoup perdre mon temps pour vous répondre. Juste vous dire que vous ne dite pas la vérité quand vus dite que vous avez démissionné du gouvernement en 2002. Pure mensonges. On vous a mis purement et simplement dehors. Et vous qui proclamiez à tout vent que la crise était derrière nous, et quand on vous a chassé, vous avez commencé sans honte à crier à tout vent encore que la crise n’était pas encore finie. Si la honte pouvait tuer! Mr Rame vous prétendez avoir tout fait pour conseiller Blaise, et même cherché à le rencontrer en vain, et pour cela vous-vous êtes tue depuis Août. Mr Rame, mais personne ne vous a vue prendre publiquement position contre la modification de l’article 37. Blaise n’a pas voulu entendre et écouter les Simon Salif et Rock, mais eux au moins ont su prendre leur responsabilité en affrontant Blaise et toute sa machine C.D.P publiquement. Si vous n’étiez pas pour, que faisiez-vous parmi ces tripatouilleurs? Arrêter de vouloir nous pomper l’air avec votre gymnastique équilibriste qui nous a d’ailleurs conduits là où nous en sommes arrivés. C’est votre immaturité politique (que vous ignorez d’ailleurs, quand vous-vous en prenez à l’opposition tout en ne disant mot sur vos amis du C.D.P) et votre boulimie pour l’argent qui vous intéressait plutôt que votre prétendu “paix”. Puisque vous reconnaissez savoir les conséquences de l’action que vous planifier à travers la modification de l’article 37 avec vos amis du C.D.P et du Front républicain. Pourquoi allumer le feu au nom de la “paix”. Quelle “Paix”??? C’est quel dialogue dont vous prônez ? Dialoguer pour dialoguer ??? Tout simplement parce qu’il faut dialoguer ?

    4 décembre 2014
  • RAM, tu as ramé à contre courant de la volonté du peuple en t’engageant dans le front républicain. tires en toi même les conséquences. l’heure de ta retraite politique a sonné. barres toi. a Dieu.

    4 décembre 2014
  • L’opposiition politique affiliée au CFOP a mené le combat du peuple avec des organisations de la société civile afin de donner à la jeunesse d’espérer un lendemain meilleure. Elle n’a donc pas péché contre le peuple en s’investissant activement contre la modification de l’article 37. M. Ram Ouédraogo vous avez voulu accompagné Blaise Compaoré dans la modification de cet article. Vous êtes du mauvais coté de l’histoire et êtes jaloux de l’opposition, celle qui a épousé une cause juste, celle qui a fait de la volonté du peuple son combat. Aujourd’hui c’est vous et vos camarades du front républicain qui sont vomis. Ce n’est pas toute la classe politique. Acceptez que aujourd’hui vous êtes politiquement mort et Blaise n’est plus là pour vous nourrir. Apprenez à travaillé car la traversée n’annonce longue et très difficile. Au cours de votre traversée, émancipez vous un esprit nouveau. Quand au pardon, le peuple Burkinabé vous l’accordera mais il veut d’abord comprendre qu’est ce qui vous a pu vous emmené a vous dresser de la sorte contre lui .

    4 décembre 2014
  • C’est grâce a des politiciens comme vous que ce pays a failli sombrer dans le chaos. Tu étais conscient que la volonté farouche de modifier l’article 37 n’avait pas le consentement de la majorité du peuple et était périlleux mais tu as œuvrer ACTIVEMENT avec le Front dit Républicain (salue tes amis hermann, kabore etc..sans oublier Gilbert N.O). Tu es comptable des morts et des degats au même titre que ceux qui ont servi pendant 20 ou 25 ans. Vous avez mis ce pays en retard sur le plan démocratique, social, économique par vos compromissions et vos louvoiements complaisants. Vous avez sucer le CDP et la majorité presidentielle en fêtant vos milliards (comme ceux qui disaient qu’ils avaient l’argent, les belles femmes et les voitures) et en creeant vos sociétés. C’est vraiment facile de faire des mea culpa pareil sans passer par le PALAIS de JUSTICE. Heureusement que nous sommes au Gondwanna

