ETATS GENERAUX DE LA JEUNESSE BURKINABE : Ce sera du 15 au 18 novembre prochains
Du 15 au 18 novembre 2017, se tiendront, dans la salle des Banquets de Ouaga 2000 à Ouagadougou, les états généraux de la jeunesse burkinabè. En prélude à cette rencontre d’envergure nationale, le ministre de la Jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelles, Dr Smaïla Ouédraogo, a animé une conférence de presse, le 6 novembre dernier, dans l’optique de donner les grandes lignes. Placée sous le thème : « Quelle gouvernance pour une contribution optimale de la jeunesse au renouveau politique, économique et social du Burkina Faso ? », cette rencontre réunira plus de 1 000 jeunes des quatre coins du Burkina et de la diapora. Elle permettra également aux participants de dresser une liste claire et réaliste des problèmes et des solutions des jeunes.
«Quelle gouvernance pour une contribution optimale de la jeunesse au renouveau politique, économique et social du Burkina Faso ? ». C’est sous ce thème que se tiendront, du 15 au 18 novembre 2017, dans la salle des Banquets de Ouaga 2000, les états généraux de la jeunesse burkinabè. Les préparatifs vont bon train. C’est ce qui ressort de la conférence de presse animée par le « premier jeune » du Burkina, Dr Smaïla Ouédraogo, le 6 novembre dernier à Ouagadougou. Cette rencontre sera marquée par 3 caucus, 5 panels, 12 sous-thèmes. Elle regroupera non seulement des jeunes venus des 45 provinces, de la diaspora, ainsi que ceux des communautés étrangères vivant au pays des Hommes intègres, des membre du gouvernement, mais aussi des députés, des acteurs des collectivités territoriales, d’associations et ONG de jeunesse, des Partenaires techniques et financiers, des invités-spéciaux et des personnes-ressources. 18 conférenciers travailleront aux côtés des jeunes, afin que les problèmes réels des jeunes soient posés en vue de proposer des pistes de solutions idoines et les moyens qu’il faut pour y parvenir. Ainsi, plusieurs problématiques seront abordées au cours des travaux. Il s’agit de l’organisation de la jeunesse, du cadre de concertation de la jeunesse, des relations entre les jeunes, les pouvoirs publiques et les partenaires techniques, de l’accès à la formation professionnelle, aux crédits bancaires, du civisme, de la religion et de la paix durable, de la drogue et des stupéfiants. « Les états généraux ont pour objet de faire en sorte que nous puissions réfléchir sur la place de la jeunesse dans la gouvernance actuelle de notre pays ; la place de la jeunesse dans le développement économique et social de notre pays. C’est un impératif, parce que sur 100 Burkinabè, 70 sont jeunes. Si ces 70 Burkinabè sont des jeunes, il est de bon ton que nous puissions faire une halte, surtout à la suite des événements que nous avons connus dans notre pays où la jeunesse a été au départ, au centre et à la fin de ces événements, afin de nous interroger sur comment nous pouvons préparer un avenir plus serein pour les jeunes. Nous allons réfléchir par rapport à leur rôle, leur place au niveau des ces différentes instances », a indiqué le ministre de la Jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelles, Dr Smaïla Ouédraogo. A l’en croire, cette rencontre est différente des autres rencontres et fora que le ministère a l’habitude d’organiser. Celle-là, a-t-il ajouté, au-delà des jeunes, connaîtra la participation d’autres composantes de la société qui œuvrent en faveur de la jeunesse. Toute chose qui permettra de mieux encadrer les solutions, suggestion et avis proposés par les jeunes.
A noter que les états généraux de la jeunesse sont placés sous le très haut patronage de SEM Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso, sous le haut patronage de Paul Kaba Thiéba, Premier ministre et la présidence du ministre de la Jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelles, Dr Smaïla Ouédraogo. D’autres membres du gouvernement interviendront au cours des travaux en tant que modérateurs. « Nous souhaitons qu’à la fin de ces états généraux, nous puissions avoir une liste claire et réaliste des problèmes et des solutions, afin que nous puissions prendre des mesures dans différentes planifications budgétaires et que lors des prochaines concertations de la jeunesse, nous puissions faire un point de ce qui a été fait et de ce qui reste à faire afin de pouvoir avancer », a conclu Dr Smaïla Ouédraogo.
Issa SIGUIRE