RELATIONS ENTRE LE BURKINA FASO ET LA COTE D’IVOIRE: Roch Marc Christian Kaboré pour un « rétablissement de la confiance entre les peuples »
Le Président du Faso, S.E.M. Roch Marc Christian Kaboré, a été reçu en audience par son homologue ivoirien, S.E.M. Alassane Ouattara, à Addis-Abeba le vendredi 29 janvier 2016 dans la soirée en marge des travaux du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine. Les deux dirigeants ont échangé sur les relations entre les peuples burkinabè et ivoirien.
Le Présidents Roch Marc Christian Kaboré et Alassane Ouattara ont échangé sur la coopération bilatérale qui existe entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire.
Selon le Président du Faso, le sommet de l’Union Africaine a toujours constitué une opportunité pour les chefs d’Etat d’échanger sur les voies et moyens à entreprendre pour la consolidation de l’amitié qui existe entre les différents peuples. Son tête-à-tête avec son homologue ivoirien s’inscrit donc dans cette dynamique.
« Cette session de l’Union Africaine est une occasion pour nous d’échanger sur les voies et moyens à entreprendre pour consolider les relations d’amitié et de fraternité qui existent entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso », a déclaré le chef de l’Etat burkinabè.
Le Président du Faso pense qu’au « regard des rapports séculaires qui lient le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire, les plus hautes autorités ont le devoir de faire en sorte que cette relation soit renforcée et que cet axe soit consolidé ».
Pour y arriver, le Président Roch Marc Christian Kaboré souhaite que « nous (Burkina Faso et Côte d’Ivoire) puissions faire en sorte que les évènements qui ont pu se passer çà et là puissent être considérés comme relevant du passé ».
C’est la raison pour laquelle il émet également le vœu que les deux Etats travaillent « à faire en sorte que soit rétablie la confiance au sommet de l’Etat et entre les peuples ».
Le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire ont des relations séculaires et sont liés par l’histoire et la géographie. Les deux pays ont de ce fait des intérêts de part et d’autre. Il convient pour les dirigeants de préserver ces intérêts au bénéfice des deux peuples frères.
La Direction de la Communication de la Présidence du Faso
Le Souverain
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Le problème ne se trouve pas entre les deux peuples mais au niveau de quelques individus. Les peuples Burkinabè et Ivorien doivent vivre ensemble dans la paix et la stabilité. Mais si un individu, qui qu’il soit,commet des actes condamnables, alors il doit répondre devant la justice. Nul n’est au dessus de la loi! Nous ne saurons tolérer l’impunité. Ce qui relève du contexte diplomatique doit être réglé avec diplomatie. Ce qui relève du contexte de la justice doit être réglé par la justice.
1 février 2016Congo River
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Je voudrais que le PF nous eclaire un peu sur sa vision diplomatique des relations du Burkina avec la Cote d’Ivoire. Nous savons que les relations sont tendues actuellement du fait du coup d’etat avorte avec ses corrolaires d’implications internes et externes.
La redynamisation des relations si elle doit se faire passe par la verite et la franchise des dirigeants envers leurs peuples et aussi les peuples entre eux.
Nous avons bataille pendant 27 ans pour nous defaire de la dictature d’un homme qui avait tente de regner sur ce pays. Maintenant que nous sommes en train de construire un etat de droit, on veut sacrifier ces valeurs de democratie sur l’autel de la diplomatie.
Le Burkina et la Cote d’Ivoire se tiennent. Aucun ne peut prendre son envol economique sans l’autre. Vouloir penser que nous pesons peu dans la balance au point de sacrifier le sang verse me semble utopique.
Si le mandat d’arret contre le president de l’assemblee nationale ivoirienne est d’actualite, c’est que les implications des uns et des autres n’est pas a ecarter. Pour ceux qui ont eu l’occasion d’ecouter la conversation telephonique ne peuvent pas ne pas rapprocher les actes terroristes que le Burkina a connu. Plusieurs actions en cascades dans la meme journee afin de destabiliser le pays pour faire renaitre des dictateurs.
Nous ne voulons pas sacrifier notre justice pour laquelle le peuple a tant paye de sa vie. Notre peuple a soif de justice afin de se reconcilier avec lui meme. Vouloir hypoteque cette lueur d’espoir qui est en train de naitre, c’est tout simplement dire que le nouveau regime n’est pas mieux que le precedent renverse.
Ainsi donc que faudrait-il faire des presumes detenus du pustch? La justice a deux vitesses rendra notre pays ingouvernable si nous ne recadrons pas les choses a temps. La justice doit faire son travail en vertu de la separation des pouvoirs. Si nous sommes lies par l’histoire et la geographie, pourquoi certaines personnes veulent destabiliser le pays ainsi que leurs dirigeants pour le rendre ingouvernable? Cela veut donc dire que cette union legendaire dont on nous souffle a tout bout de champ n’est qu’un mirage.
Nous voulons vivre avec nos voisins dans la paix, la concorde mais pas a n’importe quelle compromission. Comme le disait Sekou Toure: “Nous preferons la liberte dans la pauvrete plutot que l’opulence dans l’esclavage”. Nous avons des hommes et des femmes capables de developper notre pays. Le peu de ressources dont nous disposons dans une gestion saine nous procurera un developpement harmonieux.
1 février 2016Caros
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La vérité nous fera des hommes libres. Et en aucun cas l’injustice fera place à la paix .
6 février 2016Si nous voulons une bonne harm