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RENTREE POLITIQUE DE LA CFD/B, RDB ET ODT:Pour une forte mobilisation pour le référendum


Trois partis politiques de l’Alliance de la mouvance présidentielle (AMP) que sont la Convention des forces démocratiques du Burkina (CFD/B), le Rassemblement des démocrates du Burkina (RDB) et l’ODT ont effectué le jeudi 18 septembre 2014, à Ouagadougou, leur rentrée politique 2014, à travers une conférence de presse. Une rentrée au cours de laquelle ils ont salué l’initiative des députés du parti au pouvoir, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), d’appeler le chef de l’Etat, Blaise Compaoré, à organiser un référendum ; un appel auquel ils adhèrent. Pour ce faire, ils appellent toutes leurs bases à se mobiliser fortement pour l’organisation d’un référendum. La rentrée s’est effectuée sous le thème : « Situation nationale : points de vue des partis politiques de l’AMP représentés à l’Assemblée nationale ».

 

L’heure est à la rentrée politique 2014 au sein des partis politiques de l’Alliance de la mouvance présidentielle (AMP) que sont la Convention des forces démocratiques du Burkina (CFD/B), le Rassemblement des démocrates du Burkina (RDB) et l’ODT. Une rentrée effectuée le 18 septembre dernier à Ouagadougou, dont l’un des points forts a été sans doute l’appel au président Blaise Compaoré à organiser un référendum. Au cours de cette rentrée dont ont été témoins des journalistes de différents médias, les premiers responsables de ces trois partis n’ont pas manqué de saluer l’initiative des députés du parti au pouvoir, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), d’appeler le chef de l’Etat à organiser un référendum. Selon eux, Blaise Compaoré n’a peut-être pas demandé à être reconduit mais, ont-ils déclaré, « c’est nous qui le lui demandons ». Les raisons qui sous-tendent cet appel, de l’avis des conférenciers, c’est que « tout le monde est unanime qu’avec Blaise Compaoré, le Burkina Faso a bougé ». En témoigne, ont-ils mentionné, le développement des régions à travers les chantiers de la célébration tournante du 11 décembre, ses nombreuses actions en faveur de la paix dans la sous-région et la paix que connaît le pays des Hommes intègres. A la question d’un journaliste de savoir pourquoi ces trois partis voulaient que Blaise Compaoré se représente à la présidentielle de 2015 comme si eux-mêmes, responsables de partis n’aspiraient pas au fauteuil présidentiel, Amadou Diemdioda Dicko, président de la CFD/B, a laissé entendre : « Ce que nous avons comme acquis est déjà beaucoup et, pour être Président, que chacun se regarde d’abord pour savoir s’il peut être Président. Moi, je me suis regardé, je sais que je n’ai pas la carrure pour être Président ». Il a par ailleurs demandé aux uns et aux autres de patienter car un jour viendra où le président se prononcera. M. Dicko s’est par ailleurs dit convaincu que le chef de l’Etat écoute tout ce qui se dit, ainsi que tous les appels qui lui sont lancés. Et de marteler à l’attention de ses « amis d’en face » faisant allusion à l’opposition politique : « Comment voulez-vous qu’on dialogue sans parler de l’Article 37, du Sénat et du référendum ? »

Cette rentrée politique 2014 a été l’occasion, pour les trois partis politiques, de faire le bilan de leurs activités sur le terrain. Un bilan qui se résume au plan interne, à des sorties de remerciements organisées de 2013 à 2014 sous forme d’Assemblées générales, la tenue de conseils régionaux et communaux au niveau des collectivités territoriales. Au plan externe, ils ont relevé essentiellement l’appel de Gaoua et l’appel des députés CDP au président Blaise Compaoré, pour un référendum auquel ils se sont associés ainsi qu’un député non inscrit de l’UNDD. D’autres activités telles que la création et l’adhésion au Front républicain (FR) ont été aussi citées. Ces trois partis ont des élus locaux, gèrent 12 communes dont deux urbaines (Banfora et Gorom Gorom), président un conseil régional et ont cinq sièges à l’Assemblée nationale.

Christine SAWADOGO

 

 


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