    4 décembre 2014
  • C’est cynique. Monsieur ignore peut-être son propre héritage politique, mais ça ne saurait être le cas chez les burkinabé. Le triste rôle que vous avez jouer au sein du Front Populaire pour précipiter le pays dans le chaos, montre bien que vous avez toujours joué dans la manipulation de Machiavel. Dieu merci, vous avez été démasqué à temps. Vous parlez avec tant de mépris de nos camarades qui ont été assassinés avec votre complicité, mais croyez-moi, vous ferez mieux de rester dans votre cachette. Vous faite tout ce verbiage pour annoncer la création d’un nouveau parti politique?!!! Faite-le donc et récupérez tous les ”fuillards” du CDP car c’est votre plan réel. Pardon, tolérance d’accord, mais quoi qu’on fasse, le diable n’aura jamais de bonnes intentions: c’est dans sa nature que de ne vouloir que le mal. Un diable, c’est ce que vous êtes monsieur Ram OUEDRAOGO.

    4 décembre 2014
  • Mr RAM évitons de tronquer l’histoire tout le monde vous a suivi ici quand vous vous insurger contre le terme “opposition mouton”

    4 décembre 2014
  • opposant mouton la ferme!

    4 décembre 2014
  • Mr Ram, vous êtes de ceux là qui avez créer et exacerbé les maux que vous dénoncez aujourd’hui avec la création de votre Front Alimentaire pour soutenir la révison de l’article 37. Vous aviez toutes les possibilités de dire la vérité à Blaise Compaoré sans même le rencontrer; vous auriez addressé vos conseils publiquement dans les médias comme ce long écrit que vous avez publié aujourd’hui pour frayer à mon avis une piste honteuse dans la dynamique actuelle. Concertations, dialogues, ce sont toujours les termes les plus floux et embigus utilisés par ceux qui refusent la vérité et qui veulent aveugler le peuple dans leur démarche intélectualiste; les constitutions sont faites pour être respectées-point! pas besoin de concertations ou de dialogues pour ça.

    4 décembre 2014
  • Du bla bla bla!!!! ça veut dire quoi un faille juridique sur l’art 37?? Elle a été faite a dessein. Toute la classe politique ne peut pas être considérée comme responsible de ce qui est arrive. c’est vous ( Assami, Yoda, Achilles Tapsoba, Ram, Maxime, Hermann…) avec votre front alimentaire qui êtes entièrement responsable de ce qui est arrive. Vous nous avez expliqué ici que le Dialogue n’est pas un instrument de la démocratie et que vous pouviez vous en passé pour aller chercher un consensus populaire (le referendum). Vous l’avez eu. Le peuple a fait son referendum. Et c’est ça qui est la vérité.

    4 décembre 2014
  • CASSES TOI TU FERAS MIEUX DE TE TAIRE . C’EST VOUS AUTRES GRIOTS ET MENTEURS QUI ONT CONDUIT LE PAYS AU KO EN ENCOURAGEANT COMPAORE BLAISE
    NOUS AVONS TOUS SUIVIS
    POLITICIEN MOUTON

    4 décembre 2014
  • Ce RAM n’a pas honte, faites vous oublier car vous du Front républicain ont fortifié Blaise et son CDP à modifier vaille que vaille notre Constitution.

    4 décembre 2014
  • Yayi 1er et ses affides ne savent pas que Dieu veut les perdre en les rendant sourds et aveugles face aux de detresse des paisibles populations beninoises

    4 décembre 2014
    • Ram, vous auriez mieux fait de vous taire. Votre écrit n’est qu’un torchon. Hier c’est vous qui étiez du cotté du CDP pour aller au référendum. il ne faut pas mentir ici. reste avec le groupe (CDP,ADF,FRON REPUBLICAIN……) des assasins du peuple burkinabè. votre écrit vous révèle d’avantage.

