CONDIDENCES DU WEEK-END
* Quand un faux médecin délivre un faux certificat à un prévenu
Après l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et le coup d’Etat manqué du 16 septembre 2015, plusieurs personnalités interpellées et écrouées sont dans l’attente de leur procès. L’une d’entre elles, a-t-on appris, a voulu bénéficier d’une liberté provisoire pour cause de maladie. Après vérification des documents produits, les autorités judicaires se sont rendu compte que le certificat médical en question est un faux. Pire, il est signé par un faux médecin.
* Achat de peaux d’ânes au Passoré : un phénomène inquiétant
Cela fait plusieurs mois maintenant que le phénomène est en vogue dans les villages du Passoré. Il s’agit de l’achat, à prix d’or, de peaux d’ânes. En effet, et à entendre certains acteurs, une seule peau se vend aujourd’hui à 50 000 F CFA. De fait, les conséquences sont nombreuses sur l’espèce animale en question. De nos jours, en lieu et place des ovins et des caprins, ce sont les ânes qui constituent la cible privilégiée des voleurs. Pire, des carcasses d’ânes sont retrouvées dans les broussailles. En plus de la probable disparition de l’espèce, ce sont les pratiques sociales qui peuvent prendre un coup quand on sait la place qu’occupe l’âne dans notre société, surtout en milieu rural.
* TGI de Ouaga : Sidwaya sport à la barre ce jour
Sauf changement de dernière minute, Sidwaya Sport sera à la barre ce jour 11 janvier 2016. En effet, il a été assigné en justice par Serge Paulin Samuel Ilboudo pour diffamation suite à un article publié par le journal, le 13 octobre 2015, sous le titre : « Corruption supposée dans le monde de l’arbitrage burkinabè : Kiemtoré accuse, Ilboudo se défend, la CCA s’explique ». Le procès est prévu pour se tenir aujourd’hui, 11 janvier 2016, au Tribunal de grande instance de Ouagadougou.
* MACA : des soucis de santé pour Adama Ouédraogo « Damiss »
Des confrères en parlent depuis quelques jours et l’information se confirme de plus en plus. En effet, notre confrère Adama Ouédraogo dit « Damiss », inculpé et incarcéré à la Maison d’arrêt et de correction de l’armée (MACA) suite au coup d’Etat du 16 septembre 2015, a quelques ennuis de santé. Bien avant son incarcération, il souffrait d’asthme et le mal semble s’aggraver à la MACA où il est détenu dans une cellule avec bien d’autres personnes inculpées dans ce coup d’Etat. C’est ainsi que, avons-nous appris, tard dans les nuits, malgré les médicaments qu’il prend, il se sent obligé d’interpeller les gardes parce qu’il étouffe. Il arrive même que sa tension monte dans la cellule. Il devait donc rencontrer son médecin traitant le samedi 9 janvier dernier. Damiss, il faut le souligner, a reçu la visite de beaucoup de ses confrères de diverses rédactions, le week-end écoulé.
* Bingo Market : employés et administration à couteaux tirés
Les employés de Bingo Market et de CADO DECO (entreprises appartenant à une même personne), ont observé un sit-in le 8 janvier 2016, à Ouagadougou, pour exiger l’application d’un accord signé entre eux et l’administration. Selon Bernard Kabré, porte-parole des employés de CADO DECO, cette saute d’humeur est due au fait que l’employeur refuse de leur payer les frais d’heures supplémentaires et leurs primes d’ancienneté. A en croire les employés, cette situation ne date pas d’aujourd’hui et c’est après plusieurs tractations qu’ils sont parvenus à un accord avec l’employeur.
« On a eu un accord avec le patron et le procès-verbal a été signé. Mais le problème se pose au niveau des primes d’ancienneté et des heures supplémentaires car le patron dit ne pas se reconnaître dans les calculs que nous avons pourtant faits ensemble et en présence de l’inspection du travail », a spécifié Kaboré Ali, délégué du personnel de Bingo Market. En l’absence du Directeur général, c’est le gérant Joseph Hage qui s’est prononcé sur la crise que connaît l’entreprise.
Pour lui, c’est juste un malentendu et un problème de délai qui ont conduit à cette situation. « Normalement, il ne devrait pas y avoir de couacs car on a résolu le problème avec l’inspection du travail et le syndicat. Ce qui se passe, c’est qu’ils sont impatients. Sinon, de mon côté, j’ai informé le personnel que tout était mis en œuvre pour que le paiement soit effectif. C’est vrai qu’il y a eu des erreurs mais tout cela peut être résolu et ce, à l’amiable », a-t-il expliqué.
