HomeA la uneSTUDIO ABAZON : Un incendie ravage tout

STUDIO ABAZON : Un incendie ravage tout


Dans la nuit du lundi 18 juillet dernier, le studio Abazon de l’artiste-musicien Serge Bambara, alias « Smockey », a été victime d’un incendie qui a tout ravagé. C’est le constat fait dans la matinée du mardi 19 juillet 2016 sur les lieux au secteur 51, dans l’arrondissement 11 de Ouagadougou.

 

« Nous avons tout perdu. Tout ce que nous avions ici comme matériel, est parti en fumée ». Ainsi s’exprimait le 19 juillet dernier, Kadi Traoré, épouse de l’artiste-musicien Serge Bambara plus connu sous le nom de Smockey. Elle n’a pas manqué de nous apprendre qu’il est absent du Burkina. C’était au lendemain de l’incendie qui a ravagé le studio Abazon appartenant à l’artiste et situé au secteur 51 dans l’arrondissement 11. En termes de dégâts, elle relève qu’ils ont perdu les tables de mixage, les ordinateurs, quatre pianos, des batteries, la table d’enregistrement. Mais au moins dans son bureau où le feu n’avait pas encore fait de dégâts, Mme Bambara affirme avoir récupéré une imprimante et un scanner. En plus du matériel, il faut relever qu’une partie du bâtiment abritant le studio a cramé. En effet, raconte-t-elle, c’est autour de 20h 45mn dans la nuit du 18 juillet 2016 que des voisins du studio l’ont alertée (le domicile de Smockey est tout proche du studio) que le studio était en feu. Sur les lieux, Kadi Traoré a fait ouvrir le local et le constat était amer puisque le feu était très avancé. Avant l’arrivée des sapeurs-pompiers, une demi-heure environ après, l’épouse de Smockey dit avoir eu le soutien de bonnes volontés du quartier pour tenter de maîtriser le feu avec de l’eau de robinet ou encore de l’eau de pluie qui coulait aux alentours, a confié un témoin. Mais ils ont eu beaucoup de difficultés parce que l’incendie était très avancé, selon ses explications. Et de préciser que c’est autour de 23h que les sapeurs-pompiers sont parvenus à maîtriser le feu après avoir déployé une grande armada. La difficulté pour venir à bout des flammes est due, nous apprend Kadi Traoré, au fait qu’il y avait de l’isolation faite avec de la laine de roche ; cela faisait qu’à chaque fois, le feu reprenait. Une dame qui habite dans la cour où est situé le studio a été témoin du drame. Elle  explique qu’avec la pluie et les différentes coupures d’électricité de la nuit du 18 juillet, les habitants de la cour étaient chacun dans sa maison avant qu’une odeur de fumée ne les alerte. C’est ainsi qu’elle dit en avoir fait cas à son époux et pour savoir d’où venait cette fumée, ils ont ouvert la porte et ont constaté qu’il y avait de la fumée dans la cour sans savoir d’où elle provenait, comme d’autres voisins de la cour qui étaient également sortis de leur maison. C’est par la suite, dit-elle, qu’ils ont vu de la fumée sortir par les persiennes du studio Abazon et la première des choses qu’ils ont faite, indique la dame, était d’entrer en contact avec les responsables du studio et les sapeurs-pompiers. Etait-ce un incendie criminel ou un problème d’électricité ? A ce sujet, Kadi Traoré dit ne pouvoir rien affirmer parce qu’elle n’a aucune idée de l’origine de l’incendie et ne voudrait pas être paranoïaque sur une quelconque idée. Elle a indiqué que la police scientifique était sur les lieux et a fait la promesse de révéler les résultats dès que possible.

Antoine BATTIONO

 

 


Comments
  • narration amateuriste tantôt kadi traoré tantôt Mme bambara tantôt l’épouse de smokey

    21 juillet 2016

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