      5 décembre 2014
  • ça suffit comme ça RAM

    4 décembre 2014
  • Désolé Mr RAM OUEDRAOGO vs n’avez pas de leçon à nous donner la jeunesse burkinabè a pris son destin en main . Elle est et resteras vigilante à jamais c’est grace à vs autres du front républicain que tout cela est arrivé aucun digne fils de ce pays ne suivra votre parti. Laissez ns en pays ok

    4 décembre 2014
  • Désolé Mr RAM OUEDRAOGO vs n’avez pas de leçon à nous donner la jeunesse burkinabè a pris son destin en main . Elle est et resteras vigilante à jamais c’est grace à vs autres des voraces tubdigestif du front républicain que tout cela est arrivé aucun digne fils de ce pays ne suivra votre parti. Laissez ns en pays ok

    4 décembre 2014
  • Ce Monsieur est un Griot Professionnel et non un Imprésario.
    Honte à vous pour l’Eternité

    4 décembre 2014
  • Eh Dieu! si la honte pouvait tuer! Ram vous avez perdu et vous ne voulez pas ouvrir les yeux. Tout la classe politique est responsable de cette situation; vous parlez de quelle classe politique? non Ram, c’est votre fameux front républicain et la mouvance qui sont responsables de cette crise. tous ceux qui étaient contre la révision de l’article 37 se sont exprimés; ou étiez vous en ce moment? je vous comprends certainement que vous étiez contre la modification de l’article et pour le referendum comme certains politiciens en panne de cohérence; entre nous est ce que vous étiez obligé de parler en ce moment? taisez vous s’il vous plait

    4 décembre 2014
  • Bonjour,
    Je n’ai même pas perdu mon temps de lire cet opposant mouton qui a conduit blaise à la chute!
    Tiens tiens, il disait qu’il avait les dossiers de tout le monde en tant que mistre d’état et bien qu’il les sorte maintenant et on solde les comptes de tous ces corrompus!
    Bandes de corrompus pourris!
    Tais toi si tu n’as rien à dire.
    Plus rien ne sera comme avant!
    Nan lara an sara!
    La Patrie ou la mort, Nous vaincrons!

    4 décembre 2014
  • Mr Ram vous n’avez pas honte de vous afficher publiquement après tous ce ke vous avez eu à faire?on vous tient a l’oeil.vous(cpd,front,mouvance et alliés) ne serez pas candidat en 2015.le peuple s’en chargera,vous pouvez compter sur nous

    4 décembre 2014
  • Ce monsieur comme certains sans emplois de ce pays sont spécialistes de la création de machins: écoutez RAAM “Pour notre part, nous prenons l’engagement de travailler à rassembler les patriotes, les démocrates soucieux de l’avenir et du devenir de la nation dans une vaste coalition dénommée COALITION POUR UN BURKINA NOUVEAU (CBN)” hihihihihihihihihihihihihihi

    4 décembre 2014
  • Quel sale regret ou tu étais avant le 30 octobre, on vous connait maintenant

