HomeA la uneRENCONTRE CLASSE POLITIQUE ET MEMBRES DE LA COMMISSION DE RECONCILIATION NATIONALE :L’ex-majorité claque la porte

RENCONTRE CLASSE POLITIQUE ET MEMBRES DE LA COMMISSION DE RECONCILIATION NATIONALE :L’ex-majorité claque la porte


La Commission de réconciliation nationale et des réformes (CRNR) a entamé une série de rencontres pour expliquer ses attributions et présenter sa méthode de travail. Ainsi, elle a reçu successivement le 22 avril 2015, au sein du Conseil économique et social (CES), à Ouagadougou, des délégations de l’ex-opposition et de l’ex-majorité. Si la première dit attendre impatiemment le rapport de la commission, la seconde a décidé de ne pas prendre part aux travaux de celle-ci.

 

« Nous ne pouvons prendre part aux travaux de la commission de réconciliation nationale puisque l’on nous a condamnés avant même de nous avoir entendus », a déclaré Juliette Bonkoungou, porte-parole de l’ancienne majorité, du Front républicain et de ses alliés que sont l’ADF/RDA, la NAFA et le Burkina Nouveau. C’était à sa sortie d’audience avec la Commission de réconciliation nationale et des réformes (CRNR), le 22 avril dernier. A l’en croire, les partis dont elle est le porte-voix ont répondu favorablement à l’invitation de la CRNR par respect pour elle et pour lui signifier de vive voix que la décision de ne pas participer aux travaux de la CRNR est le fait de la situation nationale, notamment le vote de la loi portant révision du Code électoral et l’arrestation de leurs membres qui n’a pas toujours suivi la procédure indiquée, le discours ambiant et un certain nombre de choses tendant à les exclure du jeu démocratique. « S’il y a un de nos membres à qui il est reproché des fautes de gestion, notre souci n’est pas de le protéger, car nous estimons être des citoyens comme les autres et nous ne sommes pas au-dessus de la loi. Mais justement, parce que nous ne sommes pas au-dessus de la loi, nous demandons le respect de la loi. Compte tenu de tout ce climat où nous avons l’impression d’être des parias », a confié Juliette Bonkoungou.

Pour sa part, Saran Sérémé, porte-parole de l’ex-opposition dit attendre le rapport de la CRNR le plus tôt possible, des propositions idoines dans le cadre de la Justice, de la réconciliation nationale, de la paix, pour que le Burkina puisse aller vers des élections démocratiques apaisées, mais que le droit soit dit en toute circonstance.

 

Les objectifs de la rencontre avec la CRNR

 

« Il y a des fiches qui nous ont été données et tous les partis politiques sont invités à envoyer leurs propositions à la CRNR pour qu’elle puisse en tenir compte », a expliqué Saran Sérémé. Rappelant que la CRNR a plus de temps que le Collège de sages pour travailler, la porte-parole de l’ex-opposition a souhaité que celle-ci produise des rapports intermédiaires pour que les propositions de la commission soient prises en compte pendant la transition et au-delà, et qu’elles soient surtout appliquées.

Ces rencontres, selon le président de la CRNR, monseigneur Paul Ouédraogo, avaient pour but d’expliquer à partir de la loi organique, les attributions qui sont faites à la Commission et également de présenter aux uns et aux autres, la méthode de travail mise en place. Il s’agit d’abord, a-t-il dit, de faire l’état des lieux pour prendre en compte, les différentes préoccupations des uns et des autres, et également les différents problèmes de notre pays. Et de poursuivre que la méthode de travail se veut aussi consultative. « Si nous voulons faire des propositions en vue de la réconciliation nationale et des réformes qui rencontrent un consensus, cela suppose que nous nous écoutions les uns les autres puisque, c’est à partir des suggestions qui nous seront faites que nous pourrons construire les propositions que nous pourrons présenter pour l’ensemble du peuple burkinabè », a-t-il expliqué. S’agissant de la décision de l’ex-majorité de ne pas prendre part aux travaux de la commission, monseigneur Paul Ouédraogo dit en prendre note. « On va continuer, car une commission de réconciliation part du principe qu’il y a des difficultés et qu’il faut trouver des moyens pour les aplanir », a-t-il conclu.

