HomeA la uneAéroport international de Ouaga : Achille Tasopba et Zambendé Sawadogo débarqués d’un avion

Aéroport international de Ouaga : Achille Tasopba et Zambendé Sawadogo débarqués d’un avion


Bis repetita pour Achille Tapsoba et Zambendé Théodore Sawadogo du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP). Déjà empêchés de quitter le territoire le dimanche 5 juin dernier, les deux responsables de l’ex-parti au pouvoir ont été encore contraints de débarquer d’un avion qui devait les conduire en Côte d’Ivoire le 1er juillet 2016. Pour quelles raisons ? Les policiers chargés de les débarquer de l’avion n’ont pas pipé mot. «Vraiment, nous ne comprenons pas du tout cette affaire. Qu’on nous dise au moins ce qui se passe ! Nous avons fait les formalités de police et nous avions pris place dans l’avion comme tout le monde. C’est à ce moment qu’ils (les policiers) sont montés et nous ont demandé de descendre. Ils étaient en civil. Et cette fois-ci, nous avons dit qu’on ne descendra pas, tant qu’on ne nous dit pas de quoi on est ainsi accusés et traités. Ils ont dit que c’est un ordre de la hiérarchie. L’avion était immobilisé ; apparemment, ordre avait été donné à la tour de ne pas laisser décoller l’avion avec nous. Nous avons passé environ 45 minutes à chercher à comprendre… Les policiers disaient simplement qu’ils avaient reçu un ordre de ne pas nous laisser voyager. Les passagers étaient remontés contre cette façon de faire et certains disaient même de ne pas descendre ; qu’ils nous ont vu passer pour les formalités, non ? Pourquoi ne vous ont-ils pas dit que vous ne pouvez pas voyager ? A un certain moment, les envoyés ont demandé aux passagers de descendre de l’avion pour réembarquer (là, nous allions être obligés de descendre aussi). Finalement, comme c’était devenu ainsi, et pour éviter ce désagrément aux passagers, nous avons préféré descendre et les policiers nous ont accompagnés jusqu’à notre véhicule. Ils nous ont même aidé à mettre nos bagages dans notre véhicule, nous ont salués et nous sommes rentrés chez nous », a confié Zambendé Sawadogo.

 

 


Comments
  • SI C’EST POUR NOTRE SÉCURITÉ ALORS QU’ON LES Y EMPÊCHE. PAS DE LIBERTÉ LES YEUX Fermés.

    4 juillet 2016

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