HomeOmbre et lumièreUTILISATION DE PRODUITS PERIMES AU RU : L’ASEF exige toute la lumière

UTILISATION DE PRODUITS PERIMES AU RU : L’ASEF exige toute la lumière


L’Association des scolaires et étudiants du Faso (ASEF) doute du bien-fondé des accusations mettant en cause la prestataire du restaurant universitaire central selon lesquelles des produits périmés seraient utilisés pour la restauration des étudiants, et exige toute la lumière sur cette affaire. Elle l’a fait savoir à travers une conférence de presse qu’elle a tenue le 14 avril 2015, au sein de l’université de Ouagadougou. L’ASEF a également donné son point de vue sur la mise en œuvre du système LMD à l’université Ouaga II.

 

Pourquoi les produits périmés n’ont-ils pas été présentés par les individus auteurs de cette découverte ? Pourquoi les associations estudiantines à caractère syndical n’ont pas été associées pour tirer au clair cette question ? Ce sont autant de questions qui font douter l’Association des scolaires et étudiants du Faso (ASEF) de la véracité des accusations à l’encontre de la prestataire du Restaurant universitaire (RU), dans l’affaire de l’utilisation de produits périmés ; d’où l’exigence que toute la lumière sur cette affaire soit faite, les responsables soient châtiés si cela est avéré; le cas échéant, que les fauteurs de troubles soient arrêtés et sanctionnés. Privilégiant la thèse de la manipulation, l’ASEF pointe du doigt les membres du mouvement 2h pour nous, 2h pour l’Afrique comme étant les fauteurs de troubles. « Si un conflit particulier oppose des individus au prestataire, qu’ils le règlent entre eux et que les intérêts des étudiants soient préservés », a insisté Yacouba Ouédraogo. Pour lui, le mouvement en question n’a aucun mandat pour agir au nom de tous les étudiants et n’a pas à s’ingérer dans la gestion du RU. Et de confier que celui-ci était en train d’intoxiquer les étudiants en leur demandant de se mobiliser contre l’ancienne prestataire du RU central au cas où celle-ci serait reconduite après l’appel d’offres que le CENOU a lancé. « Nous pensons qu’en tant qu’étudiants, nous n’avons pas à nous mêler à cette histoire d’appel d’offres. Tout ce dont l’étudiant a besoin, c’est que les repas du RU soient en quantité suffisante et de qualité irréprochable », a lancé Yacouba Ouédraogo. Pire, ont poursuivi les membres de l’ASEF, le mouvement qu’ils pointent du doigt, armerait des jeunes gens qui sont souvent auteurs d’actes d’intimidations sur le campus ; d’où l’interpellation faite aux autorités afin qu’elles prennent leurs responsabilités pour assainir le campus. Dans le même ordre d’idées, prenant exemple sur le cas du Kenya où plus d’une centaine d’étudiants ont été abattus, Yacouba Ouédraogo a souhaité que le gouvernement réfléchisse sur la question de la sécurité sur le campus de Ouagadougou. « La drogue et les armes y circulent », a-t-il dit.

L’ASEF s’est également prononcée sur l’application du système LMD à l’université Ouaga II. Afin d’éviter les insuffisances constatées dans la mise en œuvre de ce système à l’Université de Ouagadougou, Yacouba Ouédraogo et ses camarades exigent, entre autres, des responsables de l’université Ouaga II, la mise en place des jurys de correction, rendre disponibles les enseignants et établir des curricula clairs pour toutes les facultés.

 

Thierry Sami SOU

 

 


Comments
  • Il est clair qu’il y a eu manipulation des étudiants dans cette affaire depuis le début .Trop de maladresses .A présent comment va faire le CENOU si ce n’est pas l’ancienne prestataire qui est retenue ? Du moment que le DG a déclaré publiquement qu’il a lancé son appel d’offres pour changer de prestataire ce qui n’existe pas en matière de marchés publics car nul ne peut prévoir à l’avance le résultat d’un appel d’offres ouvert à tous ,y compris l’ancienne prestataire ,si d’aventure elle n’est pas retenue et dépose plainte pour avoir été écartée à l’avance par le DG ,la justice va obligatoirement annuler ces résultats . Il serait mieux que le CENOU négocie avec elle le contrat de 2015.,liquide les arrières de factures que le CENOU lui doit et prépare ensuite sereinement son appel d’offres pour 2016 .

    16 avril 2015
  • quel gouvernement digne de ce nom va accepter sécuriser votre campus qui est en réalité un nid de délinquants de drogués j’en passe. L’Etat avait créé auparavant une structure dans l’enceinte de votre campus pour sécuriser les lieux non, mais vous vous etes opposés, pour des motifs fallacieux. A nos jours combien de ces étudiants servent dans la police nationale? Donc assurer votre sécurité vous meme, personne ne va venir la-bas dans un milieu ou la morale a foutu son camp.Aujourd’hui nous n’avons plus à faire à des futurs batisseurs de cette nation mais des délinquants de tout azimut. Qu’est ce qu’un étudiant digne de ce nom à voir avec les prestations du restaurant. Pour accuser cadeau la prestatrice. Le laboratoire national de la santé publique à rendu sa verdict non? Qui dement la thèse de ces étudiants délinquants. En principe ces derniers devraient etre exclus de l’université.

    17 avril 2015
    • Mon cher,faites preuve de maturité moral.ne faites pas l’amalgame.il n’y a pas de point commun entre l’éradication de la police du campus et le problème du restaurant.

      5 mai 2015
  • Aucun agent des forces de l’ordre veillera à votre sécurité au campus. Vous aviez la mémoire de poule non? ce n’est pas vous qui aviez exigé à ce que le service de sécurité créé par la nation entière au sein de l’université soit supprimé. En réalité vous etes honte, comment peut on expliqué ce genre de comportement pour des futurs batisseurs. Au lieu qu’on ni trouve des livres c’est plutot des armes, drogues des gourdins. Donc l’université a perdu sa première vocation pour devenir un lieu de délinquance à outrance. Comment comprendre que des prétendus futurs cadres de ce pays se livrent aux mensonges, vols et la calomnie.Est ce qu’un étudiant digne de ce nom doit mentir, le laboratoire national de santé publique a donné son verdict pour infirmer les allégations fallacieuses de ces délinquants dits universitaires. La prestatrice doit porter plainte contre ces vauriens et l’administration estudiantine doit chasser ces fauteurs de troubles. Il faut un assainissement dans ce milieu, parceque il ya des personnes se disant étudiants qui sont la bas plus de dix ans en première année. Ils ne font que de passer à UFR à UFR sans succès. Donc ces inutiles doivent etre expulsés pour permettre aux autres de se mettre au serieux pour étudier. Un appel, n’oublier pas que c’est l’argent du contribuable qui fait fonctionner l’université.

    17 avril 2015

Leave A Comment