HomeLe fait du jourSECURITE ALIMENTAIRE : Des produits périmés saisis et détruits

SECURITE ALIMENTAIRE : Des produits périmés saisis et détruits


Des produits périmés ont été saisis et détruits à la Société burkinabè des filières alimentaires (SBFA), le 30 avril dernier à Ouagadougou, par l’agence burkinabè de normalisation de la métrologie et de la qualité, accompagnée des représentants de la Ligue des consommateurs du Burkina (LCB).

L’objectif d’un tel geste est de protéger la population contre tout danger alimentaire.

La Ligue des consommateurs du Burkina (LCB), en collaboration avec l’Agence burkinabè de normalisation de la métrologie et de la qualité, a saisi des produits périmés à la SBFA, le 30 avril 2014 à Ouagadougou. Selon les promoteurs de la lutte contre l’insécurité alimentaire, c’est une démarche qui va permettre aux populations d’être à l’abri de tout danger alimentaire. En effet, c’est la matière première qui sert à la fabrication du jus baradji, dont la date de péremption est arrivée à échéance, qui a fait l’objet de destruction. Ce sont au total 75 bidons de 20 litres d’arôme qui ont été détruits dans la cour de la SBFA en présence des promoteurs de la sécurité alimentaire et des hommes de médias. Pour la directrice de la qualité, Ginette C. Goungounga, c’est l’action des membres de la Ligue des consommateurs qui a permis de savoir que la SBFA avait en sa possession de la matière première périmée. Mais quand les premiers responsables de la société ont été interpellés, ils ont reconnu et ont accepté de détruire le produit qui pouvait être toujours utilisé d’une autre ffaçon. « Il faut savoir que, même si la matière première est périmée, elle pouvait être toujours utilisée. Cela consistait à utiliser d’autres méthodes plus ambiguës dans la production ; donc l’entreprise a jugé bon de détruire, et nous les saluons pour la collaboration et leur souci de protéger la population », a-t-elle ajouté. Le représentant de la Ligue des consommateurs, Pascal Zaïda, a déclaré qu’il a d’abord demandé aux agents règlementaires de faire des analyses sur la date de péremption du produit avant d’interpeller les responsables de la société sur les dangers d’un tel produit. « Je tiens à informer toute la population qu’on ne doute pas de la qualité des produits baradji ; le seul produit qui était périmé a été saisi et détruit ; donc il n’y a pas de crainte quant à la consommation des produits baradji », a-t-il rassuré. Le directeur général de la SBFA, Lacina Coulibaly, a expliqué, à son tour, que les arômes dont il est question n’ont pas été utilisés dans la production des produits. En effet, cette matière première pouvait être toujours utilisée en d’autres façons même si la date de péremption a été épuisée, en ce sens que les analyses l’on démontré, a-t-il confié. « Il était possible d’utiliser ce produit dans la production quand bien même il y a un problème sur la date de péremption. Mais il nous serait demandé de modifier le dosage, chose qui nous revenait trop cher. Donc, nous avons choisi de le détruire afin de freiner tout doute sur la qualité de nos produits », a-t-il expliqué. A son avis, le produit qui a été détruit a un coût d’environ 26 millions de F CFA.
Valérie TIANHOUN (Stagiaire)
Légende :
1- La destruction de l’arôme périmé s’est faite en présence des hommes de médias et des promoteurs de la sécurité alimentaire
2- Lacina Coulibaly, DG de la SBFA : « nous avons pris l’initiative de détruire nous- mêmes le produit pour ne pas soulever des doutes quant à la qualité de nos produits » (Ph : E. K.)


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