HomeBaromètreTRANSITION POLITIQUE AU BURKINA : Le RSP répond à ses détracteurs

TRANSITION POLITIQUE AU BURKINA : Le RSP répond à ses détracteurs


Ceci est un communiqué de presse du service de communication du Régiment de sécurité présidentielle (RSP). Il retrace l’historique de ce corps d’élite et estime qu’au regard du contexte sociopolitique actuel, s’il est vrai qu’on peut redéfinir les missions du RSP, il serait tout de même « périlleux » de le détracter de la sécurité présidentielle.

 

Le Régiment de sécurité présidentielle (RSP) est, à tort ou à raison, vu par l’opinion nationale, voire internationale, comme un corps lié à un individu, surtout à «l’ancien président, Blaise Compaoré», pour commettre de «basses besognes». Et certains ont travaillé et travaillent toujours à faire croire que ce corps de troupe n’a plus sa raison d’être dans le «nouveau Burkina Faso démocratique», où le président intérimaire, lui-même, a déjà affirmé qu’il ne se sent nullement menacé. Donnant du coup raison à ceux qui soutiennent qu’il faut dissoudre le RSP.

Dans un tel contexte où le faux, la rumeur, l’intoxication, etc. prennent le dessus sur la réalité et la vérité, il est nécessaire de rappeler comment et pourquoi le RSP a été créé et comment il a évolué. Il est surtout important de dire à quoi le RSP peut servir aujourd’hui dans un contexte sous-régional instable et sous diverses menaces où les autres pays prennent soin de disposer d’unités d’élites, garantes de stabilité.

  1. Historique du RSP

Le 1er Bataillon du CNEC (Centre national d’entraînement commando) de Pô est l’ancêtre du RSP. Et cela date d’avant l’arrivée de Blaise Compaoré au pouvoir. En effet, lorsque les capitaines se sont emparés du pouvoir après les CSP 1 &2, le CNEC était la structure de Corps de troupe qui assurait la sécurité du Président Thomas Sankara, avec un système rotatif de personnels qui servaient à la fois dans divers détachements sur le territoire, au Centre d’entraînement de Pô, au Conseil de l’entente et au Palais de Koulouba.

La donne ne changea pas fondamentalement lorsqu’arriva le président Compaoré au pouvoir en 1987. Seul changement, le gros du CNEC à Ouagadougou est rebaptisé «Régiment de sécurité présidentielle » (Décret n° 95-482/PRES/DEF du 21 novembre 1995 portant création d’un corps spécial dénommé « Régiment de sécurité présidentielle » au sein des Forces armées. Le CNEC de Pô est alors détaché comme entité indépendante, un corps à part, chargé essentiellement de former les stagiaires commandos. Le RSP se met officiellement en place au cours de l’année 1996. Le vendredi 09 janvier 1998, une cérémonie officielle marque la remise du drapeau et l’installation du Chef de Corps.

Le RSP connaît une évolution successive dans son organigramme et ses missions. Un second décret vient ainsi le mettre sous l’autorité du chef d’Etat-major de l’Armée de terre, l’officier qui le commande prenant rang de Commandant de région militaire (Décret n°2000-326/PRES/PM/DEF du 20 juillet 2000 portant rectificatif du décret N° 95-482/PRES/DEF du 21 novembre 1995). Ainsi donc, le Régiment et son chef sont désormais sous les ordres directs de l’Armée de terre (pas seulement du chef d’Etat-major particulier comme à sa création).

  1. Organisation et missions du RSP

Le Régiment de sécurité présidentielle est une unité de l’Armée de terre, avec rang de Région militaire. Il compte à ce jour environ 1 300 hommes presque tous fantassins, commando-parachutistes et beaucoup de spécialistes (Transmission, santé, matériel, génie, armement, sport, mines et explosifs, informatique, administration, etc.)