    4 décembre 2014
  • Arrêtez d’accuser vos foutus camarades ânes politiques,vous tous n’êtes pas des politiciens exemples pour nous jeunes du FASO. Effectivement, vous êtes aussi perdus car vous avez ete aveugles, des lèches pieds du gros chiens: blaise compaoré. – la vaillante jeunesse que nous sommes a gardé et sauvegardé ces mœurs que votre génération inconsciente a vendu à cet indignes du nom compaoré blaise. Chers burkinabè, ce fils pourri et mal élevé ne merite pas le statut d’anciens chef d’Etat de notre cher FASO: VEILLONS POUR CELA.
    – Arrete de pronnoncer cette villaine expression de FA-FARON OUI. Un regroupement de 27 diables oui.
    -Il fallait parler dans les mediats, comme ce kakas que tu a chié sur L’OBSERVATEUR.
    – TU MENS NOUS SOMMES BIENS AU AIT DE L’HISTOIRE POLITIQUE DE NOTRE CHERE NATION.
    -QUEL PROBLEME POLITIQUE ET NON JURIDIQUE Tu n’as pas honte buveur de sang du Peuple RAM SATAN. NOUS NE TE VOULONS PLUS SUR LE CHAMP POLITIQUE. REPOSE TOI TRANSQUILLE POUR AU MOINS LE RESPECT DE TON AGE QUE J’AI. Tu reconnais maitenant l’oeuvre de certains religieux qui ont eu la crainte de PAPA BON DIEU DE NOS ANCETRES DE L’UNIVERS VISIBLE ET INVISIBLE , VOUS IREZ EN ENFER PECHEUR RAM.
    – QUEL APPAISEMENT VOUS AVEZ PLUTOT INSTORE LA CORRUPTION ET LE GRAND DESORDRE AVEC CE PUT DE blaise:le lezard.
    -Pourquoi pas les jeunes , arrete de nous insulter , nos frere qui sont allés vous dennoncer chez Dieu sont encore frais dans leurs tombes, nous jeunes,nous sommes consciente,tu le sais bien maintenant. que Dieu me pardonne tu ne merite plus qu’on te vouvoie ram, tu as meme raté ta formation scolaire et universitaire,si biensur tu as été scolarisé.
    – Bon sang tu mens nous sommes sortis de nous memes pour vous dire trop c’est trop, vous hommes politiques au FASO, VOUS trompeurs,tueurs,assassins du peuple.
    Bon DIEU fait taire ce individu là, il poignard dans nos plaies, toujours saignantes et sanglantes.
    Garde TES BENEDICTIONS SATANIQUES POUR TOI MEME CAR LE BON DIEU a dejà sa main sur notre PAYS par nous ses dignes fils nés sous votre dictature malgré votre vonté de tuer tous les dignes fils du FASO sous le regne de votre charognard indigne de SINIARE,une CONTRÉ notre cher PAYS.
    HO DIEU, CET HOMME RECLAME LE SANG DE TES ENFANTS QU’ILS ONT TUE SANS CRAINTE DE TOI SUR L’OBSERVATEUR, PUNIS-LE POUR QU’IL SACHE COMME SON CHEF blaise QUE TU EST LE SEUL ET FORT SUR TERRE ET DANS LES CIEUX! tu ne mérite pas ces jeunes morts pour sauver le FASO. Rejoins ton DIEU MORTEL DE blaise au MAROC. Que la soif et la faim vous tuent ,vous et blaise. Seul le sang de nos camarades, ami,nos frères restera votre derniere eau.
    – Quel dialogue
    Vous aviez et avez oublié les jeunes au seul profit de vos progenitures. Nous verrons bien ici si un fils de put sera Président ici.
    Toi et ton poubelle h-boigny de Yamoussoukro des antipanafricanistes oui. Rejoins-le en enfer.
    VOTRE GÉNÉRATION VOUS DEVEZ VOUS PENDRE POUR AVOIR TRAHI VOTRE DESTINE ET LA TERRE DU BURKINA FASO.
    QUE DIEU VOUS PUNISSE A LA HAUTEUR DE VOS ACTES ODIEUX.

    4 décembre 2014
  • tu te t”ai sinon ça vas te chauffer TOI RAM OUEDRAOGO

    4 décembre 2014
  • Pardon RAM cessez de prendre le peuple pour des ,, moutons,, en juillet 2014 a diebougou vous avez dit le contraire de ce que vous affirmez actuellement. De grace dite que le sleil se leve a l, est.

    4 décembre 2014
  • Si le RIDICULE pouvait tuer Toi Ram tu serais deja mort. Tu n’as meme pas honte de t’exprimer de la sorte. En fait tout ton ecrit c’etait pour annoncer la creation de ton nouveau parti. Pardon epargne notre peuple de tes sales idees car tu aurais du avoir de contribuer avec ton Front Alimentaire a la mort de sas vaillants jeunes et marrtyrs.

    5 décembre 2014
  • Ce garçon oublie vite dê? Tu devrais avoir et te mettre à l’ombre pour éviter la colère du peuple.Fini à jamais la politique de la panse, du ventre. On vous a vu ici comme dirais ivoirien. Tu es responsable de ce qui est arrivé à tes frères aujourd’hui. Assume et tais toi.

