PERIODE DE FORTE CONSOMMATION : Attention, danger !
La fin d’année est connue pour être une période de forte consommation. En effet, à cause des fêtes qui se suivent, bien des familles ou de ménages revoient leur consommation à la hausse. Cela est devenu presqu’une norme ; tant la fin de l’année, il faut le dire, rime avec jouissances et réjouissances. En tout cas, bien des personnes en profitent pour s’exalter, remerciant le Dieu Tout-Puissant de leur avoir donné le souffle de vie, et permis d’accueillir la naissance d’une nouvelle année. Ce qui est, somme toute, normal. Car, la joie de vivre, chacun choisit de la célébrer à sa manière et cela, suivant ses croyances et ou ses coutumes. Dès lors, on comprend pourquoi la fin de l’année représente un moment de grande ferveur. Malheureusement, le constat est que durant cette période, ils sont nombreux les faussaires et autres fraudeurs, qui en profitent pour commettre leur basse besogne. En effet, ils introduisent sur le marché, des produits périmés ou impropres à la consommation. A preuve, ces derniers temps, il ne se passe pas un seul jour sans qu’il ne soit rapporté des cas de fraudes sous toutes leurs formes. Le cas le plus récent qui retient encore l’attention des uns et des autres, est celui de cet importateur qui procédait au reconditionnement frauduleux du riz à Dapoya à Ouagadougou. Autrement dit, en reconditionnant les sacs de riz, ce commerçant en profitait pour diminuer les quantités et changer parfois les qualités, histoire de se faire des sous. Ce n’est pas un cas isolé dans notre pays. Car, peu avant lui, d’autres hors-la-loi ont été épinglés et sanctionnés. On oublie volontiers les cas de spéculations sur les bouteilles de gaz constatées ça et là, et dont les auteurs ont été aussi rappelés à l’ordre.
La nécessaire collaboration entre les consommateurs et les services de contrôle
En fait, tout se passe comme si certains, face à l’argent, ne peuvent pas résister à la fraude. Visiblement, ils semblent prêts à tout. Ils ne reculent devant rien ; l’essentiel étant de pouvoir se faire du fric. Face à une telle situation, il revient aux consommateurs de savoir faire montre de vigilance. En plus de vérifier constamment les dates de péremption des articles, il leur faut aussi souvent vérifier, pour autant que cela est possible, la qualité et la quantité des produits qu’ils achètent. C’est à ce prix qu’ils peuvent non seulement éviter de se faire gruger, mais aussi éviter certaines pathologies liées à la consommation de produits impropres. A cela, il faut ajouter la nécessaire collaboration entre les consommateurs et les services de contrôle. Il faut dénoncer tout commerçant qui choisit d’évoluer dans la tromperie. C’est le minimum que les uns et les autres doivent faire, tant il y va de l’intérêt de tous. Il n’y a d’ailleurs aucune raison de chercher à protéger un commerçant qui, par ses faits et gestes, montre qu’il n’a pas pitié du consommateur qu’il cherche à « plumer » à tout prix. En tout cas, en cette fin d’année, la prudence et la vigilance doivent être bonnes conseillères. Car, en dépit de la répression, les faussaires et fraudeurs ne se laissent pas gagner par le découragement. Bien au contraire, ils affinent leurs stratégies pour tenter d’échapper au contrôle des services en charge de la lutte contre la fraude. Ils agissent toujours ainsi, et il faut être naïf pour croire qu’ils s’avoueront vaincus. Seule donc une collaboration franche et sincère entre les services de contrôle et les populations ou les consommateurs, peut faire mal. C’est elle qui peut troubler le sommeil de tous ceux-là qui rusent avec la loi.
Sidzabda
