HomeA la uneREPONSE AU PR JEAN-BAPTISTE KIETHEGA : « Le dossier de 2006 n’a pas été repris à zéro »

REPONSE AU PR JEAN-BAPTISTE KIETHEGA : « Le dossier de 2006 n’a pas été repris à zéro »


Dans notre édition du mercredi 28 juin 2017, nous publiions une interview du Professeur Jean-Baptiste Kiethega, archéologue. Dans les lignes qui suivent, Dr Lassina Simporé dont le nom a été cité dans l’interview du Professeur d’université à la retraite, lui répond. Lisez plutôt !

 

Dans l’édition du journal « Le Pays » n°6375 du 28 juin 2017, dans la rubrique « Le Fait du jour », j’ai été nommément cité dans une interview du Pr à la retraite Jean-Baptiste Kiéthéga où, par ailleurs, il s’arroge la paternité de l’inscription des Ruines de Loropéni sur la liste du Patrimoine mondial. En vertu des textes en vigueur, je viens par la présente, exercer mon droit de réponse.

Avant d’aller dans le vif du sujet, je voudrais dans un premier temps, présenter mes sincères excuses aux personnes de bonne foi qui m’avaient supplié de ne pas réagir ou qui ont tenté de me convaincre qu’il y a des types de coups de pied auxquels il ne faut pas répondre. Mais après réflexion, et sachant de ma culture que si un mensonge n’est pas contesté devant ces jeunes qui nous lisent, ce mensonge peut devenir une vérité, j’ai décidé, une fois en passant, de descendre dans la boue. Trop c’est trop, comme on disait il n’y a pas longtemps, dans notre pays.

Je voudrais ensuite me réjouir que le professeur à qui j’avais rendu visite dans son lit d’hôpital à Paris suite à son évacuation par l’Etat, ait recouvré la santé. Mais la santé, comme le définie l’OMS, est l’état de bien-être physique et mental. Nous allons souhaiter et même prier que son état de santé s’améliore davantage et que de plus en plus, il puisse non seulement recevoir de la visite, mais être actif comme les autres retraités.

Ceci dit, je compte exercer mon droit de réponse, surtout sur les parties de l’interview où je suis nommément cité ou qui me concernent.

 

  1. J’ai été cité dans un premier temps dans le Projet Loropéni.

 

Un rappel de la procédure me paraît nécessaire. Lorsqu’un pays soumet au Comité du Patrimoine Mondial (CPM) une proposition de bien culturel ou naturel à inscrire sur la liste, celui-ci, après un processus de 18 mois, émet trois types de réponse (paragraphe 151 des Orientations):

inscrire ;

– ne pas inscrire ;

– renvoyer le dossier au pays demandeur de l’inscription ou enfin différer l’inscription.

« Ne pas inscrire» signifie clairement qu’il n y a rien de bon dans le dossier. C’est comme le dossier qu’une autorité nous avait demandé de monter sur le Warba, au motif que le Président du Faso aimait cette danse.

« Différer l’inscription » veut dire qu’il y a un soupçon du potentiel du bien, mais tout le dossier est à revoir afin que l’on comprenne le bien et surtout le mécanisme de sa gestion pour les générations futures. Le pays peut revenir à tout moment avec le dossier.

 La proposition d’inscription du bien culturel « Les Ruines de Loropéni » a été renvoyée (à l’Etat) lors de la session de 2006 à Vilnius. Cela signifiait que le site a une valeur universelle exceptionnelle, mais qu’il y a des zones d’ombre dans le dossier. Et en l’espèce, le Burkina Faso concerné disposait de 3 ans (2007, 2008 et 2009) pour éclaircir ces zones d’ombre ; si l’Etat réagissait dans les délais, le dossier serait étudié à la session de l’année de dépôt (paragraphe 159 des Orientations). Autrement, il sera considéré comme un tout nouveau dossier et sera par conséquent étudié en 18 mois.

 Pour le cas du bien « Les Ruines de Loropéni », le dossier a été renvoyé et le CPM a demandé à l’Etat burkinabè d’éclaircir 3 zones d’ombre, avant de revenir pour l’inscription officielle sur la liste du patrimoine mondial.