La plupart des officiers et sous-officiers qui y sont affectés sont triés dès leur sortie d’école en fonction des résultats et du profil. Et tous les soldats qui ont l’honneur d’y être mutés sont d’abord tamisés, à la présentation au drapeau chaque année au Groupement d’instruction des forces armées (GIFA de Bobo) : tests physiques et tri. Puis, passage au CNEC de Pô, et nouveau tri pour ne retenir que les meilleurs. Avant même de pouvoir arriver au Camp Naaba Koom II du RSP, les hommes du Régiment sont soumis régulièrement à des recyclages chaque semestre pour garantir leur efficacité.

Le Régiment est constitué :

– d’un Groupement des unités d’intervention (GUI) avec 03 Compagnies d’intervention

– d’un Groupement de commandement et des services GCS (avec 01 Cie de services et la Compagnie d’appui)

– d’un Groupement des unités spéciales (GUS) avec 01 Groupe de sécurité rapprochée, (GSR) 01 Groupe d’intervention anti-terroriste (GIAT) et 01 Groupe de recherche, identification et neutralisation des explosifs (RINEX).

Le RSP accomplit à la fois les missions ordinaires de l’Armée de terre et des missions spécifiques.

Les missions ordinaires de l’Armée de terre :

* Assurer la défense extérieure et intérieure du territoire national en application de la doctrine d’emploi des forces armées : intégrité du territoire, souveraineté, sécurité intérieure, etc. ;

* Participer, conformément à la Constitution, à des missions de sécurité à l’étranger dans le cadre des conventions bilatérales, multinationales ou internationales; (participation à toutes les missions extérieures des Forces armées burkinabè : les bataillons Laafi au Soudan qui sont à la 7e vague ; les bataillons Badenya qui sont à la 4e ; les bataillons Gondaal au Nord-Mali qui sont à la 1re ; en plus des missions d’observation et de participation aux PC multinationaux) ;

* Soutenir l’action des forces nationales de sécurité; à savoir la Gendarmerie, la Police, la Douane, les Pompiers, les Eaux et forêts, etc. ;

* Participer au développement socio-économique de la nation. (construction d’infrastructures, fourniture de services comme santé, transport, éducation, formation, catastrophes naturelles, protection des biens, etc.).

Les missions spécifiques du RSP: en plus des missions ordinaires précitées, accomplies dans un cadre républicain (le Président du Faso étant une institution de la République), le RSP a pour missions spécifiques de :

* Défendre les institutions républicaines : il reste indéniable que les risques d’instabilité liés à des changements violents de régime (coups d’Etat), hors le cadre normal de la Constitution, a longtemps été une source successive d’incertitudes au pays. Le Burkina a connu au bas mot une quinzaine de coups ou tentatives de coups d’Etat.

La stabilité sur ce plan a été, c’est indéniable, intimement liée à la qualité de la force qui défend les institutions depuis plus de deux décennies. En coordination avec les forces de police et de gendarmerie qui sont déjà présentes à la Présidence (renseignements, honneurs, fanfare, escorte motorisée) ;

* Assurer la sécurité du Chef de l’Etat, et celle de toute autre personne par lui désignée. Assurer l’escorte en véhicule, la protection rapprochée, avec capacité de lutter efficacement contre toute action terroriste.
Mission d’actualité, notamment grâce à l’unité de sécurité rapprochée. C’est essentiellement du personnel aguerri aux missions de protection de personnalités, formé par des assistances françaises, libyennes, marocaines, israéliennes.

Aujourd’hui, le Régiment est autonome et forme ses propres hommes depuis une quinzaine d’années. Il a aussi formé les forces de sécurité de divers pays à leur demande et sur plusieurs vagues ces dix dernières années : Guinée Conakry, Sao Tomé, République Centrafricaine, et récemment Côte d’Ivoire. Nous pensons que ce capital géopolitique ne doit pas être perdu… ;

* Assurer la défense sur zone (sécurisation de périmètres, localités, installations ou infrastructures); le jalonnement des itinéraires sur ordre avec les Unités d’intervention du GUI et l’Unité d’appui-feux du GCS avec capacité d’intervention rapide en toutes circonstances. C’est le cas lors de manifestations nationales, sorties du Chef de l’Etat, etc.