    5 décembre 2014
  • Vraiment qui vous a conseillé de faire un interview de Ram? C’est une erreur car vous allez faire que les gens vont boycotter le journal. RAM est un EBOLA au Burkina un homme sans parole un homme qui veut seulement son intérêt personnel même si son peuple est entrain de mourir.C’est RAM qui incarne le vrai sens de égoïsme. Moi je ne veux même pas entendre son nom.

    5 décembre 2014
  • RAM a raison de continuer ses inepties, je ne sais pas pourquoi nous avons oublié de passer lui dire bonjour les 30 et 31. Pourquoi Hermann et Gilbert ne parlent pas? Ils sont là ou ils sont et ils n’ont plus de plume pour écrire. Si tu continue dans cette lancé la jeunesse qui a fait partir vos dieux est toujours là. Tu avais dit que tu as été ministre d’Etat et tu as le dossier de tout le monde, on allais passé pour prendre connaissance de ces dossiers. RAM un conseil fait toi oublié sinon…

    5 décembre 2014
  • Opposant MOUTON! Comme on n’a pas brulé tes maigres maquis, il faut continuer de bêler comme ça. Tais toi pour ne pas avoir des problèmes. Et vous aussi LePays; vous n’êtes pas sérieux! Combien RAM a payé pour la publication de cette mascarade? Vous risquez de faire fuir vos lecteurs. Il faut savoir cibler les bonnes choses pour aussi votre image de marque.
    KIO

    5 décembre 2014
  • OU SE TROUVE BOYENSAN LE DICTIONNAIRE,POUR EXPLIQUER EXACTEMENT CE QUI S’EST PASSE LE 31 OCTOBRE.A L’INTERIEUR COMME A L’EXTERIEUR.1ER ETAPE LA COTE D’IVOIRE COMME LE FRONT POPULAIRE.

    5 décembre 2014
  • je viens d’achever de lire tous les commentaires disponibles mais je conclus que vous faites l’affaire de ce mange- mil sans le savoir. A force de répondre à ses balbutiements, vous l’aidez à se réorienter. laissez le s’enfoncer d’avantage car il croit que ce qui s’est passé est du jeu. à force de commenter ses écrits, il profite réorienter ses plaidoiries. vous savez RAM est un trouble fête malheureux.

    5 décembre 2014
    • JE SUIS D’ACCORD AVEC VOUS BANGDA

      10 mai 2015
  • Il est chiant ce type la!! Franchement je ne veut plus t’entendre RAM. Pourquoi …. Vous savez ce type là je veut plus ni le voir même en peinture ni le lire ni l’entendre. IL EST TRES TRES ENERVANT. Va au diable et oublie que tu es Burkinabè C’est mieux pour nous.

    5 décembre 2014
  • les tontons veulent retourner leur vestes kakayé. vous etes aussi responsable de tout ce qui est arrivé au pays. avc votre foutu front replublicain qui nest composé qe des ra des margouillat et avec a la tete des sanguinaires .

    5 décembre 2014
  • Mon ami, c’est toi et ta bande de front républicain qui avez failli! Laisse les honnêtes citoyens en paix. IL essaye de se fondre dans la masse en décrédibilisant tous les partis politiques alors qu’il feins d’oublier que ceux qui sont contre la modification de l’article 37 et qui sont tombés viennent de la société civile et des partis politique affiliés au CFOP. le combat qui a été mené est à mettre à l’actif de tout le peuple sauf le CDP et le front républicain. ça s’appelle être malhonnête. Vous devriez plutôt annoncer votre retraite politique au lieu de nous pomper l’air avec ces balivernes.”COALITION POUR UN BURKINA NOUVEAU” Du n’importe quoi. Chrrrrrrrrrrrrrr!

    5 décembre 2014
  • Kes ce qui vous a piqué ??? La Classe politique, de quelle classe politique parlez vous , et sur quelle planète. En tout cas pas dans notre cher Faso ? Blablablaahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh. EQUILIBRISME QUAND TU NOUS TIENS !!!! N’insultez plus notre intelligence. Cessez de bêler.

