HomeA la uneVENTE D’ANIMAUX DANS LES ARTERES DE OUAGADOUGOU : Des acteurs de la filière interpellent le maire

VENTE D’ANIMAUX DANS LES ARTERES DE OUAGADOUGOU : Des acteurs de la filière interpellent le maire


Le Syndicat national des commerçants du Burkina (SYNAT-COM-B), section commerçants de bétail,  a réuni, le 12 août 2017, les vendeurs de bétail en Assemblée générale (AG) au marché de bétail de la gare routière de  Ouagadougou.  Avant cette rencontre, les premiers responsables ont animé une conférence de presse  pour, ont-ils  dit,  dénoncer la vente des animaux dans les artères de la ville de Ouagadougou, les paiements de taxes illégaux, l’achat bord-champ des animaux par les acheteurs étrangers. Ils ont  invité les autorités communales à mettre fin à ces pratiques qu’ils qualifient  de concurrence déloyale.

 

 Les acteurs de la filière bétail ne sont pas contents de certaines pratiques dans leur secteur d’activité.  En collaboration avec le Syndicat national des commerçants du Burkina (SYNAT-COM-B), ils ont donc animé une conférence de presse, le 12 août 2017, au marché de bétail de la gare routière de Ouagadougou.   Les préoccupations de ces derniers se résument en quatre points.  Il s’agit de la  vente de bétail dans les artères de la ville de Ouagadougou, l’accessibilité illégale aux bords-champs des acheteurs venus d’autres pays, les tracasseries policières et les taxes douanières abusives, selon  le secrétaire général  SYNAT-COM-B de la section des commerçants de bétail de la gare routière, Harouna Konfé, devant des centaines de personnes dont des responsables de cinq autres marchés de bétail. Ils ont appelé le maire de la ville de Ouagadougou à prendre toutes ses responsabilités pour mettre fin aux pratiques qui relèvent de sa responsabilité. Pour eux, en plus de créer des accidents, la vente des animaux dans la rue occasionne un manque à gagner au niveau des caisses de l’Etat.  « Dans le contexte actuel, le commerce de bétail est confronté à un manque d’organisation ; d’où les mauvaises pratiques telles que la vente anarchique des animaux dans la ville de Ouagadougou, surtout à l’approche de la fête de la Tabaski, par des individus se disant marchands ambulants », a déclaré M. Konfé, notant que même certains fonctionnaires font de l’élevage à Ouagadougou, pour s’adonner à cette « pratique anormale et illégale ».  A son avis,  la police et la gendarmerie  exigent le paiement de frais illégaux et leur reprochent de pratiquer le transport mixte alors  qu’en matière d’exportation de bétail, il faut des bouviers pour prendre soin des animaux pendant le voyage. En plus des ces pratiques, ils ont exprimé leur opposition à l’achat  des animaux dans les villes et campagnes du pays par les acheteurs venus de pays étrangers.  Pour lutter contre cela, ils demandent à   l’Etat  de les accompagner en mettant en place des centrales d’achat dans la ville de Ouagadougou et dans les villes frontières telles que Dakola, Niangoloko et Koalou pour le ravitaillement destiné à l’exportation.

 

Issa SIGUIRE

 

 

 

 


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