HomeLe fait du jourREVISION DU FICHIER ELECTORAL: Le président de la CENI fait le point au Chef de file de l’opposition

REVISION DU FICHIER ELECTORAL: Le président de la CENI fait le point au Chef de file de l’opposition


Les communes rurales et urbaines, hormis celles de Bobo-Dioulasso et de Ouagadougou, sont les localités qui ont été concernées par la première phase de l’enrôlement pour la révision du fichier électoral au Burkina. Une phase à l’issue de laquelle Me Barthélémy Kéré, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) est parti faire le point au Chef de file de l’opposition, Zéphirin Diabré. De cette rencontre qui s’est tenue le 12 juin dernier au siège du Chef de file de l’opposition, on retiendra que plus de 500 000 enregistrements ont été réalisés. La deuxième phase qui va concerner les communes urbaines de Bobo-Dioulasso et de Ouagadougou commencera le 17 et prendra fin le 30 juin prochain.

Faire le point de la première phase de la révision du fichier électoral au Chef de file de l’opposition politique, recueillir ses suggestions et recommandations idoines pour la suite de l’opération, voilà la raison de la visite de Me Barthélémy Kéré, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à Zéphirin Diabré. Durant 45 minutes d’échanges à huis clos, Barthélémy Kéré a confié à sa sortie, aux journalistes, qu’il a reçu du Chef de file de l’opposition l’engagement de les accompagner pour la réussite de l’opération de la révision de la liste électorale, débutée il y a de cela quelques mois. Après la première phase qui vient de s’achever, 573 000 enregistrements ont été réalisés, fait-il noter, avant d’affirmer que la 2e phase, qui va concerner les communes de Bobo-Dioulasso et de Ouagadougou, est prévue du 17 au 30 juin prochain. Au nombre des difficultés rencontrées au cours de la première phase, Barthélémy Kéré a relevé la fourniture de l’énergie qui a été selon lui réglée, et surtout le manque d’engagement de la classe politique à leur côté pour la sensibilisation de la population. « Il y a certains partis politiques qui ont été sur le terrain pour sensibiliser les populations à se faire enrôler comme l’a souhaité la CENI, mais il y a d’autres partis qui ne l’ont pas fait. Aux partis politiques qui ne se sont pas engagés à nos côtés, nous leur demandons de le faire afin que nous puissions permettre au maximum de Burkinabè de se faire enrôler et de pouvoir exprimer leur voix le moment venu », a lancé le président de la CENI. Aussi a-t-il relevé la question du vote des Burkinabè de l’étranger qui, dit-il, a été abordée au cours des échanges avec le Chef de file de l’opposition. Sur la question, Barthélémy Kéré fera savoir qu’il est prévu une rencontre avec la classe politique le 16 juin prochain, sur l’organisation des missions à l’étranger pour la mise en place des démembrements de la CENI afin d’engager l’opération. C’est à l’issue de la 2e phase que le processus de dé-doublonnage sera effectué, selon Me Kéré, pour savoir le nombre précis de personnes qui se sont enrôlées au cours de l’opération. En attendant, il promet de rencontrer le parti majoritaire pour lui faire aussi le point de la première phase de l’opération de révision du fichier électoral, afin de recueillir ses suggestions et recommandations. Une démarche que le Chef de file de l’opposition a saluée. Il a souhaité que le maximum de Burkinabè puissent s’inscrire sur la liste électorale. Tout en invitant le gouvernement à mettre les moyens nécessaires à la disposition de la CENI pour la bonne réussite de l’opération, Zéphirin Diabré a fait savoir que pour sa part, l’opposition jouera sa partition en sensibilisant les populations afin qu’elles se fassent enrôler. Toutefois, concernant la question du vote des Burkinabè de l’étranger, le Chef de file de l’opposition a dénoncé certaines décisions et pratiques qui se mènent sans que l’opposition ne soit informée. Se prononçant sur le meeting de l’opposition à Bobo-Dioulasso, le 14 juin prochain, Zéphirin Diabré a affirmé qu’ils feront de leur possible pour que tout se passe bien, malgré les intimidations et les tentatives de déstabilisation constatées çà et là.

Yannick SANKARA

 


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