Il est à préciser que le GFAT, Groupement de forces de l’armée de terre, déployé au nord Burkina au début des défaites de l’Armée malienne face aux rebelles et islamistes en 2011 était d’ossature principalement RSP avec apport d’autres unités. Hommes et armements, déployés en quelques jours seulement… ;

* Assurer la lutte contre le terrorisme, la criminalité, les risques liées aux risques de bombes en agglomération, à l’aéroport, etc. avec le GIAT et le RINEX ;

* Participer aux opérations anti-gang et « coup de poing », sur ordre, avec les Unités de Gendarmerie, de Police, de Douane ou des Eaux et Forêts.
Presque tous les officiers supérieurs actuels du Corps ont participé, avec les unités d’intervention du Corps et de subordination à la Gendarmerie du Camp Paspanga, aux opérations coup de poing dans certaines provinces hautement criminogènes, particulièrement dans les années 1990. Ces missions peuvent êtres redéfinies…

Quelques anecdotes :

  • Une alerte à la bombe a été donnée, suite à un appel anonyme en 2004, dans un vol d’une compagnie aérienne provenant de Niamey. Le GIAT et le RINEX ont été sollicités par la sécurité aéroportuaire ; l’avion et les bagages évacués et scannés, l’avion fouillé de fond en comble par le robot et le personnel anti-bombe du RSP. Aucune bombe ne fut retrouvée.
  • Le RSP a aussi été sollicité le 3 février 2013 pour un colis suspect détecté lors d’un enregistrement de bagages à l’aéroport international de Ouagadougou. Le colis du passager Touareg suspect a été déplacé par notre robot télécommandé, puis détruit à l’écart par le même robot du RINEX.
  • Une alerte d’enlèvement de deux étrangers syro-libanais ou israëliens (venus pour affaires et de passage), a été signalée par les services de Police il y a quelques années. La triangulation d’appel les plaçait aux environs du quartier Samandin. Le GIAT du RSP a intervenu toute une nuit, et les intéressés présumés victimes d’un guet-apens mafieux ont été retrouvés sains et saufs, abandonnés par les bandits.
  • Il est quasi certain qu’avec la menace islamiste qui se rapproche de plus en plus (des drapeaux de Boko Haram ont été aperçus à Zinder lors des casses anti Charlie Hebdo), le RSP sera fortement sollicité. On touche du bois…
  • De tous les challenges de tir au pistolet automatique organisés par la coopération policière française sur les quinze dernières années (Police, Gendarmerie, RSP), seuls deux n’ont pas été remportés par le RSP, qui n’a de toutes façons jamais quitté les deux premières places.
  • Le RSP a participé à l’arrêt des débordements lors des mutineries de 2011 à Bobo-Dioulasso, de concert avec d’autres forces de défense et de sécurité.

III. Les chefs de corps successifs du RSP

Le RSP a connu plusieurs chefs de Corps depuis sa création en 1995.
Lt/Col Ousseini Ouédraogo (02/04/96 – 27/11/97)
Chef de bataillon Yaya Séré (27/11/97 – 01/09/99)
Commandant Adinaly Atogodan (01/09/99 – 24/04/2007)
Lt/Col Omer Bationo (24/04/2007 – 14/04/2011)
Col Boureima Kéré (Chef de Corps depuis le 15 avril 2011).

Quelques renseignements sur la tenue spécifique et les primes de risques.

