HomeConfidences du week-endCONFIDENCES DU WEEK-END

CONFIDENCES DU WEEK-END


* Yako : accusé de vol de femme, un prêtre a failli être lynché

Le fait alimente les débats dans toute la cité du Dima de Yako, Naaba Baongho. En effet, dans la nuit du jeudi 14 au vendredi 15 mai 2015, alors que l’obscurité et la tranquillité régnaient, un fait presqu’inédit se déroulait à Songnaba, village situé à 7 km de Yako. Un abbé de la paroisse de Tèma-Bokin se faisait prendre par un groupe d’habitants, au moment où il attendait une femme aux alentours du marché. Mal lui en a pris car, en lieu et place de la femme, il s’est retrouvé face à une foule de personnes qui l’ont ligoté avant que le chef du village, alerté, n’intercède pour que le prêtre ne soit pas lynché. Néanmoins, il sera retenu chez le chef jusqu’au lendemain où il sera conduit à la police de Yako. Selon des sources proches du prêtre, ce dernier se serait rendu à Songnaba très tard dans la nuit pour venir en aide à la dame qui serait « en détresse ». Faux, rétorque un habitant du village qui dit être convaincu que l’homme d’église serait la cause des ennuis du couple, d’autant plus que leur mariage qui était programmé le samedi 09 mai a été reporté sine die. Puis d’expliquer que si l’accusé était de bonne foi, il ne se ferait pas prendre autour de 1h du matin, après avoir communiqué au téléphone avec la femme en question. L’atmosphère était bien électrique au commissariat de Yako, pendant les auditions des différents protagonistes. L’autre fait marquant de cet évènement, c’est que le prêtre en question n’aurait pas pris le temps d’informer ni ses collègues de Yako, ni son collègue avec qui il était en ville à Yako, ni le catéchiste de Songnaba de son initiative qui laisse perplexe plus d’un. A l’heure où nous tracions ces lignes, l’abbé serait toujours aux mains de la police.

* Affaire Thomas Sankara : Mariam Sankara devant le juge

Présente à Ouagadougou depuis le 14 mai dernier dans le cadre de la convention d’union du mouvement sankariste qui a refermé ses portes, hier, 17 mai à Ouagadougou, Mariam Sankara sera entendue aujourd’hui par le juge militaire qui a en charge le dossier de son époux, Thomas Sankara, assassiné le 15 octobre 1987 dans des circonstances jusque-là non élucidées. Rappelons que naguère le tribunal militaire, dans un communiqué publié dans la presse, convoquait les ayants-droits dans le cadre de cette affaire.

* Axe Léo-Ouaga : un accident de la circulation fait 3 morts et 8 blessés graves

3 morts sur-le-champ dont une femme et deux hommes, 8 blessés graves et d’importants dégâts matériels. C’est le triste bilan de l’accident qui s’est produit le vendredi 15 mai 2015 aux environs de 4 h du matin, sur l’axe Léo-Ouaga. Lorsque nous arrivions sur les lieux aux environs de 9h, les corps avaient été enlevés et les 8 blessés graves transportés, selon nos sources, à l’hôpital Blaise Compaoré à Ouagadougou. Les soldats du feu, eux, s’activaient à éteindre le véhicule en flammes. Le camion, toujours selon nos sources, était en provenance de Léo et avait à son bord 15 passagers et diverses marchandises (sacs de savons, de farine, de mangues, etc.). Des témoignages recueillis sur les lieux, il est ressorti que l’accident est lié à un problème de direction du camion ou à une perte de contrôle du véhicule par le chauffeur.

* Elections couplées de 2015 : des OSC tiennent au strict respect des délais

Ces derniers temps, des voix s’élèvent pour demander le report des élections présidentielle et législatives couplées d’octobre 2015. De quoi susciter des inquiétudes chez certains leaders des Organisations de la société civile (OSC) qui réaffirment leur souhait de voir les scrutins se tenir à la date prévue. C’est le cas de la présidente de l’Association pour la promotion de la démocratie et la participation citoyenne (APDC), Safiatou Lopez. Tout en précisant qu’elle ne dispose pas de plus amples informations sur la question qui fait l’objet de polémique, celle-ci a souhaité que les partenaires techniques et financiers tiennent leur promesse afin que la présidentielle et les législatives se tiennent à bonne date. « Nous voulons le respect strict des délais. Mais si les bailleurs de fonds ne mettent pas la main dans la poche, ce serait difficile. Je n’ai pas la certitude, je ne suis dans aucun organe de la transition. Mais dame rumeur dit qu’à ce jour, les bailleurs n’ont pas encore donné l’argent. Ils ont fait la promesse, mais ils n’ont pas donné. Nous tenons au respect des délais », a déclaré Safiatou Lopez. C’était le samedi 16 mai 2015, à l’issue d’une caravane de sensibilisation pour l’enrôlement biométrique, organisée à Ouagadougou par l’APDC et le Collectif Tous unis pour une transition réussie.

