BONJOUR

Décidément, certains Ouagalais, il faut le reconnaître, sont durs d’oreille. C’est le moins que l’on puisse dire. A preuve, on en voit qui, déguerpis par l’autorité municipale parce qu’occupant anarchiquement les emprises des voies publiques, reviennent s’installer sur les lieux après le passage des bulldozers en attendant encore la prochaine opération. Cette manière de faire, il faut le dire, frise non seulement la défiance, mais aussi l’incivisme caractérisé. Franchement, on ne peut pas continuer à végéter dans une telle anarchie.

 

Aniyi YELE