 

Thierry Sami SOU

 

 

 


Comments
  • Ecoutez, les membres de l’ex majorité doivent savoir qu’ils peuvent claquer la porte et même les fenêtres de la Réconciliation Nationale s’ils veulent, c’est leur droit ! Aussi, ils peuvent faire leurs valises, leurs baluchons et même leurs vaisselles pour rejoindre leur mentor là où il se trouve ! Mais ils doivent savoir que c’est surtout eux en premier qui ont besoins de se réconcilier avec le peuple qui a enduré tant de souffrances durant trois décennies à cause de leur gestion dramatique des affaires publiques : Ont-ils oublié les centaines de crimes de sang et les crimes économiques qui ont été commis ? Certains parmi ceux du Directoire et pas des moindres à cause de leur mal gouvernance, leurs malversations et détournements de fonds ont fait coulé des sociétés d’états et même des banques en milliards de francs, jetant dans la rue des milliers de travailleurs et leurs familles dans la rue ! Alors ils sont vraiment très mal placés pour donner des leçons de bienséance aux autorités de la transition et au Conseil national de la Transition qui a voté le Code Electoral ! A ce propos nous sommes tentés de paraphraser le Président du CNT : « La dialectique de l’histoire nous enseigne que toute la souveraineté réside dans le peuple ; si fait que ce n’est pas la fébrilité de nostalgique néoconservateurs, ni encore moins l’excitation ou les manigances de velléitaires trublions……qui amèneront le peuple à changer sa marche » ! Et Victor Hugo disait que « la mélancolie c’est le Bonheur d’être triste » ! En cela, à ceux qui viendraient à être recaler, nous leurs disons simplement que notre territoire est vaste, les activités le sont également, la politique n’est pas la seule source de revenue pour vivre surtout qu’en trois décennie vous avez eu le temps d’accumuler frauduleusement des milliards au détriment du peuple Burkinabé ! Salut !

    23 avril 2015
  • Vieille mère. Tu es fatiguée. Tes petits enfants ont besoin de toi. Tu leur sera plus utile qu’à la politique. Regarde comment tu es? Moi à ta place, je me retirerai de la scène politique pour autre chose. Avec le respect que je te dois, je prefère que tu taise pour ne pas que les mauvaises langues te parlent mal.
    Seydou Traoré,laisse passer le commentaire

    23 avril 2015
  • Cher Monsieur Madison, vous croyez que nous les vieilles mères, nous allons vous laisser hypothéquer l’avenir de nos petits enfants, de tous les petits enfants du Burkina-Faso, avec vos rêves chimériques de nucléaire et que sais-je encore ?

    Seydou Traoré laisser aussi passer mon commentaire.

    23 avril 2015
  • Sacksida a vaincre sans péril on triomphe sans gloire,pourquoi tenez vous a exclure une partie du peuple?pourtant vous aviez les moyens,vous aviez le pouvoir,vous aviez la presse ,pourquoi cette discrimination;Tantie July a raison ,il est difficile de réveiller celui qui dort pas,il aurait fallu commencer par là avant de voter vos lois scélérates et divisionniste.

    23 avril 2015
  • Notre grande soeur a eu une occasion de se faire voir. Elle sait que si ce n’est en faveur de l’insurrection Achille TAPSOBA, Assimi KOUANDA, Alain YODA, et même son frère Hermann YAMEOGO qui son passés dans l’ombre elle ne pouvait plus avoir un micro pour parler. Du reste personne ne les a exclu de la scène politique mais ils ont disparu. Et puis comme elle est une mère elle sait ce vaut la perte d’un enfant. Le 30 mai en compagnie des Achille et autres Hermann que j’ai cité plus haut vont se joindre a la masse pour rendre hommage a nos martyrs si non après les condamnations sans jugement , elle va se condamner elle même.

    23 avril 2015
  • Franchement que l’ex majorite aille au diable maintenant, qu’est qu’elle veut en plus de ce qu’elle a cause au Burkina les 30 et 31Octobre passes?? Franchement soyons serieux, Je pense que si nous devons discuter, qu’on discute avec des gens humbles et modestes qui acceptant leur tord et demandent sincerement pardon, pas avec des gens qui demandent pardon sans reconnaitre ce pour quoi ils demandent pardon, cest de l’hypocrisie pure et simple. Ils ont trop foutaise. Qu’ils comprennent une bonne fois pr toute que le vent a change de direction et que cette sale politique qu’ils faisaient est belle et bien terminee et l’ere de l’arrogance est finie, une nvelle ere a commence n’en deplaise a ces individus. Qu’ils sy conformisent ou foutent le camp. trop cest trop.
    On veut le CDP oui , mais plus jamais avec ces CAILLOUX qui sont veulent mourrir a la direction, alors jeunesse du CDP je pense que vous au moins vous comprennez que une nvelle page s’est ouverte alors saississez l’opportinuite et faites vous valoir now. Videz tous ces loups qui ont peur de perdre leurs avantages d’antan et forgez vous une autre histoire dans votre parcours politique.