Il est à noter que le 25e RPC de Bobo-Dioulasso, anciennement CITAP (Centre d’instruction des troupes aéroportées) constitue aussi une autre unité d’élite, à effectif beaucoup plus réduit et avec d’autres missions également spécifiques. La tenue militaire du 25e RPC est spécifique, tout comme le RSP a la sienne ; les deux diffèrent de celle du reste de l’Armée de terre. La spécification de la tenue n’est donc pas une exception RSP au sein de l’Armée de terre…

En rappel, le personnel de Gendarmerie et de Police employé à la Présidence bénéficie des mêmes primes légales que le RSP, en plus de leurs primes spécifiques internes «primes de risques Gendarmerie». (La Garde rouge et l’Escorte motorisée, entités de l’Escadron d’escorte et d’honneurs de la Gendarmerie). Elles ont été fixées par décret, en même temps que les primes de feu des pompiers, de risques de la Gendarmerie, etc.

  1. L’état du RSP après Blaise Compaoré

Le RSP, conçu pour être une force d’élite courageuse, solidaire, bien formée et régulièrement entraînée, est au service des Burkinabè pour la défense, vaille que vaille, de la Patrie des Hommes intègres. Il n’est pas lié à un individu.

Les périodes qui auront fortement terni l’image du RSP sont essentiellement l’affaire David Ouédraogo : kidnappé en décembre 1997 dans une maison isolée du Conseil de l’Entente, et torturé par des militaires qui s’avèreront au fil des enquêtes n’être que deux sous-officiers et quelques militaires du rang peu lettrés, et obéissant en cachette probablement à des ordres d’un civil, à l’insu de la hiérarchie, pour de l’argent. Lors du procès du 17 au 20 août 2000 au Tribunal militaire de Ouagadougou, Marcel Kafando, Edmond Koama, Ousséni Yaro, seront lourdement condamnés et deux soldats relaxés.

Puis l’autodafé odieux de Sapouy en décembre 1998, avec (presque) les mêmes suspects sérieux. Avec la suite que l’on connaît. Il a été suffisamment démontré que ces cas erratiques n’étaient pas imputables à l’ensemble de la Troupe. La quasi majorité du millier d’hommes du RSP ont appris les deux affaires grâce à la presse, en même temps que le commun des Burkinabè. Du dehors, on pense que le RSP est divisé aujourd’hui. En réalité, des hommes du rang se sont sentis inquiétés d’une dislocation inutile pour des préjugés peu argumentés.

Le mouvement d’humeur du 30 décembre 2014 semble sonner comme un élan de solidarité d’hommes et de femmes (et oui, il y a beaucoup de personnels féminins commandos), qui souhaitent être utiles en tant que structure forte, républicaine, et sans la stigmatisation de garde prétorienne au service d’un individu. Il y a déjà longtemps que ce Corps ne parle plus en termes de «Compaoré »…La révolution des 30 et 31 octobre 2014 a touché toutes les couches socio-professionnelles. Dans ses nombreuses revendications au Premier ministre, ministre de la Défense, la troupe aurait demandé entre autres la non dislocation du RSP ; la nomination du colonel-major Boureima Kéré à l’Etat-major particulier de la présidence et du lieutenant-colonel Céleste Coulibaly comme Chef de corps. Probablement pour leur passé intègre, leur humilité et leur ardeur au travail, mais aussi pour avoir des garanties que plus tard le gros de la troupe ne sera pas inutilement sacrifié.

Pour le Général Gilbert Diendéré, qui n’est plus à présenter, il a été souhaité que l’on exploite ses compétences indéniables, comme conseiller par exemple ; au lieu de s’en débarrasser. Des américains auraient dit : «si vous n’en voulez plus, donnez-le nous »... Il est l’un des rares officiers généraux de la sous-région qui maîtrisent autant les questions sécuritaires dans la zone sahélo-saharienne.

Jusqu’à présent, la sécurité du Président Kafando et de sa famille est assurée par le même moule du RSP.