  1. a) Approfondir la connaissance des valeurs et de la signification du site par des études et des fouilles ciblées des ruines et de leur espace intérieur, afin d’établir le rôle et la fonction de Loropéni et son association avec le commerce transsaharien et à destination des côtes de l’Afrique de l’Ouest ;
  2. b) Réunir les recherches existantes sur Loropéni et les ruines de la totalité du pays Lobi afin de mieux comprendre la relation entre Loropéni et d’autres villes fortifiées de la région du Lobi ;
  3. c) Formuler un projet détaillé pour stabiliser les murs des ruines de Loropéni et en expliquer les moyens de financement.

Suite à cette décision de renvoi de l’inscription du bien « Les Ruines de Loropéni »,  le ministre en charge de la culture de l’époque a composé une commission pour trouver des réponses aux 3 zones d’ombre et soumettre à nouveau le dossier ; cette commission comprenait deux équipes dont une regroupant les administratifs et l’autre les chercheurs (géomorphologie, botanique, histoire et archéologie). Je tais volontairement les noms des chercheurs. Je précise que j’ai été intégré dans la Fonction publique en janvier 2000 comme professeur certifié, et que 6 ans après, j’étais  Assistant en poste à l’Université de Ouagadougou. Donc en 2008, au moment des recherches sur les ruines, j’étais bel et bien Assistant (voir arrêté 2008-008). Pour l’archéologie, j’ai fouillé le compartiment Nord (le plus grand du site). Chaque chercheur a fourni un rapport de ses recherches. Au total, on avait 6 rapports totalisant 349 pages. C’est à partir de ces rapports que le Pr Kiéthéga a produit un rapport général d’une quarantaine de pages.  Les résultats de ces chercheurs sont des annexes du dossier. Ils ont permis d’améliorer l’ancienne proposition à travers l’introduction d’une quinzaine d’images et à travers la reformulation de certains paragraphes. Le dossier de 2006 n’a donc pas été repris à zéro ; l’honnêteté intellectuelle voudrait que cela soit reconnu. Les travaux des chercheurs et surtout les avis d’experts venus de la France ont amélioré l’existant par l’intégration des informations sur les zones d’ombre ayant entraîné son renvoi par le Comité du Patrimoine mondial. Les deux documents existent, sont publics et accessibles (http://whc.unesco.org/fr/list/1225/documents/). La proposition revue a été soumise en janvier 2009, dans les délais. Elle a donc été examinée dans la même année. Et conformément aux textes, les experts chargés de l’examen des dossiers ont donné leur avis en mars 2009, soit 6 semaines avant la session. Cet avis était d’inscrire le bien culturel les « Ruines de Loropéni » sur la liste du patrimoine mondial. J’étais à l’extérieur du Burkina Faso à l’époque et ai été l’un des tout premiers à avoir l’information d’un des représentants africains qui était membre du comité. J’ai immédiatement téléphoné au Pr Kiéthéga pour lui donner la nouvelle. Il n’y a jamais eu de cas ou le CPM a refusé de suivre les recommandations des experts en ce qui concerne le cas des inscriptions.  Le voyage de Séville était donc une formalité pour une annonce officielle de l’inscription du bien sur la liste du patrimoine mondial. Les autorités de l’époque sont arrivées à un moment où le fruit était mûr et ont su faire de la récupération. Ça pouvait être le tour de quelqu’un d’autre. Le Pr et le ministre n’étaient pas les seuls à Séville. La délégation était également composée de 2 autres chercheurs dont ma modeste personne, un gouverneur et de 2 représentants de l’ambassade du Burkina en France, dont l’ambassadeur. Toutes les 7 personnes étaient dans la Salle. Il y avait également 4 journalistes dont le statut ne permettait pas de participer aux travaux. 

En conclusion sur ce point, notons que le bien culturel « Les Ruines de Loropéni » a été inscrit sur la liste du patrimoine culturel le 26 juin 2009.

