HomeA la uneSITUATION ECONOMIQUE ET FINANCIERE DU BURKINA APRES LA CRISE : Une baisse des recettes enregistrée et une austérité budgétaire en vue

SITUATION ECONOMIQUE ET FINANCIERE DU BURKINA APRES LA CRISE : Une baisse des recettes enregistrée et une austérité budgétaire en vue


Le ministère de l’Economie et des finances a animé un point de presse sur la situation économique et financière du Burkina Faso suite aux évènements des 30 et 31 octobre 2014. Cette rencontre qui s’est tenue le 4 décembre dernier a permis au ministre chargé de l’Economie et celui chargé du Budget de présenter aux hommes de médias les grandes orientations du ministère en matière de politique économique et partant, l’architecture du budget 2015 de l’Etat.

 

Les recettes fiscales et douanières, d’une manière générale, ont connu une baisse tendancielle eu égard à l’évolution du contexte socio- politique au Burkina Faso, qui s’est soldée par les évènements des 30 et 31 octobre derniers. Au regard de ces aspects auxquels il faut ajouter les nouvelles orientations du gouvernement de transition, le budget 2015 de l’Etat pourrait connaître une austérité, a indiqué le ministre de l’Economie et des finances, Jean Gustave Sanon, lors du point de presse qu’il a animé le 4 décembre dernier, en compagnie de la ministre déléguée chargée du Budget, Amina Bila/Bambara. Selon le ministre de l’Economie et des finances, le taux d’accroissement de l’économie connaîtra une baisse également. « L’élaboration du budget 2015 de l’Etat se fera sur la base de l’architecture que l’ancienne équipe lui a donnée tout en prenant en compte les nouvelles priorités du gouvernement de transition pour répondre aux aspirations du peuple. Nous travaillons à mettre en place un budget en janvier 2015 et ce budget sera sincère et réaliste. Mais en cas d’accompagnement des partenaires, le budget peut être revu à la hausse, sinon il va falloir que nous vivons selon nos moyens », a souligné Jean Gustave Sanon. Même s’il y a une baisse des recettes, a-t-il poursuivi, cela ne voudrait pas dire que l’Etat n’assurera pas les dépenses dont le paiement des salaires, des bourses et le remboursement de la dette. A en croire le nouvel argentier du Burkina, les entrepreneurs et les chefs d’entreprises n’auront pas non plus à s’en faire, car la dette intérieure sera payée au plus tard dans le 1er trimestre de l’année 2015. « Mais ce qu’il faut noter, c’est que le financement des investissements pourra baisser », a-t-il précisé. En outre, le nouvel argentier du Burkina a ajouté que l’Etat étant une continuité, l’ensemble des projets et chantiers se poursuivront avec l’appui des partenaires techniques et financiers qui y sont associés. Selon lui, toutes ces orientations participent à l’accompagnement des orientations du gouvernement de transition. « Il s’agit de travailler à suivre et à mettre en œuvre les politiques du gouvernement, d’accompagner les orientations prioritaires, de moderniser le cadre de gestion des finances publiques, de poursuivre le processus budgétaire pour l’adoption de la loi de règlement et la soumission de la loi de finances au CNT, d’œuvrer pour la croissance et de renforcer la coopération avec les partenaires techniques et financiers du Burkina », a-t-il relevé. Par ailleurs, le ministre de l’Economie et des finances a souligné que son département travaillera à répondre aux exigences de peuple burkinabè car, « il ne faudrait pas que le combat du peuple soit vidé de son contenu », a-t-il dit.

Adama SIGUE


Comments
  • “…sinon ,il va falloir que nous vivions selon nos moyens…” Moi je dis que, quelle que soit la situation, il nous faut vivre selon nos moyens. C’est cela qu’il faut appliquer et prêcher à tous. Le constat que l’on peut aisément faire quand un fonctionnaire par exemple (je suis fonctionnaire) vit au dessus de ses moyens, c’est qu’il s’endette ou devient voleur (détournement de deniers publics, corruption, escroquerie…). Il n’y a aucune fierté à vivre au-dessus de ses moyens par le jeu de l’endettement ou de la corruption. Il y en a à se contenter de ses revenus(salaire pour un fonctionnaire) même si on arrive pas à subvenir à tous ses besoins. Apprenons à faire les bons choix (les priorités), à mieux nous organiser et surtout à mieux gérer le peu de ressources que nous avons.

