BONJOUR
L’heure de l’harmattan a sonné, suivie de son éternelle compagne, la poussière. Elle recouvre depuis quelques semaines, Ouagadougou de son voile brumeux. Mais l’opacité de ce voile est augmentée par certains automobilistes qui, par inconscience ou non, roulent à tombeau ouvert sur les voies non bitumées, habillant de poussière ceux qui n’ont pas les moyens de s’offrir une cabine roulante. Les riverains de ces voies, qui ne sont pas épargnés et n’ont pas d’autres solutions, se voient obligés d’ériger des « gendarmes couchés » pour se protéger de cette pluie d’un autre genre chargée de germes de maladies. Alors, moins de pression sur l’accélérateur sur les routes non bitumées.
Boundi OUOBA