HomeA la uneTRAVAUX DES EXPERTS DE LA 5E CONFERENCE AU SOMMET DU TAC : Pour la validation des projets d’accords à signer

TRAVAUX DES EXPERTS DE LA 5E CONFERENCE AU SOMMET DU TAC : Pour la validation des projets d’accords à signer


Les experts burkinabè et ivoiriens ont entamé hier 25 juillet 2016 à Yamoussoukro, leurs travaux en vue de mettre à la disposition du Conseil conjoint de gouvernements et des chefs d’Etat du Burkina et de la Côte d’Ivoire, des documents de qualité. Prévus pour durer 48 heures, ces travaux qui se mènent dans le cadre de la 5e Conférence au sommet des chefs d’Etat du Traité d’amitié et de coopération, (TAC)  permettront aux experts d’évaluer les décisions et recommandations issues de la  4e conférence au sommet du TAC, de valider des projets d’accords à signer et d’élaborer le projet de communiqué conjoint.

 

Mettre à la disposition des présidents burkinabè et ivoirien des documents de qualité, des documents qui leur permettront de prendre d’importantes décisions au profit des peuples de leurs pays respectifs. C’est l’objectif des travaux des experts burkinabè et ivoiriens dont l’ouverture est intervenue hier, 25 juillet 2016 à Yamoussoukro, capitale politique de la République de Côte d’Ivoire. Et pour y parvenir, ces experts examineront en commissions et en plénière, des documents de divers domaines. Ils auront à évaluer les décisions et recommandations issues de la 4e conférence au sommet du TAC et à finaliser 10 accords dont 8 du Burkina et 2 de la Côte d’Ivoire. Ces accords sont prévus pour être signés les 28 et 29 juillet 2016 lors du Conseil conjoint de gouvernements et de la rencontre des chefs d’Etat du Burkina et de la Côte d’Ivoire. Selon l’ambassadeur, directeur général des relations bilatérales du ministère des Affaires étrangères, de la coopération et des Burkinabè de l’extérieur, Pascal Batjobo, chef de la délégation d’experts burkinabè, la coopération entre le Burkina et la Côte d’Ivoire a certes enregistré des acquis, mais force est de reconnaître que des efforts supplémentaires doivent être faits pour que les différentes décisions et recommandations qui peinent à être mises en œuvre, puissent l’être afin d’impacter positivement le vécu quotidien des peuples Burkinabè et Ivoirien.  

 

Proposer des solutions appropriées

 

Il a surtout invité les experts à travailler dans un esprit de fraternité et de cordialité. Son vœu est que ces travaux aboutissent à des résultats qui contribueront davantage au renforcement de la coopération entre le Burkina et la Côte d’Ivoire qui couvre divers domaines comme les infrastructures routières et ferroviaires, l’énergie et les mines, la diplomatie et l’intégration régionale, la défense et la sécurité, l’industrie,  la coopération  diplomatique, etc. Pour lui, cette 5e conférence au sommet du TAC est l’occasion pour les experts d’identifier d’éventuelles difficultés qui entravent la marche commune des deux pays vers le progrès, et de proposer des solutions appropriées. Premier du genre en Afrique, le TAC est, à son avis, un véritable vecteur de promotion de la paix, du vivre-ensemble et de l’intégration. Et de rappeler que la 4e conférence au sommet du TAC, tenue au Burkina le 31 juillet 2014, a été une occasion de consolider les bases de la coopération et de la fraternité entre les deux peuples frères. Et son collègue ivoirien, ambassadeur, directeur général de la coopération bilatérale du ministère des Affaires étrangères, Atsé Amin Florent, de préciser que cette 4e conférence au sommet du TAC, a permis de signer 28 accords de coopération et de définir de nouvelles orientations. Aussi a-t-il félicité les experts pour la qualité du travail abattu qui, du reste, a permis, a-t-il dit,  la prise de décisions aussi bien au niveau du Conseil conjoint de gouvernements qu’à celui de la conférence des chefs d’Etat.

 

Décisions et recommandations pertinentes

 

A l’en croire, la non tenue de la conférence au sommet du TAC  en 2015, n’a, en rien, freiné le désir ardent qui anime son pays d’aboutir à des résultats concrets, suite aux décisions prises en 2014 à Ouagadougou. S’adressant aux experts, il a dit mesurer l’immensité et la complexité des tâches qui les attendent. Toutefois, a-t-il tempéré, « me fondant sur l’expérience et la bonne volonté qui nous animent tous, je demeure confiant que nous parviendrons, comme d’habitude, à produire des documents de qualité».  L’ambassadeur Atsé Amin Florent s’est dit persuadé qu’à l’issue des 48 heures des travaux, sortiront des décisions et recommandations pertinentes, susceptibles de permettre l’exécution des différentes diligences définies lors de la 4e  conférence au sommet du TAC, notamment la construction de l’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou, l’approvisionnement régulier du Burkina en énergie électrique et en hydrocarbures par son pays, la construction d’une nouvelle voie ferroviaire Kaya-Tambao, la réhabilitation du chemin de fer Abidjan-Ouagadougou-Kaya, etc.

 

Dabadi ZOUMBARA

(Envoyé spécial à Yamoussoukro)

 

 


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