HomeA la uneSECURISATION DE L’AVENUE KWAME N’KRUMAH : Simon Compaoré annonce de nouvelles mesures

SECURISATION DE L’AVENUE KWAME N’KRUMAH : Simon Compaoré annonce de nouvelles mesures


Le ministre d’Etat, ministre de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré, entouré de ses collaborateurs, et le maire de la ville de Ouagadougou, Armand  Roland Pierre Béouindé,   ont rencontré, le 4 septembre 2017, les riverains de l’avenue Kwame N’Krumah. Au   menu des échanges, les nouvelles  mesures qui ont été prises pour   assurer la sécurité des personnes et des biens sur cette avenue.

 

Des mesures ont été prises pour assurer la sécurité des biens et des personnes qui travaillent ou habitent   aux abords de l’avenue Kwame N’Krumah. L’annonce a été faite par le  ministre d’Etat, ministre de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré, lors d’une rencontre qu’il a eue avec des riverains de ladite  avenue,  hier 4 septembre 2017,  dans la salle de conférence du  ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique à  Ouagadougou.  «Le ministère en charge de la Sécurité, la commune de Ouagadougou et  les services de sécurité ont voulu rencontrer les riverains de l’avenue Kwame N’Krumah et tous  ceux qui  sont  responsables d’affaires, de commerce,  et qui ont été  éprouvés par les deux attaques terroristes, en 2016 et en 2017.  Nous  avons bien voulu les rencontrer cet après-midi pour leur  dire ce qui a été entrepris pour que cette avenue soit désormais une avenue plus sécurisée, une  avenue plus belle qu’elle ne l’est actuellement, parce que   des mesures fortes sont en train d’être prises pour que  ça le soit », a-t-il  déclaré.  Pour le premier flic du Burkina, cette avenue porte  le nom d’un panafricaniste,  en l’occurrence le Ghanéen Kwame N’Krumah,  et pour  rien au monde, elle ne sera abandonnée à elle-même.   C’est pourquoi, a-t-il dit,  tout sera mis en œuvre pour lutter contre le terrorisme sous toutes ses formes, partout au Burkina. Et les mesures qui sont prises, a-t-il indiqué, ne sont pas   d’ordre ponctuel mais pérennes.  Ce qui permettra, selon lui, de  minimiser  les risques et de réduire les actes de terrorisme à leur plus simple expression.   Ce qui pourrait redonner à cette avenue, sa renommée d’antan.  Même si de par le passé,  a relevé Simon Comparé,  des actes de terrorisme ont endeuillé des familles sur cette avenue, les Burkinabè ne se laisseront pas  abattre par le découragement.    Mieux, des dispositions seront prises pour que les Burkinabè et les amis du Burkina continuent de prendre du café, faire des achats,   bref, fréquenter cette avenue.  A son avis,  le terrorisme est devenu un phénomène mondial. Aucun pays au monde  n’est épargné par le phénomène. C’est pourquoi le Burkina fera  comme  ceux  qui  ont  su résister et  s’organiser,  afin   d’apporter la riposte nécessaire.  « L’action des  terroristes, nous allons nous y opposer  et nous en avons les moyens  parce que les hommes sont là.  Nos  jeunes   gendarmes et policiers sont formés et ne  demandent  qu’à ce qu’on puisse leur faire confiance et que nous puissions petit à petit faire en sorte qu’ils puissent monter en puissance,  du point de vue de leur équipement, leur formation, pour qu’il soit possible de sécuriser, d’apporter la joie et le bonheur sur cette voie appelée avenue Kwame N’Krumah.  Nous avons pris des dispositions.  Quand vous irez sur Kwame N’Krumah, vous verrez ce qui a été fait », a indiqué  Simon Compaoré.   Il  a par ailleurs indiqué que  le ministère en charge  de la Sécurité n’est pas seul dans ce combat. La commune de Ouagdougou et  d’autres ministères  sont mis à contribution pour mieux combattre le mal. Pour plus d’efficacité, a confié Simon Compaoré, les entreprises de  sécurité privée seront conviées à une rencontre  dans les jours à venir. Toute chose qui permettra, selon lui,  de  leur donner des conseils et  proposer de contribuer à la formation des agents de ces structures. En rappel, c’est sur cette avenue que les deux attaques terroristes les plus meurtrières au Burkina ont eu lieu. Il s’agit  de l’attaque du café Capuccino et de Splendid Hôtel le 15 janvier 2016, qui a coûté la vie à  30 personnes et celle survenue le 13 août dernier, qui a visé le Café Aziz Istanbul et a  coûté la vie à 19 personnes dont un gendarme burkinabè.