    5 décembre 2014
  • Merci, pour les condoléances et la compassion pour les victimes de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre! Désolé de vous le dire ou du moins de vous le préciser une bonne fois pour toute, vous êtes, vous et tous ceux qui vous ressemblent (Front Républicain et ADF-RDA confondu), les principaux responsables de ce qui est arrivé au Burkina Faso ces derniers temps. Vous semblez vouloir nous perdre dans une confusion terrible, mais vous n’y arriverez pas comme vous n”y êtes pas arrivé lorsque vous avez voulu abuser de notre confiance en nous faisant croire qu’il fallait suivre Blaise Compaoré dans ses intentions de modifier l’article 37. Soyez une fois pour toute fondé sur le fait que les burkinabè, tous sans exception sont des hommes lucides et le resterons. Des individus comme vous ne sauront plus jamais les abuser, je penses que votre temps est révolu à jamais, aucune tentative de retour ne saurait prospérer venant de vous.

    5 décembre 2014
  • Messieurs de la transition. Ouvrez l’œil et le bon. Qu’est ce que ce C B N que ce Monsieur nous concocte. Ainsi il a l’intension de s’infiltrer parmi les maçons de notre nouveau Faso en construction ? Nos plaies ne sont pas encore guéries. Et nos rancœurs ??? contre vous. Alors éloignez tous ces rapaces des instances : conseillers municipaux, députés et autres responsables de la monarchie déchue. De grâce réconciliation ne veut pas dire acceptation des niaiseries et âneries de certains potentats de l’ancien Régime.
    Messieurs de la transition ne nous décevez pas.
    Dites à ce monsieur et à ces pareils de se taire. Au risque de raviver…………………….

    5 décembre 2014
  • Ram, as-tu bien compris le sens de la déclaration du Président Houphouët Boigny que tu as rappelée a notre attention? «…Ce que nous voulons est la paix. La paix dans la justice. La paix dans la tolérance. La paix dans la solidarité agissante. La paix dans l’amitié fraternelle. La paix dans l’amour». Le Président Houphouët Boigny parle d’une paix dans la justice tandis que toi et tes autres collègues de l’opposition mouton vous avez appelé le peuple souverain a se satisfaire d’une paix des cimetières et avez encouragé Blaise Compaoré a organiser un referendum pour modifier l’article 37 afin de s’assurer un pouvoir a vie. Qu’Est-ce que vous trouvez de juste dans ca?
    C’est être d’une malhonnêteté inqualifiable que de proclamer son opposition a la modification de l’article 37 tout en soutenant le projet de referendum dont la finalité est justement la modification dudit article. Il faut être naïf et moins éclairé qu’un âne pour croire que Blaise Compaoré et son CDP pouvaient organiser un referendum et ne pas obtenir la modification l’article 37. Vous étiez plutôt de mauvaise foi et votre intention était bien de trahir le peuple burkinabè contre des espèces sonnantes et trébuchantes de la part de Blaise Compaoré dont vous connaissez très bien les méthodes. Vous avez essuyé un échec cuisant et les faits ont montré que vous ne représentez rien du tout sur l’échiquier politique du Burkina. Même Blaise Compaoré vous a ignorés royalement, surtout lorsqu’il a conclu un deal scélérat avec le traitre Gilbert Noel Ouédraogo qui lui a vendu les 18 députés de l’ADF-RDA.

    Mais, Ram; Est-ce que tu n’as pas disjoncté comme on le dit de certains traitres de la république? En disant que :
    «… oui, la classe politique a échoué, elle a échoué par ce qu’elle n’a pas été capable de taire ses ambitions car sa mission première était de tout faire pour préserver la paix. Elle a échoué …., elle a prôné des valeurs contraires, elle a envoyé les jeunes à la rue sans mesurer les conséquences…», tu reproches a l’opposition d’avoir appelé la jeunesse a sortir pour s’opposer a la modification de l’article 37 par voie parlementaire et tu ne dis pas un mots sur l’usage des armes de guerre par certains éléments de l’armée, contre des manifestants aux mains nues avec des dizaines de morts.
    Pour toi, les jeunes ont eu tord de sortir dans la rue pour manifester et les militaires aux ordres de Blaise Compaoré ont eu raison d’en tuer des dizaines.

