Coup d’Etat manqué du 16 septembre : accusé, Zéphirin Diabré nie toute implication

L’Union pour le progrès et le changement (UPC) a tenu une conférence de presse, le samedi 21 novembre dernier, à Ouagadougou. Le président du parti et candidat à l’élection présidentielle du 29  novembre, Zéphirin Diabré, a réagi sur les allégations faisant état de son implication présumée dans le putsch manqué du 21 novembre 2015 en dénonçant une tentative de déstabilisation ourdie par ses adversaires, et en parlant de « période de coups bas ». «Le net est devenu un boulevard sur lequel on racontre n’importe quoi. Quelle absurdité ! Moi qui étais à trois jours de devenir président du Faso… S’il y a quelqu’un qui a perdu dans cette affaire-là, c’est moi. C’est peine perdue. C’est vraiment peine perdue. Si on doit faire sortir les tracts sur les uns et les autres, rien que ce que les dossiers que les uns et autres ont laissés, cela les disqualifie déjà pour aller là où ils veulent. Cela montre surtout qu’il y a la panique et la fébrilité», a indiqué Zéphirin Diabré. Pour ce qui est de son alliance avec le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), Diabré dément «formellement et de la manière la plus catégorique ». Pour lui, «il n’y aura pas d’accord signé entre le CDP et l’UPC ». Il déclare néanmoins n’avoir rien contre les militants de ce parti et que leur vote relève de la reconnaissance de la solidité du programme du l’UPC.