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TOURNEE DU MATD AU NORD ET AU SAHEL : Siméon Sawadogo veut rétablir l’autorité de l’Etat


Le ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation, Siméon Sawadogo, a entamé une tournée depuis le jeudi 20 Avril 2017 dans les régions du Nord, du Sahel et du centre-Nord. Cela, après celle de son collègue en charge de la Sécurité, Simon Compaoré, qui s’était déroulée du samedi 8 au mardi 11 avril 2017 dans les mêmes régions. Les corps constitués du Centre-Nord  se sont fortement mobilisés pour accueillir Siméon Sawadogo dans la salle de conférence du Conseil régional de Kaya, le samedi  22 avril dernier. A l’occasion, le ministre a tenu une conférence de presse sur sa tournée avec les Hommes de médias. 

 

« Nous avons demandé à ce que les Chefs de Circonscriptions Administratives  (CCA) soient prudents dans l’élaboration des actes administratifs, à savoir les états civils afin de pouvoir éviter les éventuelles infiltrations», a instruit Siméon Sawadogo aux représentants de l’Etat, lors de sa rencontre avec les corps constitués de la région du Centre-Nord, à Kaya. En rappel, cette tournée du ministre en charge de l’Administration territoriale et de la décentralisation a commencé depuis le jeudi 20 avril 2017 à Ouahigouya dans le Nord, à Djibo,

Tongmaèl, Aribinda en passant par Gorgadji et Dori dans le Sahel. Les corps constitués du Centre-Nord ont eu l’honneur d’accueillir la dernière étape de cette tournée, le samedi  22 avril dernier. Il a d’abord, lors de son intervention, rappelé les attributions et les missions des CCA qui se résument en 3 points essentiels : la responsabilité de la représentation de l’Etat, la responsabilité de la coordination des actions de développement et la responsabilité de l’exercice de la puissance publique de l’Etat. « A la fin de la grande tournée à travers les régions du Nord, du Sahel et du Centre-Nord, nous avions pour objectif de rencontrer, non seulement les CCA : préfets, hauts-commissaires, gouverneurs ; les chefs des Collectivités territoriales (CCT) que sont les maires et les présidents des Conseils régionaux et leurs bureaux, mais aussi et surtout, les religieux dont les chefs coutumiers, les musulmans, les protestants et les catholiques », a renchéri le ministre. Les résultats obtenus étaient fructueux, a affirmé le ministre. Selon Siméon Sawadogo, l’objectif principal était de rassurer les uns et les autres à faire un travail au niveau de la population afin d’éviter la psychose.

 

«  Les CCA ont retrouvé la confiance en eux-mêmes en tant que représentants de l’Etat»

 

Par ailleurs, le ministre en charge de l’Administration territoriale et de la décentralisation a rappelé que les CCA ont un devoir de redévabilité envers la population. Par conséquent, à l’en croire, «  les CCA ont retrouvé la confiance en eux-mêmes en tant que représentants de l’Etat». Avant de poursuivre en ces termes : « Ils doivent être présents à leurs postes pour assurer la continuité et  la présence de l’Etat, et surtout continuer à assurer la coordination des actions de développement dans ces zones ». Car, selon Siméon Sawadogo, «le terrorisme, en aucun cas, n’est lié à une religion. » Il a, par ailleurs, confié aux Hommes de médias que cette tournée dans ces trois régions était utile, au regard du contexte sécuritaire et des actions urgentes de développement que le gouvernement est en train d’entreprendre en vue de soulager cette zone en proie à l’insécurité. A ce propos, Siméon Sawadogo a rassuré la population qu’il y a un effort qui est fait au niveau de l’Etat pour sécuriser les lieux.  Il s’est ensuite prêté aux questions des journalistes, axées sur les transferts de compétences, les mesures prises pour les programmes d’urgence et surtout sur les moyens d’accompagnement de l’Etat au niveau des CCA, en l’occurrence la réhabilitation du corps préfectoral (CP). Il a terminé son propos en demandant aux CCA de travailler en synergie d’action, main dans la main, pour qu’il y ait une interaction entre les corps constitués de chaque  région. Surtout, travailler en collaboration avec les FDS, car sans sécurité, le développement souhaité reste vain. Ces tournées augurent un apaisement et une confiance au sein de la population.

 

Madi OUEDRAOGO (Correspondant)

 

 


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