    5 décembre 2014
    • je suis d’accord avec vous cependant il faudra qu’on mette fin a la fonction publique a 2 vitesses qui consiste à traiter des fonctionnaire comme des super et d’autre comme des moin que rien

      5 décembre 2014
  • On vous soutient dans toutes ces mesures. Seulement, il est de notoriété publique que beaucoup de grands commerçants ne payaient pas les impôts, et qu’au niveau des compagnies minières il y avait un grand flou. Cela pourrait sûrement corriger un peu le gap si c’était géré avec plus de rigueur. Beaucoup de courage et surtout de la transparence.

    5 décembre 2014
  • Il faut que nous vivions selon nos moyens!!! Ah bon, ça veut dire que nous vivions au delà de nos moyens; Ok. Comme au temps de Sankara, vite, commandez des R5 pour les ministres. On remet aussi les EPI( effort populaire d’investissement) à raison de 350 f par moi et par salarié pour la catégorie B3 par exemple. Des vélos estampillés “ETAT” pour les plantons. Je vous assure que nous étions fiers chaque fois qu’on voyais des ambulances frappées du sigle EPI car on voyais de nos yeux à quoi servaient nos EPI. Courage Monsieur le ministre

    6 décembre 2014
  • La baisse des recettes a été observée depuis longtemps. L’ex MEF avait fait le point à mi-parcours et la situation n’était pas reluisante, le gap n’était pas loi de 100 milliards en juin. Il avait même adressé au DGI une lettre d’une sévérité jamais égalée dans l’histoire du MEF. L’insurrection est venue aggraver une situation qui était déjà dégradée. Certes, on dira que le cours de l’or a baissé ce qui explique la baisse de la contribution des sociétés minières et celle de leurs fournisseurs par ricochet. Cela est un fait. Mais le véritable problème est que les régies financières ont été gérées de façon familiale. Bembamba le beau-frère national a placé des DG a sa dévotion, incapables de lui dire la vérité qu’il insultait à volonté. Certains de ces DG sont largement contestés par les agents. Des rumeurs font état d’éventuels soulèvement à la Sagnon Adama contre certains DG dont la probité laisserait à désirer. Dans certaines directions, c’est la division totale entre le personnel en raison de la gestion amicaliste, parentale et proréligieuse. Cet état de fait explique plus la baisse des recettes que les autres facteurs. L’Etat devrait poursuivre l’ancien MEF pour crime économique car il n’a pas hésité à se séparer du professeur Filga alors DGI qui avait réussi à mettre les agents au travail. Il réalisait largement plus de 100% des prévisions. Depuis son départ les recouvrements ont sombré. Heureusement que la vérité finit par triompher aujourd’hui ce dernier est ministre et l’autre est en fuite en attendant son extradition.

    7 décembre 2014
  • Les changements de la vie et mes priorités aussi souffrent des changements . Je parle d’une nouvelle maison de projet plateforme de télévision 2. Je ne pouvais pas faire glisser une fois petite amie sur le spectacle , bien, je ne ai pas eu un encouragement à vivre en dehors de la ville de Moscou . Et maintenant il est complètement différent et ce ne est pas une mauvaise plaisanterie que l’ensemble sera une nouvelle , plus précise déjà construit sur ​​les îles .Maintenant, je ne peux même envie d’aller à la coulée de ce projet et de rester sur les îles de vivre , mais un ami ne voulait pas aller à un casting , comme l’a déjà donné naissance . Je vais bien, se il ya un désir d’ y aller avec moi et essayez de vous en tant que participant de l’émission , alors vous êtes les bienvenus dans les messages privés , vous pouvez marcher et vous êtes chanceux . Mon ami était sur ​​le spectacle , ce est ici : Дом-2 vous le savez, et ce qu’il dit qu’il ya une chance pour chaque personne, même si un peu , la jambe veut essayer de changer quelque chose dans ma vie , en attendant offres .

    7 décembre 2014
  • “Ne pas suivre les conseils du FMI”, c’est ce que fait le président de l’Équateur, entre autres, et son pays ne s’en porte pas plus mal, bien au contraire.

    http://www.cp-productions.fr/spip.php?article161

    7 décembre 2014

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