  1. Réformes éventuelles de la structure : quel avenir ?

La doctrine d’emploi des forces est la base essentielle de son efficacité. Une unité comme le RSP qui n’admet en son sein que du personnel physiquement apte, aguerrie aux techniques commandos et parachutistes, régulièrement entraînée, sera ce que le commandement voudra qu’elle soit. Mais avant tout, la qualité de son personnel est une garantie de stabilité aussi bien à l’intérieur du territoire qu’à nos frontières.

Il est curieux que des voix de l’extérieur du Burkina Faso soutiennent vaille que vaille la disparition d’une unité comme le RSP. Comme pour mieux fragiliser le Burkina face au péril islamiste qui a conduit à la quasi banqueroute de certains Etats, dont la qualité du personnel et le dévouement à la Nation laissaient à désirer… Le piège géopolitique est clair : tuer le « chien méchant » du supposé puissant voisin, pour passer en préséance.

Le RSP fut une constituante majeure du GFAT (Groupement des forces de l’armée de terre), envoyé rapidement contenir nos frontières du péril islamiste en 2011. Le RSP dispose de du personnel organique déjà habitué à s’entraîner ensemble sur tous types d’armement. Ce même personnel a franchi la frontière malienne pour constituer avec le reste des forces de l’Armée, le contingent de la MISMA au Mali, qui évoluera en MINUSMA. Si de nouvelles tâches peuvent être assignées au Régiment, comme les patrouilles contre les braquages ou l’escorte de convois ou de cars, le décharger de certaines missions anciennes peut être périlleux. Rappelons-nous comment sont encore fragiles nos Etats, où de simples mouvements d’humeur dans des casernes ont entraîné des putschs ou des déstabilisations graves. Si la Guinée Bissau ou le Mali entretenaient des Unités d’élites aux missions aussi bien définies que le RSP, il est fort probable que les autres unités ne viendraient pas faire la police à l’intérieur de leurs frontières. Le Togo l’a bien compris avec son RCGP (Régiment commando de la garde présidentielle) et le Niger avec son Camp parachutiste.

Les chefs militaires actuels sont rompus aux questions de Droit, de Droit humanitaire surtout, et ont étudié dans les universités comme les autres Burkinabè d’un certain niveau intellectuel. Il faut rappeler que tous les officiers des Forces armées passent par la case «Université» avant de finir leur formation, quelle que soit l’académie de formation. Et tous les stages militaires actuels tiennent fortement compte des connaissances académiques. L’emploi des Forces répond simplement à une doctrine, qui est définie par le politique… Le RSP sera donc ce que les politiques voudront qu’il soit. En toute lucidité, en toute sérénité.

Le service de communication du RSP


Comments
  • On vous respecte, on connait votre statut; Mais c’est le nommé Blaise qui vous a gatté. De toutes les façons vous avez jurés devant Dieu et les hommes que vous allez protéger le peuple et non pas une personne.Si le président Kafando dit qu’il sent ménacer, c’est à cause de vous parcequ’Il n’a pas confiance à vous.Vous ne voyez que vos propres intérêts et le Burkina a besoin d’un changement radical. Cherchons l’intérêt général pour que la paie règne dans notre pays.

    16 février 2015
    • le courage de rejoindre vos frères d’arme dans la caserne. la place de l’armée se trouve dans la caserne. la gendarmerie et la police ferra le reste c’est leur rôle.

      16 février 2015
      • tu connais rien de l’Armee et tu parles au hasard.

        1 mars 2015
  • En fait,nous ne denions pas le bien fondé de votre création et de votre expertise,mais actuellement ,nous vous trouvons mieux aux frontières pour lutter contre Boko Haram ou rejoindre la solidarité regionale pour contrer Boko Hram au Niger.

    Vos appétits d’accointance politique ne peuvent pas vous blanchir de jouer à un agenda caché.

    Il faut vous faire le nettoyage dabord en votre seing avant que le peuple ne vous croient.

    Sachez que ce n’est pas à vous de dicter à l’état Burkinabè ce que nous devons faire de vous car cela constituerait un dangereux précédent pour notre pays et pour tous les corps crées par l’état car vous constituez selon ces vœux que vous avez exprimés un ETAT DANS UN ETAT,. INACCEPTABLE!

