PROCES D’OPPOSANTS AU RWANDA : Le verdict est connu d’avance
Héros ou zéro ? Telle est la problématique du procès de l’opposant rwandais, Paul Rusesabagina, ouvert le 17 février 2021 à Kigali. Avec une vingtaine d’autres accusés, tous soupçonnés d’appartenance à un groupe subversif qui compte à son actif plusieurs attaques revendiquées dans le Sud du pays, en 2018, le héros du non moins célèbre film Hôtel Rwanda qui retrace certaines péripéties du génocide de 1994, est jugé pour « terrorisme » par la Justice de son pays. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il ne fait pas bon être opposant au président Kagame au Rwanda. En effet, celui qui dirige son pays d’une main de fer depuis maintenant près de trois décennies, est connu pour ne pas faire de cadeau à ses adversaires. Ce n’est pas l’opposante Victoire Ingabire, rentrée au pays en 2010, après 17 ans d’exil aux Pays Bas, pour défier le maître de Kigali dans les urnes avant de se retrouver peu de temps après en prison pour une sombre histoire de « conspiration contre les autorités par le terrorisme et la guerre » et « minimisation du génocide de 1994 », qui dira le contraire. Encore moins le célèbre chanteur devenu opposant, Kisito Mihigo, devenu pratiquement le poil à gratter du pouvoir et qui semblait tout aussi abonné au bagne.
C’est à se demander si Paul Kagame ne voit pas en chacun de ses opposants, un Iyad Ag Ghali et un Amadou Kouffa
En effet, l’artiste avait été jeté une première fois en prison, en 2015, suite à une condamnation de 10 ans pour « conspiration en vue d’assassiner le président ». Gracié en 2018 dans le cadre de la libération anticipée de plus de 2000 prisonniers, décidée par l’homme mince de Kigali, l’activiste et icône de la musique rwandaise avait été incarcéré une nouvelle fois en mi-février 2020 pour ne ressortir du cachot moins d’une semaine plus tard qu’entre quatre planches et les pieds devant, dans des circonstances aussi troubles qu’il est difficile de croire à la version officielle du suicide soutenue par les autorités de son pays. Son péché était d’avoir cherché à quitter son pays où il se sentait à l’étroit et la version officielle avait vite fait de rattacher cette tentative de défection à une volonté de ralliement d’un « groupe terroriste » à l’extérieur. C’est à se demander si Paul Kagame qui s’est constitutionnellement ouvert les portes de la présidentielle jusqu’en 2034, ne voit pas en chacun de ses opposants, un Iyad Ag Ghali et un Amadou Kouffa bons pour la potence. C’est dire si dans le cas de Paul Rusesabagina, le verdict est connu d’avance.
En tout cas, tout porte à croire qu’il faudra bien plus que son homonymie avec le chef de l’Etat, pour le sauver des fourches caudines d’une Justice aux ordres, dans un pays qui connaît un verrouillage en règle de l’espace politique. Comment peut-il en être autrement quand on sait que ses déboires ont commencé dès qu’il a commencé à se montrer très critique vis-à-vis des autorités de son pays ? En effet, en 2006, fort d’une notoriété de plus en plus grandissante liée au succès de son film, il crée un parti d’opposition, le Parti pour la démocratie au Rwanda (PDR), avec pour « objectif de combattre la dictature à parti unique du Front patriotique rwandais de Paul Kagame et les exactions qu’il commet jusqu’à aujourd’hui », selon les propos du secrétaire exécutif dudit parti, Célestin Komeza, au moment où son mentor était toujours en exil.