Ce succès du Burkina Faso a été obtenu suite à un processus qui a duré plusieurs années et avec quatre ministres : Nurukior Claude Somda, Mahamoudou Ouédraogo, Aline Koala, Filipe Sawadogo.

Ce succès, on le doit aussi à l’Administration publique notamment au Directeur du patrimoine culturel de l’époque, Monsieur Jean-Claude Dioma, et à ses agents Sidi Traoré, Barthélémy Kaboré, Jean-Paul Koudougou, Yabré François de Paul Sedogo, Assita Traoré, etc.

On doit enfin le succès de 2009 aux chercheurs qui ont fait un travail remarquable.

Il existe actuellement 1 052 biens sur la liste du patrimoine mondial. Aucun bien culturel ou naturel n’a été inscrit par un individu, quelle que soit son envergure. « Les Ruines de Loropéni » n’ont pas fait exception à la règle. Evitons donc de sur-dimensionner nos actes.

Présentement, une direction centrale du Ministère de la culture s’occupe spécialement du site ; c’est la DSC/PM. Elle mène parallèlement :

– des activités de recherche (des fouilles avec des moyens modernes, de la photogrammétrie, un colloque avec éditions des Actes, de nombreux articles et conférences …) ; les résultats seront présentés à l’occasion du 10e  anniversaire de l’élévation du site au patrimoine mondial devant des collègues scientifiques. 

– des activités de mise en valeur (construction d’un centre d’accueil autonome en électricité solaire, des films, cross-relais Gaoua-Loropéni, etc.) ; 

– et des activités de conservation (opération de stabilisation réussie, études de la circulation des eaux, élagage des arbres dangereux, etc.).

L’essentiel ici, ce n’est pas seulement l’inscription sur la liste du patrimoine mondial. C’est surtout maintenir les valeurs qui font que ce bien culturel est exceptionnel et mondial.

C’est pourquoi il faut rendre hommage à toutes ces personnes qui, entre 1986 et 2006, ont porté ce dossier. Je rends aussi hommage aux personnes qui interviennent ponctuellement pour le bien du site et à celles qui gèrent le site depuis 2009. D’ailleurs, suite à cette gestion qui a été jugée acceptable, le Burkina Faso a été élu en octobre 2016, membre du comité du patrimoine mondial, chose qui n’était jamais arrivée à notre pays. Ainsi, à partir de juillet 2016 et ce pendant 4 ans, le Burkina Faso, qui n’a qu’un seul site au patrimoine mondial, va désormais inscrire, ne pas inscrire, renvoyer ou différer les propositions venant du monde entier.

J’ouvre une parenthèse pour rappeler que quand les Etalons footballeurs cadets  et seniors sont revenus de leurs brillantes prestations (Trinidad et Tobago, Rwanda, Gabon, etc.), toute l’équipe a été décorée. Mais de l’équipe qui a travaillé sur le dossier Loropéni (à peine 15 personnes), seuls quelques-uns ont été décorés. Personnellement, je ne l’ai pas été en 2009, au motif « que j’étais encore jeune, j’ai tout le temps ». C’était la première fois que je voyais « un leader » s’élever ou se laisser élever sans sa troupe. Certaines personnes ont été décorées entretemps, mais pour d’autres raisons. Je suis fier d’en faire partie. Mais aujourd’hui encore, 8 ans après, l’anomalie n’est pas corrigée pour des membres de l’équipe.

Pour chaque décoration faite, on bénéficie d’une bonification d’échelon. Il y a donc une incidence financière pour le récipiendaire. Si pour une raison ou une autre je devrais rendre mes médailles, je n’oublierai de retourner aussi les avantages de la bonification d’échelon.     

 

  1. De ma formation au Bénin

 

Je devrais cela à un « ami » du Professeur. C’est du mensonge ; ce mot n’est pas fort. C’est ce qui convient. Je suis dans un réseau où j’ai vu passer un appel à candidature ; j’ai postulé et ma candidature a été retenue par l’ICCROM (Rome) pour une formation au Bénin. J’étais le seul des 18 personnes retenues sur le continent, à avoir une thèse de doctorat ; dans le comité de sélection, il n’y avait pas l’ « ami » en question. J’avais un projet convaincant. La qualité de mes résultats lors de la formation au Bénin m’a valu d’être retenu deux années de suite comme formateur (Cf. les archives de l’école du patrimoine africain).