    16 février 2015
  • Y’en a marre. Après avoir refusé de se comporter en outil pour le peuple, les voilà SE DEFINISSANT LEUR ROLE. Ce serait effectivement dangereux de confier la garde présidentielle à la police ou à la gendarmerie si vous êtes toujours là, lourdement armé et grasseusement payé.

    16 février 2015
  • Dites nous, Messieurs du RSP, QUI A TUE LA FILLE DE WEMTINGA? Etait ce pour protéger la nation
    contre une fille de sang burkinabè?

    16 février 2015
  • Merci bien au RSP de communiquer et de donner son point de vue. Vous avez racontez ce que vous voulez nous faire comprendre. Il y a d’autres choses que vous n’avez pas dites et nous les connaissons. Retenez que le communicateur contrairement au journaliste est un arrangeur. Donc, vous écrivez pour vous arranger.

    Maintenant là, où je diverge avec vous, c’est quand vous dites que la hiérarchie n’est pas respectée par les nominations que vous contestez. Si dans un corps comme le RSP où dans l’ordre ancien, il y avait un General, un Colonel Major et des commandants et que l’autorité nomme un commandant pour gérer, il faut se dire que la nouvelle hiérarchie commence à partir du commandant et que tous ceux qui sont au-dessus de lui doivent se chercher ailleurs. C’est le début de la dissolution. Votre argument ne tient pas. Vous avez forcez pour qu’on nomme des gens qui sont le cordon ombilical de Blaise et vous voulez nous faire croire que vous n’avez pas d’agenda caché. Depuis quand des subordonnés imposent leur chef?

    Je crois qu’a travers Céleste Coulibaly qui a suivi Blaise dans son errance est l’œil et l’oreille de celui-ci et vous ne pouvez pas dans un écrit effacer cela. Personne n’a dit que que Kiéré et Coulibaly sont radiés de l’armée. Le PM a voulu dire qu’ils ne doivent plus servir au RSP. C’est tout. C’est bien de communiquer, mais il faut prendre ceux qui vous lisent comme des gens intelligents. Vous protogez quelque chose, mais ca ne saurait tarder.

    16 février 2015
  • Je ne comprends pas pourquoi Kafando tient à loger à Kossyam. Il suffit qu’il reste chez lui dans sa ferme et se fasse garder par la gendarmerie. Est-ce que le RSP va contester ou l’interdire de sortir? Les conseils de ministre peuvent se tenir dans un autre lieu qu’à la présidence actuelle. Il faut tout faire pour mettre à l’écart le RSP. Ils font le malin comme s’ils sont les seuls à avoir la formation militaire la plus rude de ce pays. Si Bobo ou Dédougu débarquent, on verra comment ils se comporteront. Dans tout ça, ce sont nos militaires, les soit disant gradés qui me font pitiés.
    Le RSP parle de non respect de la hiérarchie, mais si c’est tellement le cas, pourquoi avoir évincé le Gal Honoré? Il était quand même le patron de l’armée Burkinabè.

    Tôt ou tard, une guerre se déclenchera entre le RSP et les autres corps de l’armée.

    16 février 2015
  • Le rsp doit être dissout de part son passé criminel avec la famille Compaoré. Le rsp a endeuillé beaucoup de familles. POUR DES QUESTIONS D’INTÉRÊTS, LE RSP PRENDRA TOUJOURS DES ARMES POUR REVENDIQUER.

    LE BRAVE PEUPLE NE VEUT PAS DU RSP A KOSSYAM. POUR LA SÉCURITÉ PRÉSIDENTIELLE LE PEUPLE EXIGE LA GENDARMERIE OU LA POLICE TOUJOURS RESPECTUEUSE DES INSTITUTIONS RÉPUBLICAINS.

