HomeA la uneVIOLENCES DANS L’ARRONDISSEMENT 8 DE OUAGADOUGOU : L’UPC remontée contre les forces de l’ordre

VIOLENCES DANS L’ARRONDISSEMENT 8 DE OUAGADOUGOU : L’UPC remontée contre les forces de l’ordre


L’Union pour le progrès et le changement (UPC) a animé un point de presse le 8 décembre 2016, suite aux violences intervenues après l’éviction du maire de l’arrondissement 8 de Ouagadougou. Un point de presse tenu au cabinet du Chef de file de l’opposition politique (CFOP), Zéphirin Diabré, et qui a permis de revenir sur les évènements qui ont occasionné ces violences et sur la suite que l’UPC compte donner à cette affaire.

 

L’Union pour le progrès et le changement (UPC) condamne sans réserve les attaques contre les domiciles et biens privés des conseillers municipaux de l’arrondissement 8 de Ouagadougou et invite le ministre en charge de l’Administration territoriale à prendre enfin ses responsabilités face au désordre inédit qui prend place dans les communes. Elle l’a fait savoir lors d’un point de presse tenu le 8 décembre dernier à Ouagadougou. Une rencontre qui fait suite aux violences intervenues dans ledit arrondissement, après le vote ayant destitué le maire de l’arrondissement sus cité, Mahamadi Zongo.

Rappelant le fil des évènements, les animateurs du point de presse ont indiqué que des conseillers municipaux de l’arrondissement ont alerté la gendarmerie et les autorités administratives sur le fait que des réunions se tenaient dans le but de les agresser et d’empêcher la réunion. Aussi, ont-ils ajouté, ils se sont rendus auprès de la Brigade de gendarmerie de Boulmiougou le 3 décembre dernier, pour prévenir que les partisans de Mahamadi Zongo se préparaient à perpétrer des actes de violence contre eux. Selon les animateurs du point de presse, « le fil des évènements leur permet de dénoncer la légèreté avec laquelle les responsables en charge de la Sécurité ont traité l’affaire. Non seulement ils étaient prévenus et n’ont rien fait, mais sont venus trop tard sur les lieux, on ne sait pourquoi ».

Parlant de la violence, l’UPC a dit constater la montée de l’intolérance et des violences depuis la mise en place des exécutifs locaux, suite aux élections municipales de mai 2016. Et dans la majorité des cas, a dit Rabi Yaméogo, ce sont les militants du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) qui sont mis en cause. « Ce n’est qu’hier soir (NDLR : 7 décembre) que le parti au pouvoir a eu le courage de prendre les premières sanctions fermes contre des militants violents », a déploré Rabi Yaméogo.  L’UPC a donc « invité les responsables du MPP à aller au-delà des discours et gestes populistes pour éduquer ses militants à la démocratie ».

Pour conclure, l’UPC a affirmé son attachement à ce que Justice soit rendue dans cette affaire dans les meilleurs délais.

 

Thierry Sami SOU

 

 


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