* 14e conseil syndical de la CSB : un bilan à mi-parcours jugé satisfaisant
La Confédération syndicale burkinabè (CSB) a tenu son 14e conseil syndical le 9 janvier 2016, à Ouagadougou. Une occasion pour le syndicat de faire le point et d’évaluer les actions menées sur le terrain et de déceler les insuffisances afin de mieux dégager les perspectives. « C’est un bilan à mi-parcours pour voir les avancées et déceler les failles pour mieux être efficace et donner quitus, s’il le faut, au SG pour continuer son mandat », a dit la vice-présidente de la CSB, Damata Ganou. Déjà, a-t-elle ajouté, le bilan est positif car le syndicat, au cours de l’année, a pu régler des conflits entre ses militants et œuvrer pour une bonne représentation féminine dans les instances dirigeantes. « Nous avons entrepris des séances de formation afin de permettre aux camarades de mener à bien la lutte. En outre, dans notre partenariat avec nos collègues africains, nous avons suivi de nombreuses conférences sur le renforcement des capacités des syndicalistes », a-t-elle relevé. Par ailleurs, le CSB entend, lors de ce 14e conseil, examiner le règlement intérieur et les statuts en y apportant des innovations. « Nous allons intégrer une innovation qui sera examinée au niveau de l’AG. A cet effet, nous attendons désormais d’élire le président, le vice-président, le Secrétaire général et le secrétaire général adjoint qui, à leur tour, seront chargés de nous proposer un bureau. C’est une manière de ramener le syndicat au niveau conviction plutôt qu’au niveau de la recherche du pouvoir syndical », a conclu Damata Ganou.
* A2S : la 4e édition de la coupe inter établissement débute le 16 janvier
La 4e édition de la coupe inter-établissement filles et garçons en football et en tennis de l’Association Soyons Solidaire (A2S) sera lancée officiellement, le 23 janvier prochain. C’est l’information qui a été donnée par le comité d’organisation de ladite coupe, le 9 janvier dernier, à Ouagadougou. C’était lors du point de presse organisé à cet effet. Sous le thème : « participation citoyenne de la jeunesse », cette 4 édition de la coupe inter-établissement, selon le Comité d’organisation, est placée sous le co-parrainage de Jocelyne Ouattara et de Guy Hervé Kam. L’innovation majeure de cette 4e édition, a expliqué Dimitri Kaboré, président du comité d’organisation, est l’introduction du tennis, compétition exclusivement réservée à la gent féminine. Il est à noter que les compétitions de tennis et de football, aussi bien féminine que masculine, se joueront au Lycée privé le Réveil, sis aux 1200 logements. Par ailleurs, a ajouté Dimitri Kaboré, la conférence publique sur le thème : « participation citoyenne de la jeunesse », se tiendra le 6 février prochain à Kongoussi, dans la province du Bam. Née en 2009, A2S vise, entre autres, à promouvoir le sport, surtout celui féminin.
* Sommet de l’UEMOA : où se trouve l’avion présidentiel du président du Faso ?
A l’occasion du 19e sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMAO), tenue le 8 janvier 2016 à Cotonou au Bénin, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a voyagé avec la compagnie aérienne Royal Air Maroc (RAM). Cela a suscité des interrogations au sein de l’opinion publique burkinabè. Où se trouve l’avion présidentiel ? L’avion est-il en maintenance?
* Ecoles de formation professionnelle de l’Etat : des admis sur les listes d’attente s’impatientent
Contrairement à d’autres, les résultats de certains concours de la fonction publique, session 2015, ont été validés et les admis ont déjà débuté les cours. Toutefois, il nous est revenu que certaines écoles enregistrent des absences ; ce qui devrait entraîner l’appel des admis sur les listes d’attente. Formellement, il revient aux premiers responsables des centres de formation de constater les absences et d’en aviser la hiérarchie. Seulement, certains traînent les pas et les admis sur les listes d’attente s’impatientent. Ils craignent surtout que leurs places ne soient attribuées à d’autres ; mais il nous revient qu’au niveau de la fonction publique, l’on s’active pour régler le problème.
* Semaine Régionale de la Culture (SRC) : la bonne moisson du Passoré
Du 4 au 6 janvier dernier, se sont déroulées à Ouahigouya les éliminatoires de la 18e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC). Pour une des rares fois, le Passoré s’est hissé au 1er rang des provinces qui rivaliseront de talent et d’ardeur à Bobo en mars prochain. Au niveau du pool jeune, la troupe de Binsga en danse traditionnelle et les Hirondelles du Passoré, ont été classées premières, se qualifiant ainsi pour les phases finales. Au niveau de la catégorie adulte en danse, c’est la troupe de Zizaon qui s’est qualifiée. Par ailleurs, deux archers se sont également qualifiés. Une performance à mettre à l’actif de la persévérance des troupes qui ont bien voulu se faire encadrer par la direction provinciale de la culture et du tourisme, dirigée par Sibiri Ernest Yelkouni.