    Pourquoi le rsp a-t-il toujours peur de quitter Kossyam ? Pour les intérêts partisans (gros salaires, grosses primes données par BC appelées « merci papa », « nez à nez », « ni vu ni connu »… ) et pour le blocage des dossiers pendants dictés depuis Yamoussoukro(Norbert ZONGO. Thomas SANKARA, NEBIE, DABO, Clément OUEDRAOGO)

    NOMINATIONS « AUX CHARS DE COMBAT »(nominations du 4 février 2015) = NOMINATIONS DE LA HONTE

    Non aux militaires déstabilisateurs de la Transition
    Non aux militaires manipulés depuis Yamoussoukro
    Oui à la dissolution effective du rsp et leurs réaffectations dans d’autres garnisons
    Oui aux militaires recadrés contre le terrorisme
    Oui aux militaires recadrés contre le grand banditisme
    Oui à une armée indivisible et républicain.

    A NOS MARTYRS QU’ILS SE REPOSENT EN PAIX. QUE JUSTICE LEUR SOIT RENDUE RAPIDEMENT.

    VICTOIRE TOUJOURS AU BRAVE PEUPLE
    VIVE LA DÉMOCRATIE AU FASO
    VIVE LE BRAVE PEUPLE BURKINABÉ

    QUE LE SEIGNEUR BÉNISSE LE BURKINA QU’ON AIME.AMEN
    PAIX ET SUCCÈS A TOUS LES BURKINABÉS. AMEN
    BONNE ET HEUREUSE ANNÉE 2015 BRAVE PEUPLE BURKINABÉ

    ACHILLE TAPSOBA
    Partisan inconditionnel de l’Alternance

    16 février 2015
  • RSP, on n’est pas contre vous bien au contraire nous vous aimons en temps que Burkinabé, militaires aguerris au service de notre patrie bien aimée qu’est le BURKINA-FASO. Ne vous laisser pas intimider par qui que ce soit (hors de notre pays) pour déstabiliser la transition. Eux ils ont marché, piétiné, volé, tué et même sacrifié des burkinabé pour se rendre immortels et selon les rumeurs, c’est vous qui les avez aidé à quelque part. Je pense que le moment est venu de démontrer au peuple Burkinabé que certaines choses se sont passées mais qui sont en réalité imputées à quelques individus de votre régiment et que le RSP est là pour le BURKINA, pas contre. Il y a un adage burkinabé qui dit : “dans un troupeau, il y a toujours des brebis galeuses”. Si les Burkinabé ont jugé bon de dissoudre le RSP, je pense qu’on pourrait changer le nom du régiment et l’affecter à certaines missions plus importantes comme sus-mentionnées dans votre lettre de réponse. Vous savez, le nom RSP ne plaît pas au peuple parce qu’il se rapporte aux crimes de sang et autres sales besognes perpétrés sous le régime de Blaise. Aidez-nous à vous aider et vous ne serez pas déçus. A bon entendeur, salut!

    16 février 2015
  • Il faut stopper l’aide au Burkina faso pour qu’ils se debrouillent seul! Et deviennent enfin des Hommes honnetes et pas integres comme les escrocs veulent le faire croire… les Burkinabes doivent se mettre au travail et arreter de vivre de l’escroquerie et du mensonge!

    16 février 2015
  • le RSP est une bande de criminels qu’il faudra s’en débarrasser. les crimes horribles et crapuleux ont été commis par les éléments du RSP sous le règne de Blaise COMPAORE. la révolution restera inachevée tant que le RSP n’est pas démantelé et reparti dans les autres corps. Ce corps d’élite spécialiste des basses besognes incarne toujours l’image de Blaiso. Bukinabès de tout bord, levez vous pour bouter le RSP hors du Burkina. bande d’assassins et de criminelles à commencer par Gilbert Diendéré et Boureima KIERE qui ont passé toute leur carrière à torturer et à tuer des prisonniers politiques.

    18 février 2015

Leave A Comment