 

Issa SIGUIRE

 

 

 

 

 


Comments
  • Tous ceux qui créaient des attaques terroristes pour perturber le régime Kaboré, révolter les populations pour espérer accéder au pouvoir par insurrection ou putsch, doivent savoir que Dieu a décidé de faire échec à leurs sales besognes. Courage donc au président Kaboré et à son ministre Simon Compaoré de la sécurité, qui constitue une pièce maîtresse dans la stabilité du régime. Les diables et apatrides burkinabè savent bien ce rôle de rempart du ministre de la sécurité, qui les gênait dans leurs actes criminels, claniques et de la pensée unique. C’est pourquoi, ils font de la délation sur les réseaux sociaux contre le ministre de la sécurité et contre le président Kaboré .Votre bal masqué est découvert et votre Disc rayé. Apprenez à exister plus dignement. C’est maintenant que le slogan plus rien ne sera comme avant, va entrer naturellement en vigueur au bonheur de tous les Burkinabè ,qui n’auront plus besoin de gagner leur pain par la manipulation politicienne et la délation.

    5 septembre 2017
  • La lutte contre le terrorisme comme le reconnait le président du Faso,Roch Kaboré, est un combat de longue haleine. C’est une guerre asymétrique et les terroristes changent constamment de modes opératoires. Ainsi, la première attaque sur l’avenue Kwamé N’Krumah le 15 janvier 2016 a été menée par des terroristes à voitures .Pour la seconde attaque le 13 Août 2017, les terroristes sont venus à 2 sur une moto. Pour la récente attaque de début septembre 2017 à Djibasso, ils sont venus à pieds pour s’enfuir après sur 3 motos arrachées à leurs propriétaires. Le ministre d’Etat en charge de la sécurité, Simon Compaoré a fourni d’énormes efforts pour l’équipement progressif des forces de sécurité (police, gendarmerie).Il a également diligenté des formations stratégiques en matière de terrorisme par la création d’unité spéciale. Cette unité a fait ses preuves le 13 Août dans l’attaque du café restaurant Aziz Istanbul en venant à bout des 2 terroristes sans intervention de forces étrangères françaises ou américaines ,à la différence de l’attaque de Cappuccino en 2016.Les menaces terroristes étant devenues un fléau mondial, il appartient à chaque pays d’adapter des méthodes à la lutte contre cette criminalité. C’est dans cet esprit qu’il faut saluer la démarche du ministre de la sécurité auprès des riverains de Kwamé N’Krumah. Les populations doivent s’efforcer de respecter les mesures sécuritaires dans cette zone afin qu’elle ne soit plus l’épicentre du terrorisme à Ouagadougou. Félicitation aux Forces de Défense et de Sécurité(FDS) pour leur actions de combat du terrorisme. Elles ont besoin de la collaboration dynamique et discrète des populations pour mieux réussir leurs opérations sécuritaires au profit de tous. Les citoyens peuvent aussi téléphoner gratuitement aux numéros suivants pour signaler tout cas suspect ou d’attaque : 17(police) ,16(gendarmerie) ,1010 (service de veille de la sécurité).

    5 septembre 2017
  • Quand on vous disait qu’il y avait de la manipulation politicienne contre les Koglwéogo dans le but de les discréditer et de saper les efforts de sécurisation du pays par le ministre de la sécurité, des gens croyaient qu’on exagérait. Voilà, les faits sont en train de parler, de se confirmer..Boukary Kaboré dit le Lion a vite compris qu’il ne devrait pas continuer de faire le jeu du clan politique qui était à la base de ces manipulations. C’est pourquoi il s’en est démarqué tactiquement. Actuellement, avec la disparition du leader de ce clan, les manigances anti Koglwéogo vont s’estomper progressivement. Les Koglwéogos pourront continuer de jouer un rôle capital dans la lutte contre le banditisme et les vols au Burkina tout en respectant les règles républicaines édictées par les autorités en charge de la sécurité.

    6 septembre 2017
  • Les Forces de Défense et de Sécurité(FDS) ont su s’adapter à cette guerre asymétrique pour des ripostes vigoureuses contre certaines de ces bandes armées à travers l’opération tripartite Panga (Burkina, Mali, forces françaises Barkhane).Les responsables burkinabè en charge de la sécurité, notamment le ministre d’Etat, ministre de la sécurité, Simon Compaoré a bien noué des accords de coopération avec des pays voisins dans l’optique d’une mutualisation des forces de renseignement et de combat contre le terrorisme. Il est à souligner que c’est grâce aux renseignements stratégiques des FDS burkinabè, que Barkhane a pu surprendre des terroristes dans leurs refuges dans la zone frontalière entre le Burkina et le Mali. Les services de sécurité (police, gendarmerie), ont également bénéficié de formation appropriée sur la lutte anti-terroriste, avec l’appui de partenaires au développement et cela a abouti à la création d’une unité spécialisée pour sécuriser Ouagadougou et environnants, avec des possibilités d’interventions dans d’autres localités du territoire en cas de besoin. Par conséquent, il est temps que ceux qui vilipendent les services de sécurité en prétendant que le système de renseignement burkinabè n’est pas efficient, reviennent à de meilleurs sentiments. Les services de renseignement burkinabè sont très efficaces et travaillent avec discrétion. De même, que les gens sachent que les mesures sécuritaires couvrent l’ensemble du territoire national et ne se limitent pas à Ouagadougou et l’avenue Kwamé N’Krumah comme l’insinuent certaines mauvaises langues.

    6 septembre 2017

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