    Toi qui proclames partout ton attachement aux respect des fondements de la démocratie, que dis-tu de ce crime odieux qui a consisté a corrompre les élus du peuple souverain, a les enfermer et garder sous haute surveillance dans un hôtel comme des criminels dangereux, a les convoyer sous escorte a l’assemblée nationale, comme l’on ferait d’un troupeau de moutons vers l’abattoir, dans le but de les contraindre a voter une loi qui ne devrait profiter qu’a la seule personne de Blaise Compaoré?
    Lui il est qui???
    Au lieu de dénoncer cette forfaiture, tu t’insurges contre ceux qui sont sortis pour s’y opposer.
    Peste soit des traitres agglutinés au sein de l’OPPOSITION MOUTON.
    GLOIRE ETERNELLE AUX MARTYRS D’OCTOBRE 2014!
    Que Dieu protège le peuple souverain du Burkina Faso!

    7 décembre 2014
  • Salut l’IMPRESSARIO.
    Vous n’êtes pas en fait un homme poilitique mais un exhumé de Blaise pour l’accompagner à ses moments difficiles. Reprends ta place à côté de Tchala Moana. Tu y étais bien et on t’avais vraiment apprécié. Depuis ta reconversion en politique tu n’accumules que erreurs sur fautes politiques, en fait des erreurs de calculs politiques.

    8 décembre 2014
  • ce sont tous des intellectuels de gamelle;et comme le ”garba” est fini ,on se cherche des alibis.

    28 avril 2015
  • Gloire au peuple du Burkina Faso
    Des personnes comme cet individu de RAM ‘e mérite pas qu’on porte attention à lui. Laissé le car c’est son dernier soubresauts sur le plan politique. Comme Maxim la fin est arrivée. La mort politique. Blaise est parti. Ils partiront aussi. Que satan les accueille dans son royaume.

    27 mai 2015
  • Lorsqu’on est confronté à des difficultés financières, on peut se retrouver obligé de demander une aide financière à un ami ,à un membre de sa famille ou encore a un particulier.
    C’est une situation toujours délicate d’emprunter une somme à un proche. Il faut se protéger mutuellement et prévoir une reconnaissance de dette, puis une décharge à la fin du prêt. Par pudeur certains n’aiment pas en parler de vive voix.
    Vu tout ceci j’ai donc mis a la disposition de ceux qui ont besoin de prêts d’argent pour faire face aux difficultés financières pour enfin sortir de l’impasse que provoquent les banques d’argent.
    Alors si vous avez besoin de prêt d’argent n’hésitez pas à me contacter pour en savoir plus sur mes conditions bien favorables. Mon mail est: [email protected]
    PS: Passez le message pour aider ceux qui sont dans le besoin

    5 juin 2015
    • trouver un lieupour votre pub ici nous donnons des reponses au texte ci dessus

      11 septembre 2015
  • Dites moi RAME, à quel moment le FRONT REPUBLICAIN a dit qu’il était opposé à la modification de l’article 37?
    Comment on peut proférer de tels mensonges? C’est totalement idiots et irresponsables! Vous croyez vous adressez à quel type de lectorat à la fin! N’avons nous pas vu le FRONT REPUBLICAIN ici comme une vache avec une corde au nez tirez par Blaise et son CDP? Ayez un peu d’intelligence de vous taire!

    12 juin 2015
    • Vraiment on peut compter sur vous pour l’avenir du pays. pour ce faire je ne vais plus rien ajouter à ce que vous avez dit. Vraiment chers frères je vois vous avez une mémoire. nul ne nous trahira plus jamais. je compte sur moi
      même et sur tous les burkinabé. ne somnolons pas. même si on a un gouvernement de transition, restons éveillés pour ne pas qu’on piétine encore (excusez du terme) sur nos testicules une seconde fois.

      14 septembre 2015

Leave A Comment