CONFIDENCES DU WEEK END :* Ravages d’Ebola : le SITHO et le SIAO reportés
Le Salon international du tourisme et de l’hôtellerie (SITHO), et le Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) sont reportés à des dates ultérieures. Le motif de ce report est la maladie à virus Ebola qui fait ravage depuis quelque temps dans la sous-région. En effet, après le report du sommet extraordinaire de l’Union africaine qui devait se tenir du 2 au 7 septembre, c’est le tour de ces deux manifestations culturelles qui étaient attendues par beaucoup d’acteurs de la culture en Afrique et même dans le monde. Encore une fois, la fièvre hémorragique, en plus d’être un obstacle à l’intégration sous-régionale, vient compromettre la tenue des activités à envergure internationale.
* Conférence de presse de l’ODT : une journaliste menacée
« Je vais casser ta camera si tu ne quittes pas là !», c’est la menace que notre consœur a reçue après la conférence de presse organisée par l’Organisation pour la démocratie et le travail (ODT ), le 6 septembre 2014, à son siège national à Ouagadougou. Qu’a-t-elle fait ? Que lui reproche t-on ? Après la conférence de presse, la conseur a voulu filmer le siège. C’est alors qu’un militant a commencé à la menacer, oubliant que la presse rend visibles les activités du parti.
Accident à la ZAD : on a failli faire parler les muscles
Deux hommes, sinon trois, ont failli se frapper suite à un accident qui s’est produit dans la nuit du samedi 6 septembre dernier à la ZAD. En effet, un conducteur a frôlé la portière du chauffeur d’un véhiculé stationné sur le côté droit de la chaussée au long de laquelle se trouvent de nombreux maquis, et s’est arrêté quelques mètres après car sa roue droite de devant s’est sérieusement endommagée. Bien que le choc n’ait pas causé d’importants dégâts, le propriétaire du véhicule qui venait de garer il y avait à peine une minute pour étancher sa soif avec sa dulcinée, a exigé qu’on répare son véhicule. Et pendant que les deux hommes discutaient, un jeune passant s’est mêlé à la discussion en signifiant au propriétaire du véhicule qui exige réparation, qu’il ne devrait pas garer sur la voie. Il n’en fallait pas plus!. Constatant que le rapport de force n’est visiblement pas en sa faveur, le jeune homme a pris un morceau de terre pour défier le propriétaire du véhicule qui a fini par battre en retraite en lançant : « tu es quoi, tu n’es rien, tu es trop petit… ». N’eût été l’intervention d’autres personnes pour les séparer, les deux allaient en venir aux mains. Et pendant que l’on croyait l’incident clos, la discussion a repris entre les propriétaires des deux véhicules en question. Et malgré la promesse ferme de réparer le véhicule dont la portière a été égratignée, son propriétaire menaçait de frapper le conducteur après avoir pris sa CNIB et la carte grise de son véhicule. Ne sachant plus quelle assurance donner au monsieur, il a émis l’idée de faire venir la police pour un constat. Sans opposer un refus catégorique à cette idée, l’homme en colère a rétorqué que l’autre a déjà touché à son véhicule. Il a même profité quelques minutes plus tard de l’attroupement pour aller repositionner son véhicule qui était visiblement mal garé. Mais finalement, les deux hommes ont trouvé un terrain d’entente grâce au pouvoir du pagne. En effet, le conducteur qui a heurté le véhicule a appelé pour qu’on vienne le chercher. Et entre-temps, deux dames sont arrivées, qui connaissaient les deux hommes qui voulaient faire parler leurs muscles à la place du dialogue. « On allait se frapper pour rien », a laissé entendre l’un d’entre eux. Comme quoi c’est réellement la femme qui dirige le monde.
* Evènements de Djibo : l’opposition condamne une « répression aveugle »
Ceci est une déclaration du chef de file de l’opposition sur les récents évènement de Djibo. Tout en invitant le pouvoir à revoir sa gestion des ressources publiques, elle condamne ce qu’elle considère comme une « répression aveugle » des forces de l’ordre sur les populations. La déclaration est signée du chef de file de l’opposition politique, Zéphirin Diabré. Lisez !
« Le 4 septembre 2014, les forces de l’ordre ont violemment dispersé à Djibo des manifestants aux mains nues, qui réclamaient le démarrage des travaux de bitumage de l’axe Djibo-Kongoussi annoncé par le Gouvernement depuis janvier 2013. L’intervention musclée des forces de l’ordre a fait plusieurs blessés et occasionné plusieurs interpellations.
L’Opposition politique comprend les frustrations des populations de Djibo qui les ont conduites à mener des actions désespérées tels que le blocage du trafic sur l’axe Djibo-Kongoussi et l’incendie de bâtiments publics. En effet, la gestion des ressources publiques par le gouvernement laisse penser que les ressources de l’Etat sont extensibles à volonté. Pendant que le gouvernement est disposé à consacrer des ressources publiques pour mettre en place un sénat rejeté par la population, organiser un référendum également rejeté par la population, il dit ne pas pouvoir mobiliser les ressources pour soulager la misère des populations.
Le peuple burkinabè et particulièrement la population de Djibo ne comprennent pas que des secteurs névralgiques tels que l’élevage, le désenclavement, l’éducation, la santé, etc., soient délaissés au profit des intérêts égoïstes du gouvernement du Président Blaise Compaoré.
