ZACA


181 parcelles non mises en valeur en sursis

Le comité d’examen et de validation des dossiers des souscripteurs des parcelles non mises en valeur et non soldées dans la Zone d’activités commerciales et administratives (ZACA) était face aux journalistes, le 5 février 2019, à Ouagadougou. Objectif : faire le point des travaux du comité sur les parcelles non mises en valeur et celles ne respectant pas le cahier des charges de la ZACA. 

Sur un total de 310 parcelles dont 288 à usage privé et 22 à usage d’équipement, seulement 270 parcelles sont soldées. C’est le secrétaire général (SG) du ministère en charge de l’habitat, Stanislas Goungounga, qui l’a annoncé au cours d’une conférence de presse, le 5 février dernier, à Ouagadougou, en faisant l’état des travaux du comité mis en place pour les parcelles non mises en valeur. Ce qui avoisine, selon le SG, Stanislas Goungounga, le montant à recouvrer de 1 837 186 000 F CFA. Et, a-t-il poursuivi, parmi les 270 parcelles soldées, 163 ne sont pas mises en valeur. « Après étude, le comité propose le retrait de ces 181 parcelles. Une correspondance de mise en demeure individuelle sera remise par voie d’huissier de justice aux souscripteurs. Et cette correspondance fera ressortir les éléments à fournir par le bénéficiaire, le délai relatif à la mise en demeure et les sanctions éventuelles auxquelles il s’expose en cas de non satisfaction », a-t-il souligné. Et la coordonnatrice du projet ZACA, Raymonde Nanéma, de signifier que pour les parcelles soldées, 163 sont non mises en valeur, 48 en chantier, 35 mises en valeur avec le niveau minimum demandé par le cahier des charges, 24 mises en valeur en dessous du niveau minimum demandé par le cahier des charges. Quant aux 18 parcelles non soldées, 4 sont non mises en valeur, 2 en chantier, 7 mises en valeur avec le niveau minimum demandé par le cahier des charges et 5 mises en valeur en dessous du niveau minimum demandé par le cahier des charges. Pour sa part, le président du comité, Bali Traoré, a relevé que le délai de mise en valeur des parcelles qui est de 5 ans et fixé par le cahier des charges, est dépassé alors que le niveau de construction n’est pas satisfaisant en ce qui concerne la majorité des parcelles. Donc, a-t-il poursuivi, une notification sera adressée aux attributaires défaillants pour retrait. « Nous ne pouvons pas dire avec précision l’échéance de retrait des parcelles. Mais au cas par cas, les attributaires qui ont soldé et qui n’ont pas pu mettre leurs parcelles en valeur, leur somme leur sera reversée avec une pénalité de 10% que le ministère va retirer », a précisé le chargé de mission, Arsène Dabiré. Notons que c’est en août 2018 que le ministère de l’Habitat, lors d’une conférence de presse, avait fait cas des travaux d’étude dans la ZACA.

 

Valérie TIANHOUN

 

 


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