HomeA la uneSAISON 2013-2014 DE FOOTBALL:Le premier bilan de la FBF

SAISON 2013-2014 DE FOOTBALL:Le premier bilan de la FBF


La fin de saison en deuxième division, la dernière journée du championnat national de première division, la délocalisation de la finale de la coupe du Faso à Bobo-Dioulasso et des échanges sur l’affaire Paul Put avec son avocat présent à Ouagadougou ont constitué le menu de la conférence de presse initiée par la Fédération burkinabè de football (FBF) le jeudi 24 juillet 2014 à Ouagadougou.

Les matchs de la dernière journée du championnat national de deuxième division dans la poule A suivie de la décision de la ligue nationale de consacrer le titre à l’ASEC de Koudougou continuent d’alimenter les commentaires dans le milieu du football burkinabè. Ce sujet et ceux de la dernière journée du championnat de première division, de la finale de la coupe du Faso et l’affaire de la condamnation du sélectionneur national, Paul Put des étaient au cœur des échanges entre les hommes de médias et les membres de la Fédération burkinabè de football (FBF) lors d’une conférence de presse le 24 juillet dernier à Ouagadougou. Le secrétaire général de la Ligue nationale de football (LNF), Boubacar Yago, secrétaire général adjoint de la FBF, a d’emblée abordé la dernière journée du Faso foot dont l’enjeu est le titre de champion qui se joue entre l’EFO (61 points) et l’USFA (58 points). Il indique que des mesures ont été prises par les instances du football pour éviter toute suspicion d’arrangement. Si l’EFO joue contre l’USO au stade municipal, l’USFA sera face au BPS sur le terrain de l’ASFA-Y et, selon Boubacar Yago, si toutefois, un match venait à être arrêté, les deux rencontres seront rejouées sauf au cas où ce serait une équipe qui en est responsable. En parlant d’arrangement, les hommes de médias se sont longuement focalisés sur la décision de la LNF qui a décidé que c’est l’ASECK qui monte en D1 dans la poule A avant qu’une autre décision, suite à l’appel du Canon du Sud, évoque la tenue d’un match d’appui entre l’ASECK et le Canon du Sud. La ligue a programmé cette rencontre le 3 août prochain à Ouahigouya à 15h30 et elle se jouera sous la formule d’un match de coupe à savoir qu’en cas de nul, il y aura les prolongations voire les tirs au but. Au sujet de l’information selon laquelle l’ASECK a décidé de ne pas jouer ce match, le secrétaire général de la FBF, Bertrand Traoré, a fait savoir qu’ils ne sont informés de rien. Par rapport à la délocalisation de la finale de la coupe du Faso à Bobo-Dioulasso, il a indiqué que c’est aussi une façon de rendre hommage à une ville qui a beaucoup fait pour le développement du football burkinabè et c’est en plus une opportunité d’attirer l’attention des plus hautes autorités sur la dégradation de l’état de la pelouse du stade du général Aboubacar Sangoulé Lamizana.

Présent à Ouaga, l’avocat de Paul Put rassure une fois de plus

Un aspect sur lequel les journalistes ont bien voulu en savoir un peu plus ou du moins comprendre les tenants et les aboutissants c’est l’affaire sur la condamnation par la Justice belge de l’entraîneur des Etalons, Paul Put. Et il n’y avait meilleur interlocuteur que l’avocat de ce dernier, Me Kris Masson, qui a expliqué les raisons de son séjour au Burkina. Il s’agit, selon lui, de rassurer, une fois pour toutes, les Burkinabè qu’il n’y a aucune raison de s’inquiéter au sujet de leur entraîneur qui peut exercer librement sa fonction, voyager hors du Burkina sans être inquiété. Il fait savoir ceci : « nous sommes dans une situation où il y a eu un jugement en première instance où mon client et moi n’étions pas mais, nous avons fait appel ». En faisant appel, relève-t-il, il veut démontrer qu’il y a une violation des droits de l’Homme et que cet appel peut aller en cassation voire à la Cour européenne. Avec cet appel, dit-il, tout est arrêté et il y aura une nouvelle procédure en septembre prochain ; mais pour l’avocat qu’il est, il y a trop de fautes dans la procédure pour une affaire qui date de neuf ans et deux mois. C’est dans ce sens que Me Kris Masson parle de délai de prescription. Il a rappelé que cette même affaire été jugée en 2008 par la Fédération belge de football et que la FIFA l’avait blanchi. Il est plus que catégorique en affirmant que Paul Put peut faire son job en toute quiétude et reste convaincu qu’il le fera avec beaucoup de motivation, de sérénité et espère qu’à la CAN 2015, le Burkina pourra faire mieux qu’à celle de 2013. Quelle est alors la réaction de la FBF à ce sujet ? Le secrétaire général de la FBF, Bertrand Traoré, a expliqué que Paul Put a été entendu et, par rapport aux éléments en leur possession, le comité exécutif a décidé d’apporter tout son soutien à Paul Put qui reste le seul et unique plan pour la FBF. Interpelé, Paul Put a été bref en déclarant qu’il est à son meilleur niveau tout en ne manquant pas de rappeler que, dès son arrivée au Burkina, il y a eu trop de pressions, de bruits autour de sa personne mais, les résultats parlent d’eux-mêmes. D’ailleurs, le sélectionneur national est déjà en pleine préparation des prochaines échéances avec un programme de travail bien établi et disponible à la FBF pour toutes les six rencontres des éliminatoires de la CAN 2015.

Antoine BATTIONO

 


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