* Union des femmes de l’arrondissement 4 : les membres contestent la reconduction du bureau

Les femmes des secteurs 17, 18, 19 et 20 relevant de l’Arrondissement 04 de la ville de Ouagadougou ne sont pas contentes. La raison, la reconduction du bureau de l’Union des femmes de l’Arrondissement. En effet, « la majorité des membres du bureau élu, précédemment membres du bureau sortant, n’était plus éligible en vertu de la limitation du nombre de mandats à deux ans, renouvelables une fois. Alors que les mêmes membres en question avaient déjà fait 6 ans en tant que membres du bureau au titre des mandats passés », souligne Maïmouna Sawadogo, représentante du secteur 17. Les femmes de l’Union contestent le bureau parce qu’elles estiment qu’il y a des irrégularités dans la reconduction de ce bureau, en ce sens que les membres du bureau sortant réélus avaient formé un bureau avant même la tenue des élections. Compte tenu de toutes ces irrégularités, les femmes veulent que ce bureau rende sa démission afin que de « nouvelles têtes soient élues » pour diriger l’Union. Si le bureau contesté ne démissionne pas, les femmes disent qu’elles entreprendront des actions telles que des marches pour les faire partir.

* Egypte : les nains ne veulent plus se laisser faire

« Plus rien ne sera comme avant », disent les uns et les autres au Burkina. Au pays des Pharaons, même si les uns et les autres n’utilisent pas ce slogan, les faits et gestes le laissent croire. En effet, les nains de la République arabe d’Egypte ont décidé de s’unir en vue de faire valoir leurs droits, rapportent nos confrères d’«Al Ahram», dans leur hebdomadaire en français du 6 au 12 mai 2015. Selon eux, les nains ont créé une plateforme revendicative en plusieurs points, en vue d’obtenir de meilleures conditions de vie et de travail. Grâce aux cotisations et dons des membres de l’association, ces personnes de petites tailles (100 à 130 cm), ont loué un appartement dans le modeste quartier, Al-Raml-Miri dans la ville d’Alexandrie, située à plus de 200 Km du Caire. Un appartement devant lequel est affiché, selon nos confrères, « Association des nains et des personnes de petites tailles ». A noter que la lutte a déjà commencé et a porté ses fruits, puisqu’elle a déjà permis aux nains de prendre part à la relecture des lois électorales dans la nouvelle Constitution. Mieux, les nains sont désormais classés dans la catégorie des personnes handicapées qui bénéficieront de 5 % des emplois dans les organismes nationaux.

* Meeting UPC : Zéphirin Diabré invite la population de Saonré à se faire enrôler

Le comité de base de Saonré, sous-section UPC (Union pour le progrès et le changement) de la commune de Komsilga, a organisé, le 16 mai dernier, un meeting sur le terrain « Hippopotame » de Saonré, pour appeler les militants et partant, toute la population de cette partie du Burkina Faso à se faire enrôler. Ce meeting a connu la présence effective du président du parti, Zéphirin Diabré, accompagné de ses collaborateurs dont le directeur national de la campagne de l’UPC, Nathanaël Ouédraogo, fils de la localité. Hommes, femmes, jeunes, vieux, vieilles et même les tout-petits qui ne comprennent rien à la chose politique sont sortis nombreux. De Zéphirin Diabré au représentant de la population de Saonré en passant par le représentant des jeunes, la représentante des femmes, le délégué de Saonré, tous ceux qui se sont succédé à la tribune de ce meeting ont appelé la population à se faire enrôler massivement, car ce n’est qu’ainsi qu’elle pourra porter le candidat de l’UPC en tête lors des élections et l’accompagner au palais de Kosyam. A Saonré, les militants ont promis un pourcentage de 97% à l’UPC ; une victoire assurée donc, mais qui ne sera réalité que si les uns et les autres ont leur carte d’électeur. La population n’a pas manqué de soumettre certaines doléances au président du parti ; doléances liées notamment au manque d’eau, à l’absence de centres de santé, au manque d’emplois pour les jeunes et de fonds pour permettre aux femmes de mener des activités génératrices de revenus. Un message bien compris par le parti du Lion qui promet une amélioration de leurs conditions de vie si toutefois, il sortait vainqueur des élections du 11 octobre 2015.


Comments
  • Tiéééé, c’est quelle affaire ça encore?

    18 mai 2015

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