En matière d’ouverture démocratique, Kagamé gagnerait à mettre… du mou dans sa poigne de fer
Si le succès de son film a pu donner à Paul Rusesabagina, le vertige au point de croire qu’il pouvait y avoir deux Paul au Rwanda, alors il se sera trompé lourdement. En tout cas, avec un président particulièrement allergique à toute critique dans un pays où des accusés se cherchent parfois vainement un avocat, le héros de Hotel Rwanda est bien parti pour apprendre à ses dépens que qui se frotte à l’autre Paul (Kagame), s’y pique forcément. C’est pourquoi l’on a des raisons de croire que c’est son audace politique qui lui vaut largement ses déboires judiciaires d’aujourd’hui au point que ses contempteurs n’hésitent pas à donner de lui, une image aux antipodes du héros du film qu’il a présenté. Entre les deux, difficile de dire où se situe la vérité. Mais au « Kagameland », la question ne semble pas se poser. Et le plus dur ne semble pas de trouver des charges suffisamment lourdes pour ôter toute envie de récidive aux plus audacieux. En tout état de cause, au sortir du génocide de 1994, Paul Kagame a certes réussi à redresser l’image de son pays au point d’être cité en exemple comme l’un des rares dictateurs éclairés du continent. Mais en matière d’ouverture démocratique et de respect des libertés individuelles et de presse, il gagnerait à mettre…du mou dans sa poigne de fer pour être beaucoup plus en phase avec les règles de son temps. Autrement, son héritage politique risque d’être trop lourd à porter pour son futur successeur.
« Le Pays »
Kalisa Pascal
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Merci pour l’intérêt que votre journal Le Pays porte sur le Rwanda, mais à vrai dire, votre analyse est plein de lacunes. Kagame est un Héros vivant, il construit son pays sans détour, il ne s’excuse pas pour le bon travail qu’il fait. C’est un Leader d’une calibre très rarissime en Afrique. Ne gobez pas tout info qu’on vous dit de gober sur le Rwanda…
18 février 2021JULIUS CESAR
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Je vous informe que, pour Kagame et les siens, tous les opposants politiques rwandais qui résident à l’étranger, ne sont pas Rwandais mais des étrangers et doivent être traités comme tels. Pour ce motif, leurs partis politiques ne peuvent nullement reconnus par le FPR, parti-Etat et société commerciale cotée à la bourse de Kigali opérant dans tous les secteurs de la vie économique et sociale du Rwanda y compris la santé et l’école.
Considérant qu’ils sont Rwandais, ils ont alors demandé les passeports rwandais auprès des ambassades du Rwanda dans divers pays en Europe, en Amérique, en Asie et en Afrique.
Sur décision du Ministre des Affaires étrangères principalement Mushikiwabo Louise, au nom de du Rwanda, leurs demandes ont été purement et simplement rejetées.
Certains ont alors considéré que nonobstant les refus ci-dessus indiquées, ils sont Rwandais. Ils ont alors pris la décision de retourner dans leur pays, le Rwanda sans passeport ni visa.
Après avoir appris qu’ils sont en route, sur décision de Kagame, les mesures nécessaires ont été prises par le ministre de la justice et le service de sécurité ou la police politique du régime appelé RIB pour qu’ils ne puissent pas mettre les pieds sur le sol rwandais.
Face à ce refus opposé par le Rwanda aux Rwandais qui entendaient revenir dans leur pays pour apporter leur nécessaire et indispensable construction de celui-ci, ils ont été contraints de retourner dans les pays qui les a accueillis.
Tel est le cas du Père Nahimana Thomas qui a fait la Une des médias.
Pour Kagame et sa clique, quiconque dénonce ou informe le monde de la situation réelle du Rwanda, sont automatiquement qualifiés d’ennemis, Kagame étant confondu avec le Rwanda. Le Rwanda= Kagame. Quiconque est contre lui est dès lors contre le Rwanda. Tout ennemi doit être traité comme tel et ce par tout moyen.
C’est pourquoi, Kagame a crée un fonds spécial extra-budgétaire de plusieurs millions de dollars US dédié aux opérations extérieurs aux fins de mettre hors-jeu quiconque est considéré comme ennemi du FPR, de Kagame et partant de son régime et ce, par tout moyen dont l’empoisonnement et la liquidation physique directe des cibles .
Ces faits ont fait la Une des médias belges et britanniques en l’occurrence.
Concernant Rusesabagina, il était considéré comme une référence par Kagame et autres en matière de courage, d’humanité , référence qui tient à un fait: Rusesabagina a sauvé des milliers de Tutsi le tout au risque de sa vie.
Il a été reçu par Kagame et son épouse ainsi que certains oligarques du régime ou mangécratie.