L’Opposition politique condamne cette répression aveugle des forces de l’ordre sur des populations qui ne réclament que le gouvernement accorde une attention à leurs conditions de vie. L’Opposition invite les autorités à faire libérer sans délai les personnes interpelées.
L’Opposition souhaite un prompt rétablissement aux personnes blessées. Elle demande aux populations d’éviter les actions désespérées et de privilégier les formes de luttes républicaines. L’Opposition tient à féliciter la population de Djibo pour sa prise de conscience dans la nécessité de s’organiser et de se mobiliser afin de faire face à la démission du gouvernement quant à la satisfaction de leurs besoins essentiels. »
*Agressions contre des membres de la société civile : le CFOP tire ; la sonnette d’alarme
Ceci est une déclaration du chef de file de l’opposition sur les « menaces exercées » sur des membres de certaines associations de la société civile. Il demande au gouvernement de prendre les dispositions qui seyent pour garantir la sécurité de tous. Lisez !
« Il nous est revenu que des membres d’organisations de la société civile et particulièrement des militants du Collectif Anti Référendum ( CAR) font l’objet de menaces, d’intimidation et d’agression verbale et physique du fait de leur soutien à la lutte engagée par l’Opposition politique contre l’organisation d’un référendum sur la modification de l’article 37 de la Constitution et contre la mise en place du Sénat.
L’Opposition politique rappelle que l’article 8 de notre Constitution garantit à tout Burkinabè les libertés d’opinion, de presse et le droit à l’information. Aux termes des dispositions de notre Constitution, « toute personne a le droit d’exprimer et de diffuser ses opinions dans le cadre des lois et règlements en vigueur ». Notre Constitution en son article 21 garantit la liberté d’association. « Toute personne a le droit de constituer des associations et de participer librement aux activités des associations créées ».
L’Opposition politique n’acceptera pas que des citoyens soient privés de leur liberté d’opinion. Au nom de tous les partis politiques de l’Opposition, je condamne ces comportements et ces actes qui tendent à remettre en cause les fondements de la démocratie et de la Nation burkinabè. J’invite les auteurs de ces menaces et de ces agressions à y mettre fin immédiatement. Je demande aux autorités nationales de veiller à garantir et à protéger les membres des associations de la société civile contre les fossoyeurs de la liberté individuelle et collective reconnue à tout Burkinabè. »
* Réunion des pays voisins de la Libye : des propositions pour la stabilité du pays
La restauration de la sécurité et la stabilité en Libye a fait l’objet d’une rencontre au Caire, le 25 août 2014. Cette rencontre a regroupé les ministres des Affaires étrangères des pays du voisinage libyen. Au terme de la rencontre, des propositions ont été faites par les pays participants. Ce sont notamment l’arrêt de toutes les opérations armées en vue de soutenir le processus politique, le renforcement du dialogue avec les partis politiques qui rejettent la violence, sous les auspices du Parlement, pour la concrétisation de l’entente et de la réconciliation et la mise en place d’une nouvelle Constitution pour l’Etat ; la cessation de tout acte de guerre et de l’option militaire par les milices et les éléments armés, selon une approche entreprise progressivement et simultanément, dans le cadre d’un consensus politique entre tous les groupes rivaux renonçant à la violence et conformément à un mécanisme indépendant œuvrant sous l’égide régional des pays du voisinage libyen et d’un soutien international ; l’engagement des parties étrangères à renoncer à fournir toute sorte d’armes aux partis illégitimes , le renforcement du contrôle sur les différentes frontières libyennes ; la lutte contre le terrorisme sous toutes ses formes ; le renforcement du rôle des institutions légitimes de l’Etat ; l’offre de l’aide au gouvernement libyen dans ses tentatives pour assurer et contrôler les frontières avec les pays du voisinage ; l’assurance d’un mécanisme comportant des mesures punitives progressives auxquelles l’on aura recours en cas de désobéissance .
Par ailleurs, les pays du voisinage libyen ont salué l’ombrelle du soutien international en ce qui concerne la contribution au niveau de la reconstruction et l’habilitation des établissements de l’Etat libyen en coopération avec les pays voisins.
* Fondation du Japon : quatre experts en karaté à Ouagadougou
Depuis le 6 et ce jusqu’au 9 septembre, séjourneront à Ouagadougou, la capitale burkinabè, quatre experts japonais en karaté. Ils ont été envoyés par la Fondation du Japon dans le but de mener des activités avec la Fédération burkinabè de karaté-Do à Ouagadougou et à Réo. A l’occasion, il est prévu des entrainements avec les ceintures noires, les visites guidées chez les notabilités coutumières et des démonstrations d’experts.
* Don de sang : le geste de l’association panafricaine des coiffeurs-tous Contre le SIDA
L’association panafricaine des coiffeurs-tous contre le SIDA, organise un don de sang les 8 et 15 septembre 2014 à Ouagadougou. Cette activité qui aura lieu au marché de Naabi Yaar, sera placée sous le thème : « les coiffeurs pour la vie »
Ladite organisation, depuis sa création, œuvre dans le cadre de la promotion de la santé et de la lutte contre le VIH-SIDA dans les secteurs de la coiffure.