C’est en répondant à d’autres appels à candidature aussi que j’ai eu à suivre d’autres formations au Rwanda (expert en inscription de biens culturels), en Mauritanie (spécialisation en communication sur le patrimoine culturel), en France (gestion de sites patrimoniaux) et même au Burkina Faso. Toutes les preuves existent et sont bien archivées justement pour éviter les digressions. Et c’est l’ensemble de ces formations qui font que je suis un gestionnaire de patrimoine culturel immobilier assez relativement complet. Alors de grâce…

 

III. De mes nominations au ministère de la Culture

 

J’ai eu deux nominations au ministère en charge de la culture.

Ma nomination comme conservateur était une obligation pour montrer un début de gestion du site. J’avais les qualifications requises : archéologue et gestionnaire de Patrimoine culturel physique et immobilier. Je remercie le Professeur d’avoir précisé ouvertement les pensées du ministre de l’époque à mon égard ; certainement que quand il en aura l’occasion, celui-ci dira ce que je lui ai fait pour mériter une telle inimitié ; je précise qu’il ne me l’a pas ouvertement signifié et que je ne l’avais pas encore rencontré dans mon cheminement administratif et de chercheur. Je comprends alors pourquoi avoir travaillé de décembre 2009 à ma démission, sans certificat de prise de service, sans indemnité et sans bureau digne de ce nom.

Je dois ma nomination comme Directeur des Sites Classés Patrimoine Mondial (DSC/PM) à Monsieur Jean-Claude Dioma alors Secrétaire général du Ministère et à Monsieur Baba Hama, ministre. Je souligne ici en passant que dans le jargon des gestionnaires du patrimoine culturel immobilier, il y a quatre mots clés : force, faiblesses, menaces et opportunité. En toute objectivité, le ministre Baba Hama a été une opportunité pour les Ruines de Loropéni. Il était dans une disposition d’esprit qui lui a permis de comprendre les enjeux pour un pays, d’avoir un bien culturel comme les Ruines de Loropéni. Ce qui nous a permis d’avancer significativement dans la mise en valeur du site.

 

  1. De mes recherches sur la métallurgie du fer et sur Loropéni

 

Le Pr Kiéthéga a consacré l’essentiel de ses recherches sur la métallurgie du fer chez les Français. Toutes ses thèses ont été faites dans des universités françaises. Tous ses diplômes sont français. Je peux aussi citer des projets qu’il a réalisés avec de l’argent français. Il a même transformé ses thèses en ouvrages en France. Ces informations sont vérifiables sur son CV. C’est pourquoi, après avoir lu son interview, je n’ai pas manqué de penser à ce proverbe africain : «Si tu as fini de te désaltérer, ne trouble pas la source pour les autres ».

Le ba.-ba pour tout scientifique est de savoir qu’en matière de recherche, aucune vérité n’est éternelle. Les choses évoluent. C’est pourquoi, en médecine par exemple, peu de jeunes savent ce qu’est la nivaquine qui a pourtant fait fureur en son temps. Plus personne n’enregistre ses données avec des cassettes magnéto de 60 ou 90 mn. Les e-mails perturbent le sommeil des timbres-poste, etc. C’est le prix à payer de l’évolution de notre monde.