Lorsqu’il a crée un parti politique, il est devenu ennemi de Kagame et tout ennemi doit être neutralisé, peu importe les moyens utilisés dont le Kidnapping. Plusieurs Rwandais opposants politiques exilés dans certains Etats Africains ont été kidnappés par la police politique du régime Kagame et ont impitoyablement subi le sort réservé aux ennemis à savoir la liquidation physique sans aucune forme de procédure et leurs corps n’ont jamais été retrouvés. Ces opposants sont aussi bien Hutu que Tutsi. C’est une question de doctrine du régime Kagame. Les escadrons de la mort sont formés par l’Etat Israëliens.
En application de la jurisprudence politique du Ministre Rwandais de la Justice également Procureur Général selon laquelle, est juridiquement Rwandais , tout homme et toute femme en possession de passeport rwandais valide et a contrario, n’est pas Rwandais, celui qui n’est pas en possession de celui-ci, Rusesabagina exclusivement détenteur du passeport belge n’est pas juridiquement Rwandais mais belge d’origine rwandaise. Etre né au Rwanda et y avoir exercé une activité professionnelle pendant un certain temps n’est pas une condition suffisante pour être légalement considéré comme Rwandais. La condition sine qua none est la possession d’un passeport et la carte nationale d’identité rwandais valides. A défaut de ces documents, nul ne peut prétendre être Rwandais. Tel est le cas de Rusesabagina Paul.
Il a été kidnappé. A la télévision rwandaise devant des millions de Rwandais, Kagame a reconnu ce méfait de sorte que toute négation de celui-ci constitue une dénégation de l’évidence. Il s’ensuit que les allégations du procureur rwandais sont constitutives de négations d’un fait établi qui n’honorent pas Kagame. Car ici au Rwanda, Kagame est à la fois loi juge et justice. Devant des millions de rwandais, le même Kagame a menacé publiquement tous les opposants politiques dont Père Nahimana de les faire subir le même sort que celui de Rusesabagina.
Pour les oligarques du régime Kagame, les mots ridicules et la honte sont des mots dépourvus de sens. Ils ont tombés à l’échelle infra-animale. Le cas Kagame est sui generis. Il est de notoriété publique que le régime Kagame est un régime despotique et sanguinaire qui, en matière de cruauté bat le record mondial. Or, le même criminel notoire et qui avoue ses méfaits aux télévisions et télévisions est reçu dans la cour des grands, est considéré comme une référence en matière de la bonne gouvernance imaginaire de la part des étrangers, reçoit des prix des universités étrangères , la France la récompense par la remise des clefs de l’OIF alors qu’il a banni la langue française dans son pays etc. d’une part et a des lobbies dans les Etats dits démocratiques qui opèrent en grande échelle sur dans leurs pays notamment en France avec la galaxie médiatique français, les professeurs d’université et chercheurs dont Graner (un comique qui perdu la tête), Association Survie etc.
Les Africains sont champions dans le copier et coller des galimatias amphigouriques et charabias en tout genre des journalistes français abrutissent les lecteurs de leurs journaux et les téléspectateurs des télévisions. Se documenter avant d’écrire n’est pas leur point fort. Ils préfèrent le raccourci. Cet article est la parfaite illustration. Il n’en existe d’autres.
Documentez-vous et réfléchissez avant d’écrire . Il y va de la crédibilité de vos informations.
Exemple: Sur le fameux télégramme exhibé par le Français Graner sur la prétendue complicité de la France dans le génocide des Tutsi.
Membres du Gouvernement intérimaire génocidaire, selon Graner dans la zone turquoise en 1994.
Pour revenir aux membres du Gouvernement intérimaire que les lobbies français pro-tutsi voudraient qu’ils aient été arrêtés par les militaires de l’Opération Turquoise en juillet 1994, il est à noter que peu d’entre eux ont séjourné dans la Zone Humanitaire Sûre. Et parmi ceux qui y ont séjourné ou l’ont traversée en 1994, presque tous ont été inculpés et jugés par le TPIR depuis 1998. Curieusement ils ont tous été acquittés, que ce soit individuellement, que ce soit comme membre du Gouvernement car le TPIR n’a jamais pu établir que ce Gouvernement fut une “organisation criminelle”.
