HomeA la uneSIMON COMPAORE AUX TRANSPORTEURS: «Plus jamais de passagers majeurs qui n’aient pas de pièces d’identité »

SIMON COMPAORE AUX TRANSPORTEURS: «Plus jamais de passagers majeurs qui n’aient pas de pièces d’identité »


Une délégation gouvernementale conduite par le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure, Simon Compaoré, a rencontré le 26 janvier 2016 à Ouagadougou, les transporteurs routiers, aériens et ferroviaires pour échanger sur les nouvelles mesures prises dans le domaine du transport pour endiguer le terrorisme sur l’ensemble du territoire national.

 

«Plus jamais de transport de passagers majeurs qui n’aient pas de pièces d’identité ». C’est l’une des consignes fermes que le ministre de l’Administration territoriale de la décentralisation et de la sécurité intérieure, Simon Compaoré, a données aux transporteurs routiers, aériens et ferroviaires au cours de la rencontre qu’il a eue avec ces derniers dans l’après-midi du 26 janvier dernier. Une rencontre qui avait pour objectif principal de décliner aux acteurs du transport, toutes les mesures prises par les autorités burkinabè pour lutter contre le terrorisme sur l’ensemble du territoire national. Sans langue de bois, le ministre en charge de la Sécurité, Simon Compaoré, a appelé tous les transporteurs, sans exception, à avoir des attitudes citoyennes. « Vous devez savoir tous ceux que vous prenez. Si quelqu’un est majeur et ne dispose pas de pièces d’identité, ne le prenez pas (…) Des gens qui ont des accoutrements bizarres doivent être fouillés, notamment les gens qui portent des ceintures bizarres (…) », a-t-il lancé aux transporteurs. En plus de cette interpellation, il a rappelé aux transporteurs que les patrouilles et contrôles inopinés de jour et de nuit ont été intensifiés sur les grands axes routiers du pays, dans les villes et les gares. Sur ce point, il a appelé les transporteurs à plus de collaboration vis-à-vis des Forces de défense et de sécurité. « Vous devez obtempérer aux forces de l’ordre », a-t-il exhorté.
« Nous allons veiller à ce qu’il n’y ait plus de rackets »
Outre ces mesures, le ministre Simon Compaoré a demandé aux transporteurs de se munir toujours des listes récapitulant toutes les personnes qui sont à bord de leurs véhicules. « Plus jamais un véhicule de transport de personnes sans avoir eu une feuille de route récapitulant un certain nombre d’informations, dont le listing des personnes qui sont à bord », a-t-il dit. Estimant que la question sécuritaire nécessite la participation de tous, il a demandé aux transporteurs de rester toujours vigilants. « Vous êtes une mine d’informations pour la gendarmerie et la police », a-t-il dit aux transporteurs. Exprimant leur satisfaction par rapport à toutes les mesures prises, les transporteurs, surtout routiers, ont expliqué à la délégation gouvernementale les rackets dont ils sont victimes de la part de certains agents de sécurité indélicats. Sur la question, le ministre d’Etat, Simon Compaoré, n’est pas allé avec le dos de la cuillère. « Nous allons veiller à ce qu’il n’y ait plus de rackets (…). Si on prend un agent de sécurité en train de racketter un transporteur, il sera sanctionné (…). Tout agent de sécurité, police ou gendarme, auteur de racket sera immédiatement radié des effectifs », a-t-il précisé. Toutefois, il a exhorté les conducteurs à ne pas céder aussi à la tentation.
Quid des raisons qui ont motivé la levée du couvre-feu ? Le ministre Simon Compaoré a expliqué que la mesure visait à permettre aux transporteurs de s’organiser afin de mieux mener leurs activités. Pour ce qui est des incendies tous azimuts des marchés et yaars, il y voit des actes criminels. « Ce sont certainement des actes de sabotage. C’est pour cela que nous devons changer notre fusil d’épaule », a-t-il fait savoir.
Mamouda TANKOANO


Comments
  • Bon Dieu ! Pourquoi donc ces deux hommes courts de la RCI ( Bogota et son CEMGA) s’acharnent-ils à détruire le FASO ?

    27 janvier 2016
  • C’est bien de vouloir prendre des précautions mais les questions que je me pose sont suivantes: avons suffisamment d’éléments pour effectuer ce travail sans pour autant entraver la libre circulation? Les équipements de nos FDS sont ils adaptés pour ce genre de boulot?
    Il est grand temps de revoir nos coopérations internationales. Au lieu de demander des choses qui ne vont servir qu’à une infirme partie de la population, je crois à mon humble avis que lors des commissions mixtes de coopération on me demander des équipements et des des tenues d’intervention pour nos unités.
    Toujours parlant de sécurité, il est grand temps que ces deux ministères se penchent sur l’occupation anarchique des routes par les transporteurs. Je prend un seul exemple pour illustrer mon propos: la route de la Patte d’Oie. Difficile de se frayer un chemin quand au niveau du CCVA car la gare routière s’est déportée sur le bitume. Quand on quitte l’intérieur de la Patte d’Oie, arrivée à la station qui fait face au CCVA (pour ne pas la nommée), difficile de voir venir un véhicule à sa gauche car les taxis garent l e long du goudron et juste après le panneau “STOP”.

    Quand on parle sécurité routière, il faut que les brigades de prévention routière (BPR) soient en mesure de sortir avec des motos d’intervention comme c’est le cas dans certains pays que nous copions. Si nos BPR ont les motos et équipements nécessaires je vous garantie que certains vont réfléchir par deux fois avant d’agir.

    27 janvier 2016

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