HomeA la uneREVIREMENT DE YAHYA JAMMEH : Recourir à la force, s’il le faut

REVIREMENT DE YAHYA JAMMEH : Recourir à la force, s’il le faut


Insaisissable jusqu’à la gaffe !  Cet homme ne  changera décidément jamais !  Il l’aura  beau chasser,  le naturel a fini par le  rattraper au galop !  A la suite du pire et après avoir été capable  du meilleur, en reconnaissant sa défaite à l’élection présidentielle, Yahya Jammeh balaie d’un trait de godasse, la victoire de son challenger, Adama Barrow.  Autant dire que la Gambie n’est pas sortie de l’auberge.  Le candidat malheureux se fonde sur un communiqué de la CENI qui indique que quelques irrégularités ont été observées, en précisant toutefois qu’elles ne sont pas de nature à remettre en cause la victoire de Adama Barrow !  Dans la foulée, l’excentrique Jammeh exige de nouvelles élections organisées par des « gens qui craignent Dieu » ! Comprendre : des hommes-liges qui tremblent devant le démiurge gambien !  Mais pour qui se prend Yahya Jammeh à la fin ?  La peur de l’après-pouvoir lui donne-t-il le droit de prolonger la souffrance du peuple gambien ? De quelles prérogatives constitutionnelles dispose-t-il pour se mettre à la place de la CENI en appelant à de nouvelles élections ? Adama Borrow ne dit pas autre chose dans sa sortie médiatique  pour  le moins  ferme et sans équivoque : « Il n’y aura pas de nouvelles élections en Gambie »…. Il s’assume ainsi en tant qu’homme d’Etat et nouveau président de la Gambie, dût-il prendre le risque de s’attirer les foudres du satrape gambien.

Les condamnations de principe ne suffiront pas

Les hostilités sont donc ouvertes ! Combat de David contre Goliath ! Reste à présent à accompagner David aux mains pratiquement nues, même s’il bénéficie du soutien de la communauté internationale. Car, après tout, Yahya Jammeh a toujours le pouvoir entre les mains et il faut  craindre qu’il n’aie  encore recours à la brutalité pour conserver son pouvoir. Face à son revirement, la communauté internationale a réagi. Mais, pour sûr, les condamnations de principe ne suffiront pas. Elles passeront sur le boubou de l’autocrate, comme de l’eau sur les plumes d’un canard. Il faudra agir.  Il faudra éradiquer, une bonne fois pour toutes, la vermine; lui  ôter toute capacité de nuisance ; mettre tout en œuvre pour qu’à terme échu, il débarrasse le plancher !  Et la communauté internationale en a les moyens.  L’Union africaine en est capable,  ainsi que le voisin de la Gambie, le Sénégal.  S’il le faut, il faudra recourir à la force pour que force reste à la légalité et que le peuple gambien respire enfin goulûment, le vent de la liberté !

« Le Pays »


Comments
  • Je suis triste pour les propos de veritable PERROQUET que j’entends ici.
    Comment peut on se rendre aussi indigne de l’Afrique pour repeter les TERMES qui sont choisis à dessein pour avilir les africains et que des ECERVELES comme toi tu les reprennes MOT A MOT pour qualifier CE DIGNE FILS DU CONTINENT en les termes qui ne sont pas de toi. Tu si incapable d’analyse de reflexions par toi même si ce n’est pas à travers tes maîtres o: allaitccidentaux.
    Revise ta copie car nous n’avons pas vu la communauté dite internationale intervenir en cote d’ivoire parce que c’est leur PANTIN qu’elle y instllait; nous ne l’avons point vu et mieux la dite CEDEAO quand la question de la destabilisation est survenue au Mali;
    C’est maintenant que sous la dictée du MAITRE que les muscles vont se bander contre ce DIGNE FILS DU CONTINENT QU’EST YAHYA JAMMEY. RESTEZ TRANQUILLES

    16 décembre 2016

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