Il s’agit
– Ministre des Transports et Communication : André Ntagerura, acquitté
– Ministre des Affaires Etrangères : Jérôme Bicamumpaka, acquitté
– Ministre de la Santé : Dr Casimir Bizimungu, acquitté
– Ministre de l’Enseignement primaire et secondaire : Dr André Rwamakuba, acquitté
– Ministre du Commerce et de l’Artisanat : Justin Mugenzi, acquitté.
– Ministre de la Fonction Publique : Prosper Mugiraneza, acquitté.
Pour les lobbies français dont inepties flagrantes reprises par les médias africains à cent pour cent sans se poser la question sur la crédibilité des dires des ces charognards français qui prétendent que leur pays est un Etat de droit et qui ont conséquemment intégré les valeurs démocratiques de justice, ces autorités rwandaises qui ont été acquittées par le TPIR sont des génocidaires. Un acquitté du TPIR est un génocidaire ( = une personne accusée et reconnue coupable de génocide un tribunal indépendant et impartial). Pour eux, la décision favorable aux accusés Hutu est un chiffon qui ne mérite aucune reconnaissance de quelque nature que ce soit. Par contre les décisions du TPIR défavorables aux accusés Hutu sont reconnues et retenues par ces lobbies d’une part et par les cours et tribunaux français d’autre part.
De même, les membres d’un gouvernement qui a été mis en place le 8 avril 1994, soit deux jours après le début des massacres qui ont été qualifiés par Kagame, les siens et ces lobbies de génocide des Tutsi ( uniquement en 2008) ont planifié et fait exécuter ces massacres contre les Tutsi.
Enfin, selon Graner et autres, le Rwandais étaient une colonie française, les autorités légale et légitimes du Rwanda n’en étaient pas , ils n’étaient dans leur pays mais sur un territoire français et étaient une cohorte de génocidaires. Dès lors les soldats avaient le devoir de les arrêter et les remettre au FPR sans aucune forme de procédure. Le fait de ne pas les arrêter et les remettre au FPR est constitutif de complicité de génocide des Tutsi, telle qu’elle est définie par eux et nullement par le code pénal de leur pays. Pour eux, la résolution 929 du Conseil de sécurité réant le contingent militaire français et africain pour renforcer la MINUAR est un vulgaire papier qui ne peut être évoqué. Curieusement, les médias africains ont repris moutonnement les divagations de Graner publiées par le journal français Médiapart : découverte d’une preuve de complicité de la France dans le génocide des Tutsi à savoir un télégramme, lequel télégramme est connu du monde entier depuis plusieurs années . Le ridicule ne tue pas.
Le génocide est une qualification juridique des faits criminels et nullement ces faits. Il est défini par l’article 211-1 du code pénal français. “Constitue un génocide le fait, en exécution d’un plan concerté tendant à la destruction totale ou partielle d’un groupe national, ethnique, racial ou religieux, ou d’un groupe déterminé à partir de tout autre critère arbitraire, de commettre ou de faire commettre, à l’encontre de membres de ce groupe, l’un des actes suivants :
– atteinte volontaire à la vie ;
– atteinte grave à l’intégrité physique ou psychique ;
– soumission à des conditions d’existence de nature à entraîner la destruction totale ou partielle du groupe ;
– mesures visant à entraver les naissances ;
– transfert forcé d’enfants.”
La complicité est défini par l’article 121-7 du code pénal français.
“Est complice d’un crime ou d’un délit la personne qui sciemment, par aide ou assistance, en a facilité la préparation ou la consommation.
Est également complice la personne qui par don, promesse, menace, ordre, abus d’autorité ou de pouvoir aura provoqué à une infraction ou donné des instructions pour la commettre.”
Les mots génocide et complice sont clairement définis par la loi française.
19 février 2021Or, le constat macabre est que depuis des années, ces lobbies français colportent à grande échelle des mensonges et des inepties déplorables dans l’unique de les crédibiliser au mépris total des dispositions légales de leur pays, dit démocratique qu’est la France, ci-dessus reproduites. Leur technique est mondialement connue: Répéter mille fois les mensonges afin de les crédibiliser auprès du monde entier. Il est connu qu’un mensonge mille fois répété vaut Vérité. Celle-ci est avalée par les ignorants comme telle. C’est exactement ce qui se passe depuis près de trente ans relativement au drame rwandais. Les médias africains sont devenus champion des copier et coller des mensonges et infamies des médias et lobbies français opérant en France pour le compte du régime rwandais. C’est regrettable.