De cette même manière, certains aspects qui étaient vrais quand le professeur était en activité, ne le sont plus de nos jours. Personne ne conteste sa contribution. Au contraire, ses travaux sont respectés, vénérés, enseignés et recommandés ; cela peut se vérifier partout. Nous nous appuyons sur ce qu’il a fait, car nous savons que c’est à « partir de la vieille corde que l’on tisse la nouvelle ». Mais plus de 30 ans après, si nous n’avions pas bougé, lui-même aurait eu honte. Comme le Pr l’a dit lui-même dans son interview, « Dr Simporé est un bon archéologue». Entre 2005

(année de ma thèse) et 2015, j’ai fait une trentaine de publications de facture scientifique, dont un livre. Je n’ai pas encore transformé ma thèse en ouvrage et je ne mets pas dans le bilan, ce que j’ai publié dans la presse en moyenne une fois par mois, au titre de la vulgarisation. Il ne figure nulle part dans les manuels de méthodologie, une liste de personnes officielles ou obligatoires à citer pour tel ou tel article. Tout est une question de nécessité, de logique ; ou encore, pour parler comme les journalistes, tout est une question « d’angle d’attaque ».  Il n’y a point ici de crime inexpiable.

Après le départ à la retraire du professeur et en toute modestie,

– nous contribuons à révolutionner les méthodes de travail (tant dans la recherche que la formation) qui était largement dépassées ; les mémoires que nous avons dirigés sont des preuves. Ceux qui vont nous remplacer viendront aussi avec de nouvelles méthodes ; et nous l’accepterons ; 

– nous avons tissé des relations avec les plus grands spécialistes au monde qui font des publications autres que des thèses modifiées ; et les résultats, ce sont : plus de 20 datations en moins de 3 ans, des objets métalliques anciens stabilisés, plusieurs opportunités de fouilles et de bourses pour les étudiants, ce sont des sites mieux étudiés ;

– nous faisons de la médiation culturelle, une étape importante du travail de l’archéologue, que nous avons apprise après 2010. La dernière activité dans ce sens est l’exposition itinérante « un âge du fer africain » encore ouvert au public au musée national. 

 

Ma conclusion

 

C’est malgré moi que, pour la première fois, je prends la plume de cette manière. Les attaques gratuites commencent à faire légion. Personnellement, j’ai manifesté ma reconnaissance au Pr Kiéthéga à plusieurs reprises ; mes parents aussi l’ont fait après mes différentes soutenances. A ma connaissance, l’Etat a aussi fait le nécessaire. Personnellement, je ne pense pas être à l’origine d’un éventuel blocage du destin de quelqu’un. Mieux, en 2010, la première promotion de DEA de l’Université de Ouagadougou tenait à organiser une journée d’hommage au professeur. A 48 heures de l’évènement, il nous a sommés d’abandonner l’idée au motif que nous ne sommes que des étudiants et que si hommage il y a, cela devrait venir de toute l’université, du ministère de la Culture et de l’ENAM. Le Club d’histoire Cheick Anta Diop a voulu faire autant. Qui a-t-on attendu en vain à l’amphi 2 Claude N. Somda, ce jeudi ? Si après tant d’années de service et de formation, il  n’y a personne pour défendre ou porter sa cause, et qu’il soit obligé de passer par l’instrumentalisation de la presse, qui est le problème ? Il y a quand même la voie judiciaire qui pourrait réparer d’éventuels torts !

 Je ne voudrais pas me hasarder à donner des conseils. Mais sachons que chaque intellectuel a eu un maître, et ce, du primaire jusqu’à l’université. A tous les niveaux, on nous a toujours enseigné la modestie, l’humilité ; bref, tout, sauf de la vanité et d’avoir un égo surdimensionné. S’il arrivait qu’on devait critiquer, il nous a aussi toujours été conseillé de ne pas faire comme « le singe qui ne voit pas d’abord la bosse qu’il a sur le front ».

Rigueur pour rigueur, j’invite la jeunesse que nous formons, qui doit écrire, à être toujours objective et de savoir que la vérité scientifique se trouve dans plusieurs sources d’information.

 

Dr Lassina SIMPORE

Maître de Conférences

Gestionnaire de Patrimoine Culturel Immobilier

Officier de l’Ordre du Mérite

 

 


Comments
  • Finalement, qui a tort, qui a raison? Je me pose la question.

    11 juillet 2017
  • DROIT DE REPONSE
    Ainsi, l’élève répond au maître. Quelle moralité ?
    Lassina SIMPORE dit docteur vocifère à travers 4 points.