    24 avril 2015
  • Eloge, je vois que tu ne comprends rien , qu;entends tu par EXCLURE UNE PARTIE DU PEUPLE? Cest les anciens dignitaries du CDP que tu appelles partie du people?? A-t-on dit que le CDP ne participle aux elections?? Trouver des gens a qui on ne reproche rien et presenter-les. Ou bien le CDP n’a que les ex dignitaries CAPABLEs de se presenter?? Si cest le cas le CDP n;est plus un parti politique cest plutot un groupe d’affames, d’assoifes de pouvoir qui font tous pour se maintenir au pouvoir au risk de sacrifier des vies humaines et surtout en mettant des gens achetes comm toi Eloge devant pour defendre leur cause. Donc stp si tu es malin et je suppose que tu nes pas bête, rassaisis-toi vite

    24 avril 2015
  • Cher éloge! Que de péril avons nous traversé dans tous les sens depuis 27 ans jusqu’à la date de victoire populaire les 30 et 31 octobre 2014! Alors, Gloire et périls sont le bonheur suprême. Salut !

    24 avril 2015
  • En lisant les difficultés rencontrées par ces élèves qui poursuivent leurs études loin de leurs parents ou sans famille ou encore sans structures d’accueil d’Etat dans nos provinces, on peut se poser légitimement la question de savoir : Après 30 ans de pouvoir quelle a été la politique éducative et sociale du Burkina Faso sous le régime déchu ? Ou bien cette politique si elle existe, n’est pas en adéquation avec les besoins ou les réalités sociales de nos provinces ? Ou encore même si cette politique est bonne sur les papiers, la mise en œuvre n’a pas été conséquente et performante pour la résolution des problèmes ? Et pourtant, il n’y’a pas longtemps on nous rabâchait tout le temps les oreilles avec la fameuse Emergence du Burkina à l’horizon 2015 ? Non visiblement, il y’a des déficits criards dans notre système éducatif dans tous les ordres d’enseignements ! Tant tôt c’est des écoles encore sous paillotes, Tant tôt des élèves sont laissés à eux-mêmes sans structures d’accueil ou bien encore des étudiants qui sont obligés de se bagarrer pour trouver des places assises dans les Amphis ……Voila des réalités, tout cela, c’est le résultat des politiques libérales qui nous ont été imposées et acceptées par le régime déchu ; sans oublier bien sur le gros problème de la mal gouvernance, des détournements de fonds publics et bien sur le manque de vision prospective ! Dans nos pays encore sous développés quand on veut plaquer le Libéralisme pur et dur ou libéralisme sauvage dans lequel des secteurs stratégiques comme la santé, l’éducation, l’agriculture, l’environnement, les problèmes de la jeunesse et surtout une Véritable Pratique de la Bonne Gouvernance à tous les niveaux, ne sont pas pris à bras le corps, on ne peut que se retrouver avec de telle situation dramatique ! L’exemple de Nouna n’est certainement pas le seul cas au Burkina ! Alors que faire ? Tous les candidats à l’élection présidentielle de 2015, doivent savoir que celui qui sera élu n’aura pas de période d’état de grâce ou d’attente ; il faudra aller vite et bien au charbon et en rupture avec les mauvaises manières de gouverner qui ont conduit à l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 ! Après donc la seconde révolution burkinabé d’octobre 2014, les leaders politiques doivent savoir et se convaincre désormais qu’il ne sera pas possible de jouer et de transiger avec les intérêts du peuple ! En cela, Thomas Sankara disait ceci : On ne lutte pas aux cotés des populations pour devenir seulement chef d’Etat, c’est la nécessité de s’organiser qui fait qu’il faut quelqu’un à un poste donné ! Il faut se convaincre qu’on peut se battre et qu’on a suffisamment d’inclinaison à travailler pour le peuple ! Salut !

    24 avril 2015
  • NOUS VOULONS LA DISPARUTION DU CDP ET DE CES ALLIES DE LA VIE POLITIQUE DU BURKINA ///CAR CE SONT DES MALFAISANTS /////

    24 avril 2015

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