MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : Le Front républicain de la RCI réclame le référendum
A travers cette déclaration, le Front républicain – section Côte d’Ivoire estime qu’au vu de l’échec du dialogue politique Majorité présidentielle et Opposition, le référendum s’impose aux fins que la souveraineté populaire s’exerce. Lisez !
Réuni le 07 octobre, en ses lieux convenus de rencontre, le Directoire du Front républicain -section Côte d’Ivoire, a examiné des questions importantes de la vie politique du Burkina Faso, notre mère commune, et décide de produire la présente déclaration.
Le Directoire du Front républicain – section Côte d’Ivoire s’est penché sur la vocation du Front, la situation politique nationale et la contribution des Burkinabè de Côte d’Ivoire quant à la résolution de la crise actuelle.
Le Front républicain n’est pas venu comme une réplique ou une torpille contre le CFOP. Il tire sa genèse de théorisation, de palabres et du constat de réalités politiques, économiques, sociales, sécuritaires, diplomatiques propres à notre Pays. Loin de se présenter comme un succédané de la mouvance présidentielle, il est une résultante d’une vision républicaine et d’un effort d’acceptation de l’autre et de ses idées, dans le sens d’un consensus autour de l’intérêt général. Il est enfin, une volonté d’innovation des modes de représentations et d’expressions politiques et sociales sur les enjeux complexes et interférents de la société burkinabè.
En ce qui concerne la question relative à la révision ou non de notre Loi fondamentale, notamment en son Article 37, le Front républicain – section Côte d’Ivoire fait remarquer que, malgré le caractère légal et constitutionnel de cette révision, la question divise la classe politique nationale. Le débat passionne même certaines organisations de la Société civile et pourrait déboucher sur une crise et mettre en péril la paix et la cohésion sociales.
Soit dit en passant, le Front républicain-section Côte d’Ivoire fait remarquer qu’il n’est même pas fait mention des Burkinabè de l’étranger dans notre Constitution, alors que cela s’impose.
Dans le souci d’élever les fondations de notre Démocratie sur les valeurs républicaines, les vertus de l’écoute et du dialogue, la mutualisation des forces et des intelligences, le président Blaise Compaoré a convié la Majorité présidentielle et l’Opposition politique regroupée au sein du CFOP et le Front républicain, à un Dialogue inclusif. Garant et soucieux de l’unité nationale, de la paix et de la stabilité, de l’intérêt général, le président du Faso a donc fait appel à la maturité et au sérieux des principaux leaders politiques pour la recherche de solutions consensuelles à cette situation de crise.
Avec amertume et regret, le Front républicain-section Côte d’Ivoire, qui a cru à cette belle et responsable initiative du président du Faso, constate avec tant d’autres démocrates, que l’intransigeance, le refus de dialogue et de compromis positifs de l’Opposition qui a mis fin de façon unilatérale à sa participation, ont abouti à l’échec de ce Dialogue inclusif réparateur. Elle en porte par conséquent l’entière responsabilité.
Au vu de cet échec prémédité et voulu à notre sens par l’Opposition, le Front républicain-section Côte d’Ivoire réaffirme sa conviction que le référendum s’impose aux fins que la souveraineté populaire s’exerce et se prononce de façon libre et démocratique. Vrai décideur et véritable arbitre en démocratie, nous invitons le Président du Faso à consulter dans les meilleurs délais constitutionnels, le peuple, base de toutes les bases.
Le Front républicain- section Côte d’Ivoire appelle nos compatriotes au calme et à la sérénité, réclame, à juste titre, le référendum réparateur afin que triomphe la démocratie, la voix du peuple souverain.
Que Dieu bénisse le Burkina Faso.
Fait à Abidjan, le 07 octobre 2014
Pour Le Front républicain,
Dominique Gnissi (UNDD/Côte d’Ivoire)
Maurice Bassinga (CDP/Côte d’Ivoire)
Ladose
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Qui sont ces personnes pour reclamer des choses. Des gens que personne ne connait.
21 octobre 2014