HomeA la uneINSURECTION POPULAIRE DES 30 ET 31 OCTOBRE 2014 : Le MJP demande une mise en accusation de 2 membres du BEN du MPP

INSURECTION POPULAIRE DES 30 ET 31 OCTOBRE 2014 : Le MJP demande une mise en accusation de 2 membres du BEN du MPP


Les membres du Mouvement des jeunes pour la paix (MJP) ont animé une conférence de presse le 23 novembre 2016, à Ouagadougou, pour parler de leur demande de mise en accusation de 2 membres du bureau exécutif national du MPP et de la situation nationale.

 

Les membres du Mouvement des jeunes pour la paix (MJP) ont annoncé avoir adressé des demandes de mise en accusation à Madame le procureur, près le Tribunal de grande instance (TGI) de Ouagadougou du député Alassane Sakandé et de Djéjouma Sanou, tous issus du bureau exécutif national du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP). Ils l’ont fait savoir le 23 novembre 2016 lors d’une conférence de presse qu’ils ont tenue au Centre national de presse Norbert Zongo (CNP-NZ). Selon Amadou Congo, président par intérim du mouvement, ils accusent Alassane Sakandé d’avoir tenu ces propos : «la décision de lancer l’insurrection a été prise à notre bureau politique national le  25 octobre 2014 au CENASA. A César ce qui est à César », le 22 septembre 2016 à Léo dans la Sissili. Quant à la plainte contre Djéjouma Sanou, les membres du MJP disent  l’accuser pour avoir affirmé lors de l’émission dimanche politique du 30 octobre 2016 à 9h sur la radio OMEGA qu’«on a été souvent obligé de payer des gens pour qu’ils viennent marcher». Par conséquent, le président intérimaire du MJP, Amadou Congo, a estimé que ces propos témoignent de leur implication dans les évènements des 30 et 31 octobre 2014 qui ont provoqué des infractions graves ayant occasionné des pertes en vies humaines, la destruction de biens publics et privés, etc., et qui sont punis conformément à l’article 120-6 du Code pénal, a-t-il ajouté. C’est dans cette logique, a-t-dit, qu’ils ont jugé nécessaire   de mettre en accusation Djéjouma Sanou et Alassane Sakandé afin que la lumière soit faite pour que « les générations futures retiennent que marcher est autorisé mais brûler et casser les institutions étatiques en causant des pertes en vies humaines sont strictement interdits ». Par ailleurs, les membres du mouvement, par la voix de leur président par intérim, M. Congo, lancent un appel à ceux qui ont été victimes de casse et aux parents des personnes décédées  de se constituer en collectif pour porter plainte. Quant à la situation nationale, Amadou Congo et ses camarades ont exigé, entre autres, la tenue sans délai du procès du putsch manqué du 16 septembre 2015  et la libération sans condition des détenus politiques. Il s’agit notamment des maires détenus depuis plus d’un an sans procès, de Luc Adolphe Tiao, ont-ils cité.

Aussi, les conférenciers ont exigé que le gouvernement satisfasse les différentes revendications des mouvements syndicaux.

 

Casimir Abatidan NASSARA (Stagiaire)

 

 


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