HomeBaromètreSESSION ORDINAIRE DE L’UPC : Les élections de 2015 en ligne de mire

SESSION ORDINAIRE DE L’UPC : Les élections de 2015 en ligne de mire


Le Secrétariat exécutif national de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) a tenu une session le 29 novembre à Ouagadougou. Zéphirin Diabré et les siens, par cette rencontre, entendent mettre en place des stratégies en vue de conquérir l’électorat burkinabè aux élections présidentielle, législatives et municipales en 2015.

Les membres du Secrétariat exécutif national de l’Union pour le progrès et le changement (UPC)   étaient en conclave le 29 novembre dernier à Ouagadougou. Il s’est agi, pour le parti du lion, de faire le point de la situation nationale, la contribution du parti à la lutte qui a abouti à la démission du président Blaise Compaoré,   et commencer les préparatifs des échéances électorales en 2015. « Nous nous préparons pour les élections de 2015. Nous pensons que c’est l’occasion d’aborder toutes ces questions », a indiqué le secrétaire national de l’UPC, Adama Sosso. Interrogé sur les organes de la transition, Adama Sosso a indiqué que son parti n’a rien à redire. Car, a-t-il estimé, l’UPC à travers son président Zéphirin Diabré a contribué à l’élaboration de la charte et la mise en place des membres de la transition. Pour lui, les hommes qu’il faut ont été mis à la place qu’il faut. En ce qui concerne l’article 37, Adama Sosso pense que le verrouillage des mandats présidentiels peut assurer l’alternance à la tête de l’Etat. «  Depuis la création du parti, nous avons insisté sur le volet alternance. Qui dit alternance dit possibilité qu’il y ait le changement. Cette possibilité ne peut être offerte que si l’article 37 de la Constitution est verrouillé. Nous pensons que nous allons appuyer pour que l’article 37 soit verrouillé et que les mandats présidentiels soient limités à 2, quelle que soit la situation », a indiqué le secrétaire national de l’UPC. Parlant de l’insurrection qui a abouti à la chute du régime du président Blaise Compaoré, Zéphirin Diabré a laissé entendre qu’elle n’est pas l’œuvre d’une personne ou d’un parti politique, mais celle de tous les Burkinabè.

Issa SIGUIRE

 


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