2020, ANNEE ELECTORALE
Les hommes politiques sont prévenus
Chers lecteurs, comme le veut la tradition, je vous présente mes vœux les meilleurs en ce début d’année. Puisse 2020 nous accompagner dans la paix et dans la joie à travers une santé solide. Et surtout que notre pays, le Burkina Faso, que nous aimons tant, triomphe de l’ennemi commun qui, depuis quelques années, nous a imposé une guerre sans merci. Que Le Tout-Puissant nous préserve de tout mal et qu’il attendrisse le cœur de ceux-là qui ont fait le choix de semer la mort et la désolation sur leur passage. Le Burkina a d’autant plus besoin de paix que nous sommes dans une année électorale. Et c’est peu dire qu’il s’agit d’un véritable défi qu’il faudra travailler à relever. Surtout quand on sait que notre pays, d’Est en Ouest et du Nord au Sud, est attaqué. Si fait que chaque jour qui passe, apporte son lot de violences et de calvaire. La situation est telle que les populations ont vidé complètement certains villages où sévissent dangereusement des individus armés. C’est pour cette raison que j’appelle tous les Burkinabè à l’unité d’action face à l’ennemi commun qui cherche à détruire notre pays. Ce n’est pas la seule affaire de Roch comme le pensaient certains au départ. Non ! C’est une affaire de tous les fils et filles du pays. Et je suis convaincu que plus on est uni, plus on peut faire mal. Car, comme le dit un adage, « mille poussins réunis font peur à l’épervier ». Voyez-vous ? N’étalons pas au grand jour nos divergences qui pourraient profiter à l’ennemi.
Je souhaite que le processus électoral puisse aller sereinement à son terme
Ce que je dis, vaut bien pour les hommes politiques qui sont prompts à exploiter la moindre situation. Car, pour eux, seuls comptent les intérêts personnels. En tout cas, j’en appelle à leur responsabilité en cette année électorale. Je ne veux pas de discours haineux susceptibles d’en rajouter à la situation sécuritaire délétère actuelle. Je le dis parce que je sais que certains hommes politiques sont capables de tout. Ils sont même prêts à pactiser avec le diable pour atteindre leurs objectifs, oubliant qu’ils compromettent ainsi l’intérêt de la Nation. Je ne cite le nom de personne mais que celui qui se sent morveux se mouche. C’est d’ailleurs l’objectif que je recherche. Pour moi, l’intérêt de la Nation passe avant tout autre chose. Et c’est pourquoi je souhaite que le processus électoral puisse aller sereinement à son terme. Car, imaginez ce que deviendrait le Burkina si le pays se payait le luxe de basculer dans une crise post-électorale. Ce serait sans doute la porte ouverte à l’enfer puisque les ennemis en profiteraient pour semer davantage la zizanie. Rien qu’à y penser, je souffre déjà dans ma chair. En tout cas, c’est un cri du cœur que je lance à tous les hommes politiques. Ils sont tous prévenus. L’avenir de notre pays est entre leurs mains et gare à celui qui tentera, de quelque manière que ce soit, de le compromettre. Je tiendrai tout le monde à l’œil du début jusqu’à la fin de cette année charnière. Celui qui dérape, je ne ménagerai aucun effort pour le rappeler à l’ordre. Comptez sur moi, le Fou !
« Le Fou »