Pour votre information:
1/ le patron du service de renseignement intérieur rwandais, les yeux et les oreilles de l’Etat et du gouvernement rwandais d’avril 1992 au 04 juillet 1994 à savoir IYAMUREMYE AUGUSTIN était et est membre notoire du FPR. Il opérait au sein du gouvernement pour le compte du FPR. Il était en contact direct avec Kagame d’avril 1992 au 4 juillet 1994.
Alors qu’il était notoire qu’il était membre du FPR , il n’a pas été limogé par le Premier Ministre, originaire de Butare comme lui ou le président Sindikubwabo, son beau-père. C’est même lui qui rédigé le fameux discours attribué au Président Sindikubwabo et exhibe comme preuve de planification et d’exécution du génocide par les autorités du Gouvernement intérimaire. Iyamuremye Augustin est actuellement président du Sénat et numéro deux du régime Kagame. Il n’a donc pas été inquiété outre mesure. Pour ces ces lobbies français et autres, les autorités du gouvernement intérimaire sous la présidence du beau-père de ce dernier ont planifié et fait exécuter le génocide dit des Tutsi à l’insu du patron du service des renseignement rwandais dans un Rwanda où tout le monde connaît out le monde et deux après le début des massacres qualifiés de génocide des Tutsi. Ils ont donc planifié et font exécuter un génocide avant leur entrée en fonction.
Aussi, le chef d’Etat major par intérim, Général Marcel Gatsinzi a été légalement nommé par Colonel Bagosora en l’absence du Ministre de la défense en mission au Cameroun le 6 avril 1994. Or, Gatsinzi était un pro-FPR notoire. Il a rejoint celui-ci le 4 juiilet 1994, le jour de la prise de Kigali. Autrement dit Colonel Bagosora qualifié d’architecte du génocide des Tutsi a nommé au poste de chef d’Etat major par intérim un membre notoire du FPR. Gatsinzi a été plusieurs fois ministre des gouvernements Kagame. Il n’a donc pas été inquiété outre mesure par le nouveau régime.
C’est bien même lui qui a conseillé le Gouvernement intérimaire de quitter Kigali le 14 avril 1994 et conséquemment lisser la capitale entre les mains des tueurs et du FPR. Il l’a fait aux seules fins de faciliter l’entrée rapide du FPR qui occupait déjà un tiers de la capital et qui n’arrivait pas défaire la Garde Présidentielle. La guerre entre celle-ci et les forces spéciales du FPR a commencé le 6 avril vers minuit. C’est le FPR qui le premier a déclenché les hostilités.
Elle a duré presque trois mois, du 6 avril au 4 juillet 1994. Elle était d’une rare violence. C’est le Rwandais qui habitait à quelques mètres du camp de la Garde présidentielle qui parle.
Questions: comment un planificateur du génocide des Tutsi a-t-il nommé un membre du FPR au poste chef d’Etat major par intérim? Comment et pourquoi un Président et un premier ministre, tous de Butare, sud du Rwanda, planificateurs du génocide des Tutsi selon Graner, auteur de ce fameux télégramme, ont-ils confirmé un membre notoire du FPR dans ses fonctions? Ces Hutu souffraient-ils d’idiotie mongolienne?
Pour l’avenir , réfléchissez avant d’écrire et posez-vous une question basique: qui le FPR, les Forces armées rwandaises a, le premier déclenché la guerre en avril 1994? Autrement dit, qui, le FPR et la Garde Présidentielle a le premier déclenché les hostilités? Pourquoi, les lobbies français crient sur les toits génocide des Tutsi et ne parlent jamais de 6 Français qui ont été assassinés par les soldats du FPR sur ordre de Kagame, les 6 et 8 avril 1994? Les victimes Tutsi méritent-elles plus de compassion et de justice que les victimes françaises?