    1er ‘’J’ai été cité dans le premier temps dans le projet Loropéni ‘’ !
    Concernant ce premier point, notre docteur fait des rappels inutiles, des conditions à remplir pour qu’un site quelconque soit inscrit au Patrimoine mondial culturel de l’UNESCO. Pour Loropéni, il cite 11 personnes du ministère de la Culture qui ont aussi œuvré pour la promotion dudit site. Il a oublié certes d’ajouter son père qui a conduit aussi ses premiers pas à l’école du Blanc. Mais, son problème c’est parce que son professeur a contesté les propos du ministre BARRY faisant de lui le cerveau du site. Quelle vanité ! Le professeur KIETHEGA a dit que vous aviez fait partie de l’équipe pluridisciplinaire. Votre rapport et les 5 autres ont été corrigés par le professeur KIETHEGA ; mieux, vous aviez eu la chance d’avoir été de la délégation. Vous étiez alors simple Assistant.

    2ème point d’achoppement : sa formation au Bénin
    Là encore, Lassina traite son mentor d’hier de vulgaire menteur. Il dit avoir fait appel à candidature sur une liste de 18 personnes. Seul a être retenu, parce que seul à être titulaire d’une thèse unique de doctorat. Il ajoute par voie de conséquence n’avoir bénéficié d’aucun soutient, pas même de celui du professeur ADANDE ami du professeur KIETHEGA. Un peu de modestie Lassina, on sait que ces genres de bourses de formation sont souvent sous-tendus par des recommandations. Ce n’est pas un concours que vous avez passé ! Une dose d’humilité et de gratitude.

    3ème de ses nominations au ministère de la Culture
    Sur ce point précis, Lassina SIMPORE dit docteur a eu des moments de lucidité pour reconnaitre que le professeur KIETHEGA ‘’l’a un peu aidé’’ au près du ministre Filippe SAWADOGO, même s’il a déploré ses conditions de travail.

    4ème point : de ses recherches sur la métallurgie du fer et sur Loropéni
    Ce qui est ahurissant à ce niveau, Lassina, le docteur (doctorat unique, pas doctorat d’Etat hein) de Zogona pousse l’outrecuidance à renier les valeurs intrinsèques de son maître d’hier : tous ses diplômes sont Français, l’essentiel de ses recherches sont sur la métallurgie du fer chez les Français. Il a eu même le toupet de dire que le professeur KIETHEGA a triché avec l’académisme en transformant ses thèses en ouvrages en France. Il le traite entre autres ‘’de dépassé’’, ‘’de désuet’’.
    Lassina SIMPORE conclut à l’image de Harpagon qu’il est un archéologue confirmé, au diapason de toutes les technologies archéologiques. Il demande au professeur KIETHEGA de se départir de son égo. Au total, il s’érige en donneur de leçons au professeur KIETHEGA.

    Que retenir de toutes ces invectives de Lassina SIMPORE dit docteur ?
    L’archéologue des temps ultramodernes a piqué une colère viscérale parce que son professeur lui a dénié la paternité du site de Loropéni au Patrimoine Culturel de l’UNESCO, toute chose qu’il n’a pu démontrer le contraire. Malgré les soutiens multiformes qu’il aurait eus, il prétend n’avoir bénéficié d’aucune aide. Il termine par des pics et des invectives à l’ encontre de son père spirituel.
    A la vérité, Lassina SIMPORE dit docteur n’a apporté aucun éclairage contradictoire concernant l’interview du professeur KIETHEGA. Comme un homme qui se noie dans un fleuve, vous vous êtes contenté d’insulter, d’outrager votre maître, à travers lui vos devanciers, le monde universitaire. Vous n’avez pu apporter aucun argumentaire scientifique. Vous voilà, contrairement à votre attente révélé négativement au monde scientifique et universitaire. Que retiendront désormais vos étudiants de vous ? La cupidité, un enseignant immoral et amoral.
    Par cet acte, vous devrez être désormais inscrit au Patrimoine Mondial de l’Inculture et de l’Insalubrité.

    Tout se paie dans ce monde ici-bas

    FAYA SIDI

    11 juillet 2017

Leave A Comment