HomeA la uneREVOLUTION DU 4 AOÛT 1983:« Trente ans après, Thomas Sankara reste un mythe »

REVOLUTION DU 4 AOÛT 1983:« Trente ans après, Thomas Sankara reste un mythe »


Ceci est une déclaration de l’Union pour la Renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS) sur l’avènement de la Révolution de 1983. Pour le parti, plus de 30 ans après, Thomas Sankara, figure de proue de ladite révolution, demeure un « mythe » et une « référence ». Lisez donc !

 

Le 04 Août 1983, alors Capitaine de l’armée voltaïque, Thomas Isidore Noël Sankara, proclamait la Révolution démocratique et populaire dont la raison fondamentale et l’objectif du Conseil national de la Révolution, en tant qu’organe dirigeant de la Révolution, était «la défense des intérêts du peuple voltaïque aujourd’hui burkinabè, la réalisation de ses profondes aspirations à la liberté, à l’indépendance véritable et au progrès économique et social », c’est-a-dire libérer un pays qui, malgré 23 ans d’indépendance formelle, est, même de nos jours, un véritable condensé de toutes les souffre-douleurs car pays très pauvre, très endetté et quasi-démuni pour faire face à la misère ambiante, aux problèmes d’éducation, d’emploi, de santé, d’infrastructures, etc.

La révolution d’août a eu pour défi principal d’oser inventer un avenir pour l’ex- Haute-Volta rebaptisée Burkina Faso en 1984. Pour le Président Thomas Sankara et le Conseil national de la Révolution, il fallait prendre en main son destin et assumer sa révolte.

Aussi, en quatre (04) années de révolution démocratique et populaire, le Burkina Faso va accéder de façon fulgurante au concert des nations, digne et respecté.

En rejetant définitivement comme il le dit lui-même l’idéologie de soumission, de mendicité, d’attentisme et de fatalité qui caractérise toute société sous domination étrangère, le Président Thomas Sankara avait engagé le Burkina Faso sur un vaste chantier de développement à travers de très grandes réformes dans tous les domaines de la vie socioéconomique et institutionnelle.

Vingt-sept (27) ans après la tragédie qui a vu l’assassinat du Président Thomas Sankara, les Burkinabè mesurent maintenant l’engagement d’un homme qui a donné toute sa vie pour construire un modèle de progrès pour son pays bâti sur des valeurs d’intégrité et de dignité dans le travail libérateur.

Ainsi, le contexte africain et sous-régional actuel amène l’UNIR/PS, en tant qu’héritière des luttes sandalistes, à se remémorer l’avènement du 4 août 1983.

En effet, plus de trente (30) ans après, Thomas Sankara reste un mythe mais aussi et surtout une référence en matière de vision et de force de proposition pour tous les peuples en lutte pour leur liberté, pour la justice et pour le progrès en tant que socles d’une véritable démocratie.

C’est pourquoi, l’UNIR/PS a une pensée particulière pour tous les peuples en lutte et en particulier pour les peuples libyen et palestinien, et s’interroge sur les nouveaux projets militaires des puissances occidentales en Afrique dont l’opération française appelée « opération BARKHANE », rappelle à bien des égards, le triste souvenir d’opérations similaires qui ont fini par des tragédies. A ce sujet, le Bureau politique national de l’UNIR/PS a fait des déclarations officielles et publiques pour rappeler à l’ensemble de la communauté internationale et à l’opinion que celui qui aime son peuple aime les autres peuples et cela est une condition essentielle à la paix dans le monde.

Analysant profondément la situation nationale et internationale, l’UNIR/PS est convaincue que le peuple burkinabè est résolument engagé sur la voie du changement qualitatif en vue de restaurer un ordre révolutionnaire de transformation de notre société, seul gage de salut pour notre peuple et pour les générations futures.

Aussi, l’UNIR/PS invite-t-elle le peuple burkinabè à se démarquer des marchands d’illusions et à rester serein dans sa quête d’une alternative sankariste. En s’appuyant sur l’expérience du 4 août 1983, l’UNIR/PS lance un appel pressant et solennel à tous les révolutionnaires démocrates et patriotes et en particulier à tous les progressistes, à se retrouver impérativement dans un cadre unitaire de luttes afin de mieux capitaliser les acquis du peuple dont l’abnégation et les sacrifices multiformes ne sauraient être hypothéqués. La marche de l’histoire est irréversible, et l’UNIR/PS jouera toujours sa partition en faisant chaque pas avec le peuple.

Enfin, l’UNIR/PS manifeste toute sa compassion et toute sa solidarité avec les familles des victimes du crash de l’avion d’Air Algérie et des différentes déflagrations survenues à Ouagadougou.

Pour le Bureau politique national,

le Président

Maître Bénéwendé S. SANKARA

Avec le peuple, victoire !


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